
Droits de douane : Emmanuel Macron veut un accord avec les États-Unis «le plus vite possible avec les tarifs les plus bas possibles»
Emmanuel Macron a défendu jeudi un accord commercial «le plus vite possible» entre l'Union européenne et les États-Unis, avec des droits de douane «les plus bas possibles», en marge d'un déplacement dans l'Aveyron. «Pour moi le bon accord, c'est l'accord qui est conclu le plus vite possible avec les tarifs le plus bas possible et qui doit être juste et ferme», a déclaré le président français, à six jours de la date butoir fixée par Donald Trump.
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


Le Figaro
6 hours ago
- Le Figaro
Donald Trump promulgue sa loi budgétaire XXL pour la fête nationale
L'adoption du projet de loi est le dernier d'une série de succès politiques pour Donald Trump ces dernières semaines, entre cessez-le-feu entre l'Iran et Israël, accord sur les dépenses de l'Otan, et décision de la Cour suprême favorable à l'exécutif. Le président américain Donald Trump a promulgué sa loi budgétaire en grande pompe vendredi à l'occasion de la fête nationale, avec feux d'artifice et parade aérienne d'un bombardier furtif B-2, l'avion utilisé lors des raids en Iran. «C'est la plus grande loi de l'Histoire», avait-il déclaré quelques minutes plus tôt. La loi a été définitivement votée jeudi, juste à temps. À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Figaro International Jamais avare de mises en scène spectaculaires, Donald Trump associe sa victoire législative, pièce maîtresse du programme de son second mandat, à une grande fête à la Maison-Blanche pour célébrer les 249 ans de l'indépendance vis-à-vis de la Couronne britannique. Publicité L'adoption du projet de loi est le dernier d'une série de succès politiques pour Donald Trump ces dernières semaines: cessez-le-feu entre l'Iran et Israël obtenu après des frappes américaines sur des sites nucléaires iraniens, accord des membres de l'OTAN pour porter leurs dépenses militaires à 5% de leur PIB, et décision de la Cour suprême favorable à l'exécutif. Elle confirme aussi son emprise sur le parti républicain et, pour l'heure, sur la politique américaine en général. Jeudi soir, lors d'un meeting dans l'Iowa (centre), Donald Trump a savouré sa victoire. «Il n'y a pas de plus beau cadeau d'anniversaire pour l'Amérique que la victoire phénoménale que nous avons remportée il y a quelques heures à peine, lorsque le Congrès a adopté le grand et magnifique projet de loi visant à redonner sa grandeur à l'Amérique», a-t-il lancé à la foule.


Le Parisien
6 hours ago
- Le Parisien
Donald Trump promulgue en grande pompe sa loi budgétaire, « début du nouvel âge d'or » américain
Jour de fête à la Maison-Blanche. Comme prévu, le président américain Donald Trump a promulgué ce vendredi 4 juillet sa loi budgétaire , en grande pompe, à l'occasion de la fête nationale. Devait suivre cette promulgation le tir de feux d'artifice et la parade aérienne d'un bombardier furtif B-2, l'avion utilisé lors des raids en Iran . Donald Trump avait fait pression sur les élus républicains pour que le Congrès adopte sa « grande et belle loi », comme il l'a baptisée, avant le 4 juillet. La loi, vertement critiquée par son ancien allié Elon Musk , a été définitivement votée jeudi , juste à temps. « Ensemble, nous célébrerons l'indépendance de notre nation et le début de notre nouvel âge d'or », avait lancé le président américain sur son réseau Truth Social jeudi. « C'est la plus grande loi de l'Histoire », « c'était considéré comme impossible à faire voter », a salué Donald Trump avant de promulguer son texte, convaincu que ce texte allait rendre « heureux » les Américains. Et Donald Trump d'affirmer : « Nous avons fait des promesses ( pendant la campagne ), et ces promesses sont tenues. » L'adoption du projet de loi est le dernier d'une série de succès politiques pour Donald Trump ces dernières semaines, entre cessez-le-feu entre l'Iran et Israël après des frappes américaines sur des sites nucléaires iraniens, accord sur les dépenses de l'Otan, et décision de la Cour suprême favorable à l'exécutif. Elle confirme aussi son emprise sur le parti républicain et, pour l'heure, sur la politique américaine en général. Les inquiétudes sont toutefois vives. Jusque dans son parti et parmi les électeurs, on craint que ce projet budgétaire ne fasse gonfler la dette publique et n'affaiblisse les aides à la santé et la protection sociale. « Nous sommes certains que cela va donner un vrai coup de fouet à la croissance », a déclaré vendredi sur Fox News le principal conseiller économique du président, Kevin Hassett. La loi budgétaire tentaculaire honore bon nombre des promesses de campagne du républicain : augmentation des dépenses militaires, financement d'une campagne d'expulsion massive de migrants et engagement de 4 500 milliards de dollars pour prolonger les crédits d'impôt accordés lors de son premier mandat. Pour compenser le creusement de la dette publique, la nouvelle loi réduira le programme fédéral d'aide alimentaire et imposera d'importantes coupes au Medicaid , régime d'assurance santé pour les Américains à revenus modestes, les plus importantes depuis son lancement dans les années 1960. Selon certaines estimations, jusqu'à 17 millions de personnes pourraient perdre leur couverture d'assurance santé et des dizaines d'hôpitaux ruraux pourraient fermer leurs portes.


Le Figaro
6 hours ago
- Le Figaro
La Chine aurait dit à l'UE qu'elle n'acceptera pas une défaite de la Russie contre l'Ukraine, Pékin dément
Le chef de la diplomatie chinoise aurait exprimé en privé à Bruxelles son hostilité à toute issue du conflit ukrainien défavorable à Moscou, selon CNN. La Chine ne veut pas voir la Russie vaincue. En visite à Bruxelles cette semaine, le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, aurait déclaré à la chef de la diplomatie européenne, Kaja Kallas, que Pékin considérait une défaite de Moscou en Ukraine comme une issue «inacceptable» au conflit, selon le South China Morning Post et CNN qui citent un responsable chinois anonyme. «La Chine estime que l'Union européenne ne peut pas soutenir un tel scénario», a affirmé le ministre chinois lors d'une réunion âpre longue de quatre heures avec les représentants de l'entité européenne. Au cours de cet échange, où des sujets allant de la cybersécurité aux terres rares, en passant par les déséquilibres commerciaux, Taïwan et le Moyen-Orient, ont été évoqués, Wang Yi a également motivé sa position en affirmant qu'une telle issue permettre aux États-Unis de tourner toute leur attention vers la Chine. Le haut responsable a confié à nos confrères que «ces propos laissaient sous-entendre que Pékin pourrait préférer une guerre prolongée en Ukraine qui empêcherait les États-Unis de se concentrer sur leur concurrence avec la Chine». Cette position vient à rebours de la position publique de Pékin de neutralité dans ce conflit. Publicité Vendredi, au cours d'une conférence de presse du ministère chinois des Affaires étrangères, la porte-parole Mao Ning, interrogée sur cet échange, a réaffirmé la position de longue date de Pékin sur le conflit. «La Chine n'intervient pas dans la question ukrainienne, a-t-elle rappelé. La position de la Chine sur la crise ukrainienne est objective et cohérente : négociation, cessez-le-feu et paix. Une crise ukrainienne prolongée ne sert les intérêts de personne.» Avant d'ajouter que la Chine souhaitait un règlement politique le plus rapidement possible : «Nous continuerons à jouer un rôle constructif aux côtés de la communauté internationale pour trouver une issue (à la guerre).» Axe Pékin-Moscou Ces propos illustrent la proximité stratégique persistante entre la Chine et la Russie, que Pékin continue de soutenir indirectement malgré la guerre en Ukraine. L'Union européenne accuse d'ailleurs plusieurs entreprises chinoises d'avoir livré à la Russie du matériel à double usage, utilisé sur le champ de bataille. Mi-mai, Xi Jinping et Vladimir Poutine ont défendu l'axe Pékin-Moscou comme un facteur de «stabilité» et de «paix» dans le monde, le dirigeant russe espérant un soutien accru de la Chine à sa guerre en Ukraine. La relation Chine-Russie «est non seulement dans l'intérêt fondamental des deux pays et des deux peuples, mais elle est également propice à la paix», avait argué Xi Jinping, lors d'une rencontre avec son homologue à Pékin. Le géant asiatique est une planche de salut économique cruciale pour la Russie, en proie à de lourdes sanctions occidentales prises pour la punir de son offensive militaire en Ukraine. Tout juste de retour d'une tournée en France, Serbie et Hongrie, Xi Jinping y a défendu le droit de maintenir avec son voisin russe des liens économiques normaux. La Chine bénéficie notamment d'importations d'énergie russe bon marché. Les deux pays avaient célébré début 2022, juste avant le déclenchement de l'invasion de l'Ukraine, un partenariat bilatéral décrit comme «sans limites».