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Aubameyang, Paixao, Rongier : l'OM sur tous les fronts sur le marché des transferts

Aubameyang, Paixao, Rongier : l'OM sur tous les fronts sur le marché des transferts

L'Équipe15-07-2025
L'OM n'a pas délaissé Igor Paixao, pourtant blessé, et il attend avec optimisme la réponse de Pierre-Emerick Aubameyang. Mais il faut aussi vendre, et Valentin Rongier a les atours d'une monnaie d'échange.
Après avoir bouclé trois premières recrues estivales, Angel Gomes, Facundo Medina et le défenseur central CJ Egan-Riley, qui sera présenté ce mercredi après-midi, l'OM continue de s'activer sur le marché pour répondre aux exigences de Roberto De Zerbi.
Dans le secteur offensif, l'ailier brésilien Igor Paixao fait toujours figure de priorité. L'OM a déjà dégainé deux offres pour le joueur du Feyenoord Rotterdam, une première d'environ 16 M€, puis une seconde avoisinant les 28 M€ (23 de base fixe et 5 de bonus).
Paixao, 25 ans, est tombé d'accord sur un contrat de cinq saisons avec l'OM et, selon plusieurs sources, les positions des deux clubs continueraient de se rapprocher.
Lundi après-midi, le Feyenoord a communiqué sur les pépins physiques de son joueur, touché jeudi à l'entraînement et qui manquerait le début de saison, en août, quelle que soit sa future tunique : « Igor Paixao souffre d'une blessure musculaire et devra se remettre en forme pendant plusieurs semaines ». L'OM a demandé des éléments d'information au club néerlandais, mais cela n'a pas refroidi ses ardeurs sur ce dossier.
En parallèle, quelques profils alternatifs plaisent en interne, comme celui du Lyonnais Malick Fofana, dont l'entourage a été approché au cours du printemps. Le directeur du football marseillais Medhi Benatia n'a pas eu à chercher bien loin dans son répertoire téléphonique : les nouveaux agents de l'international belge de 20 ans sont ceux de Luis Henrique, avec qui il a orchestré le transfert du Brésilien à l'Inter Milan pendant plusieurs mois. Mais l'approche n'a pas été trop poussée, jusqu'ici, tant les obstacles sont nombreux, au niveau du joueur comme de l'OL, sur une telle promesse.
Tendance très favorable pour Aubameyang
Devant, le cas de Pierre-Emerick Aubameyang, 36 ans, est plus simple. L'avant-centre s'apprête à résilier son contrat avec Al-Qadisiya, il pourrait donc délaisser l'aisance d'Arabie saoudite pour un bail moins luxueux mais plus passionnant à l'OM, jusqu'en juin 2027.
En Europe, il a donné la priorité dans les négociations à l'OM, les deux parties ont échangé avec une affectueuse courtoisie ce mardi soir encore. Il doit désormais étudier des offres du Golfe (Qatar, Émirats, Arabie saoudite, dont Al-Ettifaq), et donner sa réponse, d'ici quelques jours. La tendance reste très favorable à l'OM.
Si l'OM est globalement bien mieux loti qu'une grande partie de la L1, obligée de jouer l'austérité, sa direction s'est engagée auprès de Frank McCourt à une gestion prudente pour cette nouvelle saison, après un exercice 2024-2025 fort dispendieux.
Benatia aimerait bien vendre des joueurs, et rapidement, pour avoir un peu de marge. Amine Harit fait partie des partants probables, Azzedine Ounahi, lui, de la liste des certains, mais il refuse tous les projets présentés et commence à irriter à la Commanderie.
Valentin Rongier, 30 ans, est aussi poussé vers la sortie, après avoir décliné l'unique offre de prolongation de l'OM, en février. Igor Tudor aimerait le récupérer à la Juventus, mais le nom de Rongier n'a pas forcément convaincu sa direction.
L'entraîneur croate a du poids dans le recrutement, et il a écarté la possibilité Franck Kessié (Al-Ahli, 28 ans) pour renforcer son milieu, mais il lui faut l'unanimité. Elle n'est pas là et l'OM, qui aurait aimé inclure Rongier dans un échange avec Timothy Weah, a vu cette idée retoquée.
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Faire du vélo, en famille ou tout seul, c'était se balader dans la vallée Verte, se perdre dans les montagnes, c'était le bonheur. Quand on monte un col, le temps passe plus vite à admirer le paysage, on regarde moins le compteur, on se perd dans nos pensées... » Les siennes ont dû être bousculées par mille choses, mardi, de Bédouin jusqu'au sommet du Ventoux. « C'est quelqu'un qui sait ce qu'il veut, qui ne lâche rien, il sait de quoi il est capable. Il a toujours été comme ça. Il sait toujours se relever », constate sa soeur, qui était allée voir ses deux frères sur les pentes du Mont-Dore dans le Puy-de-Dôme. Valentin, comme Aurélien, qui avait les larmes aux yeux en rejoignant le car de Decathlon-AG2R La Mondiale, et comme Maéva, est un dur au mal. Tombé lors de Tirreno-Adriatico en mars, il s'était fracturé le coccyx mais avait seulement mis pied à terre à la fin du mois au Tour de Catalogne. Il avait enchaîné quatre semaines sans faire de vélo, à se morfondre. Dans un car qui faisait la route entre la Côte de Domancy et Sallanches, mi-avril, lors de la journée de présentation des Championnats du monde organisés en Haute-Savoie en 2027, « VPP » glissait, le regard un peu dans le vide : « Quatre semaines sans faire de vélo, c'est long. J'ai l'impression d'être inutile, d'attendre. Voir tout le monde sur un vélo dans Domancy et moi à côté, ça me fout le cafard. J'ai besoin de beaucoup courir pour bien marcher. » Il était encore dans la déception de manquer le Giro, son objectif de la saison. « Je l'avais accompagné passer sa radio. Quand on est ressortis, c'était un sacré coup de massue. Un mois, c'était long, il a fallu le raisonner, le canaliser un peu. Il a fait beaucoup de marche et finalement il est arrivé à prendre son mal en patience. Valentin, c'est un hargneux », certifie Céline, sa maman. 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Le Belge et le Français s'entendent bien, et Evenepoel avait même demandé cet hiver à ses dirigeants pourquoi le nouveau venu ne faisait pas le Tour alors qu'il avait été recruté dans ce sens. « J'ai entendu beaucoup de personnes en début de saison me dire qu'il était trop léger, que ce n'était pas un bon recrutement, que ceci, que cela, mais c'est un talent exceptionnel. Il pèse 50 kg mais il a la grinta d'une personne de 100 kg. C'est vraiment un loup géant », sourit Jürgen Foré, patron de l'équipe Soudal-Quick Step, à l'origine de la venue du Haut-Savoyard issu de la filière AG2R. 50 kg qui ont dompté le Ventoux et qui sont aussi un fil conducteur de sa carrière. Comment Paret-Peintre a signé son chef d'oeuvre « C'est un mec "light", pour lui le plus dur c'est le plat, se marre Bastien Tronchon (Decathlon AG2R La Mondiale), qui a été son colocataire en Savoie et habite toujours à trois kilomètres de chez lui à La Motte-Servolex. 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