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Les droits de douane américains entrent en vigueur ce jeudi : où en est-on ?

Les droits de douane américains entrent en vigueur ce jeudi : où en est-on ?

Le Parisien3 days ago
En contrepartie, l'Europe a décidé de ne… rien faire. Aucune mesure de rétorsion ! « Par esprit de négociation », justifie Bruxelles. Tout du moins pour six mois, le temps de voir comment ce deal s'applique. Depuis le virage protectionniste pris par l'administration américaine, la Commission avait pourtant préparé une liste de produits, made in USA, susceptibles d'être taxés si l'Oncle Sam et le Vieux continent ne parvenaient pas à un accord. Cette liste comprenait 93 milliards d'euros de marchandises et notamment des voitures, des avions ou encore du soja.
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Taxe sur les billets d'avion : le patron de Ryanair menace de réduire «encore» ses capacités en France en cas de nouvelle hausse
Taxe sur les billets d'avion : le patron de Ryanair menace de réduire «encore» ses capacités en France en cas de nouvelle hausse

Le Figaro

timean hour ago

  • Le Figaro

Taxe sur les billets d'avion : le patron de Ryanair menace de réduire «encore» ses capacités en France en cas de nouvelle hausse

Le ministre des Transports, Philippe Tabarot, dénonce la communication «violente» de Michael O'Leary, dont la compagnie a déjà annoncé la suppression de trois dessertes. Le patron de Ryanair, première compagnie aérienne à bas prix européenne, Michael O'Leary, a menacé ce samedi 9 août dans une interview au Parisien de réduire «encore» ses capacités en France si le gouvernement décidait d'une nouvelle hausse de la taxe aérienne, suscitant une réponse agacée du ministre des Transports. «Vous avez cette situation folle où votre gouvernement augmente la taxe de solidarité sur les billets d'avion (TSBA), qui est passée de 2,63 euros à 7,40 euros par billet» en mars 2025, commence Michael O'Leary, qualifiant la hausse d'«injustifiée» pour «un secteur qui ne rapporte pas beaucoup d'argent». Il affirme avoir proposé un plan à la France pour doubler le trafic annuel d'ici 2030 «mais seulement si le gouvernement supprime les taxes». «Sinon, nous avons des alternatives moins coûteuses ailleurs (...) Et si la réponse de la France à cela est d'augmenter de nouveau les impôts, alors nous réduirons encore notre capacité ici», menace-t-il. Publicité «Je ne tolère pas ces manières de faire», a répondu le ministre des Transports Philippe Tabarot sollicité par Le Parisien. «Du dialogue, oui, mais pas de menace», ajoute-t-il, accusant Ryanair de ne pas assumer d'avoir «doublé ses bénéfices en une année». Le ministre, qui s'était dit à titre personnel «réservé» à l'idée d'inscrire la hausse de la taxe dans la durée en mars, dénonce la communication «violente» de Ryanair «pour essayer de s'exonérer de leurs obligations sociales et fiscales». À lire aussi Annulations, retards de vols... L'été de toutes les perturbations dans l'aérien en Europe Le contrôle aérien «le moins efficace d'Europe» selon Ryanair En riposte à l'augmentation de la taxe de solidarité sur les billets d'avion, la compagnie irlandaise a annoncé fin juillet une réduction de 13% de sa capacité en France, soit 750.000 sièges en moins, désertant trois aéroports régionaux (Strasbourg, Bergerac et Brive) pour l'hiver. Michael O'Leary avait pourtant assuré fin mars qu'il ne supprimerait pas de desserte régionale. «Plutôt que de donner des leçons sur la manière dont le gouvernement prépare son prochain budget, il (Michael O'Leary) ferait mieux de s'occuper du service que Ryanair rend à ses clients», a ajouté Philippe Tabarot, citant des conflits sociaux et des décisions de justice. Le patron de Ryanair a lui taclé le contrôle aérien français, «le moins efficace d'Europe», et les grèves «récréatives» avant les week-ends des contrôleurs pour obtenir, selon lui, trois jours de congés supplémentaires, qui entraînent des «annulations sur les survols» puisque la France «surprotège les vols domestiques». Une charge qualifiée de «caricature à l'excès sur certains comportements qui peuvent exister, pour une minorité seulement» par le ministre.

« Qu'ils balaient devant leur porte » : le ministre des Transports répond au PDG de Ryanair
« Qu'ils balaient devant leur porte » : le ministre des Transports répond au PDG de Ryanair

Le Parisien

time4 hours ago

  • Le Parisien

« Qu'ils balaient devant leur porte » : le ministre des Transports répond au PDG de Ryanair

La charge menée par le PDG de Ryanair, Michael O'Leary, est virulente. La réponse l'est tout autant. Le ministre des Transports, Philippe Tabarot, goûte peu les attaques mordantes et les menaces régulièrement proférées par le patron irlandais, réputé pour son franc-parler. « C'est du marketing. Leur communication est en permanence violente envers les États, les gouvernements et leurs représentants. C'est leur stratégie pour essayer de s'exonérer de leurs obligations sociales et fiscales, tance le ministre. Qu'ils balaient devant leur porte ! » Dans une interview accordée jeudi à notre journal, et publiée ce samedi, Michael O'Leary s'attaque une nouvelle fois durement au gouvernement et dénonce vertement la hausse de la taxe de solidarité sur les billets d'avion (TSBA) ― aussi appelée taxe Chirac ―, décidée lors du budget 2025. Elle a triplé, passant de 2,60 euros à 7,40 euros par billet. Michael O'Leary s'appuie sur cette mesure pour justifier la réduction de 13 % de l'activité de la compagnie en France, annoncée la semaine dernière, et l'arrêt complet dans trois aéroports (Strasbourg, Bergerac, Brive). « En réalité, la TSBA n'est probablement qu'une petite partie de l'explication à leur décision ― et surtout un écran de fumée. Leur attitude me laisse penser que la décision était déjà prise », juge Philippe Tabarot, sollicité par nos soins après l'interview de Michael O'Leary. « Tant qu'ils mettent assez d'essence dans les avions… » Et le ministre des Transports de relever la reprise des liaisons de Ryanair à Strasbourg (Bas-Rhin), vers Agadir (Maroc) et Porto (Portugal), par Volotea, avec la création de 70 emplois. « Cela montre bien que la situation n'est pas si terrible ! Moi, je n'ai aucun problème à ce qu'une entreprise fasse des profits, et c'est le cas de Ryanair qui a doublé ses bénéfices en une année (1,6 milliard d'euros), mais il faut l'assumer », tranche Philippe Tabarot. Avant d'ajouter, sarcastique : « Tant qu'ils mettent assez d'essence dans les avions et ne transigent pas sur la sécurité des passagers… » Le ministre des Transports fait référence aux trois incidents survenus en 2012. Trois avions avaient dû se poser en urgence avant d'arriver à destination, les réservoirs étant vides. Cela avait jeté une lumière crue sur la stratégie d'optimiser les coûts, jusqu'à l'excès. « Il ferait mieux de s'occuper du service (…) à leurs clients » « Alors, très franchement, plutôt que de donner des leçons sur la manière dont le gouvernement prépare son prochain budget, il (Michael O'Leary) ferait mieux de s'occuper du service que Ryanair rend à ses clients, enfonce Philippe Tabarot. Sans compter que ses employés n'ont pas tous l'air épanoui, quand je vois qu'il y a un conflit social qui pourrait durer six mois en Espagne, ou les décisions de justice en leur défaveur. » Peu réputé pour un dialogue social serein et nourri, Ryanair a, entre autres, été condamné pour « travail dissimulé » (sur l'aéroport de Marseille). La Cour de cassation a rejeté son pourvoi en 2023. Sur le fond, la hausse de la TSBA a suscité la fronde de l'ensemble du secteur aérien. Le PDG d'Air France - KLM, Benjamin Smith, avait lui même fustigé une décision « irresponsable ». Philippe Tabarot rappelle la « continuité de sa position » sur le sujet. Il n'entend pas céder au chantage du PDG de Ryanair En tant que sénateur, le ministre des Transports s'était montré sceptique. Aujourd'hui, il estime qu'il ne faut pas de nouvelle augmentation, au risque de voir le secteur aérien français « décrocher » par rapport aux concurrents européens. Tandis que Nathalie Delattre, ministre du Tourisme, s'est dans un premier temps prononcée pour la suppression de cette taxe, avant de nuancer pour coller à la position Philippe Tabarot. « J'ai conscience de l'effort général qui est demandé au pays. Le transport y prend sa part. Mais je pense qu'il est temps de stabiliser les choses et de donner une visibilité aux compagnies, précise Philippe Tabarot. Il faudrait aussi que les recettes soient mieux fléchées vers la décarbonation des transports. C'est le message que je porte au gouvernement. C'est désormais au ministère des Comptes publics de se prononcer. » Dans tous les cas, il n'entend pas céder au chantage du PDG de Ryanair, qui exige une suppression des taxes sur l'aérien. À défaut, Michael O'Leary menace de réduire encore davantage l'activité de la compagnie dans le pays. « Du dialogue, oui, mais pas de menace » « Je ne tolère pas ces manières de faire, lance le ministre. Je crois l'avoir montré dans les différents conflits sociaux que j'ai eus à gérer. Que ce soit dans le contrôle aérien, à la SNCF ou ici avec le PDG d'une compagnie… Peu importe, c'est la même méthode pour tout le monde. Du dialogue, oui, mais pas de menace. » Les contrôleurs aériens justement, dont les grèves qualifiées de « récréatives » par Michael O'Leary ont un fort impact sur le trafic européen. Philippe Tabarot fustige la « grossièreté » et « la généralisation » faite à leur propos par le PDG de Ryanair. Ce dernier s'agace, entre autres, de la pratique de la « clairance », qui consiste pour les contrôleurs à gérer eux-mêmes leurs horaires de travail.

François Bayrou et le gouvernement visent de nouveau l'assurance chômage, objectif 4 milliards d'économies
François Bayrou et le gouvernement visent de nouveau l'assurance chômage, objectif 4 milliards d'économies

Le HuffPost France

time5 hours ago

  • Le HuffPost France

François Bayrou et le gouvernement visent de nouveau l'assurance chômage, objectif 4 milliards d'économies

POLITIQUE - Voici l'addition. Les partenaires sociaux sont invités par le gouvernement à dégager de 2 à 2,5 milliards d'euros d'économies par an en moyenne sur l'assurance chômage entre 2026 et 2029, dans le cadre de négociations dont il vient de fixer la feuille de route et qui sont déjà critiquées par les syndicats. Cette lettre de cadrage, envoyée vendredi par le Premier ministre François Bayrou et consultée ce samedi 9 août par l'AFP, propose d'ouvrir une négociation en ce sens et de parvenir à un accord d'ici le 15 novembre, avec l'objectif d'atteindre entre « 2 milliards d'euros et 2,5 milliards d'euros » d'économies par an en moyenne au cours des quatre prochaines années, « avec une montée en charge progressive ». Le but sera d'atteindre « a minima 4 milliards d'euros d'économies en régime de croisière à partir de 2030 », ajoute le document, confirmant des montants évoqués mi-juillet. Estimant qu' « il faut travailler plus », François Bayrou avait souhaité le 15 juillet que les partenaires sociaux ouvrent des négociations sur le sujet pour participer à l'effort budgétaire. Ce que souhaite Bayrou « La situation financière du régime de l'assurance chômage et la nécessité de travailler plus nombreux rendent nécessaire une évolution des règles de l'assurance chômage », écrit le Premier ministre dans sa lettre accompagnant le document de travail. Afin de « favoriser le retour rapide à l'emploi », le document précise qu'il faudra « modifier la durée minimale d'emploi et la période de référence nécessaire à l'ouverture d'un droit au chômage qui détermine la durée maximale d'indemnisation ». La France est « l'un des pays de l'Union européenne où les conditions d'indemnisation sont parmi les plus favorables et présente une durée maximale d'indemnisation plus élevée que la moyenne européenne », assure le Premier ministre. Dans le même objectif d'accélérer le retour sur le marché du travail, le document précise qu'il sera nécessaire de « renforcer les incitations » envers les personnes ayant conclu une rupture conventionnelle et d' « examiner l'opportunité d'adapter » les incitations de retour à l'emploi selon le niveau de rémunération et le montant de l'allocation. Le chef du gouvernement ajoute qu'il faudra en outre « intensifier l'effort réalisé pour le retour à l'emploi des séniors. « Totalement inadmissible » « C'est un saccage totalement inadmissible », a réagi le représentant de la CGT Denis Gravouil auprès de l'AFP. Le syndicaliste a dénoncé « un plan d'économies violent » qui touchera « les plus précaires, en allongeant la durée de travail nécessaire pour prétendre à l'ouverture des droits au chômage », mais aussi « les personnes en CDI qui ont perdu leur emploi en raison de la réduction de la durée d'indemnisation annoncée ». « Nous allons tout faire pour faire capoter ce projet, si ce gouvernement se maintient », a prévenu le cadre syndical. Lors de l'annonce de ce nouveau tour de vis sur l'assurance chômage, la numéro un de la CFDT, Marylise Léon, avait également qualifié ces pistes budgétaires de « carnage total pour les demandeurs d'emploi ». Cette nouvelle réforme intervient alors que les partenaires sociaux ont conclu un accord en novembre 2024, avec de nouvelles règles pour quatre ans, entrées en vigueur pour la plupart au 1er avril de cette année. Avant une réunion en intersyndicale le 1er septembre pour étudier les suites à donner aux annonces du Premier ministre, FO a déjà appelé à la « mobilisation et à la grève » et déposé un préavis du 1er septembre au 30 novembre. Les syndicats ont aussi lancé collectivement une pétition pour dire « non au budget Bayrou », signée par plus de 300.000 personnes, et une plateforme de « décodage » des mesures annoncées, qui sur l'assurance chômage dénonce une « nouvelle baisse drastique » des droits. Reste donc à savoir si ces négociations aboutiront, ou même si elles auront lieu. Faute de quoi le gouvernement reprendra la main et imposera ses règles. En juin 2024, une réforme portée par l'ancien Premier ministre Gabriel Attal, rejetée par les syndicats, prévoyait elle aussi de durcir les conditions d'accès et les règles d'indemnisation. Elle avait toutefois été suspendue en raison de la dissolution de l'Assemblée nationale.

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