
Après la découverte de 383 cadavres entassés dans un crématorium, deux hommes mis en examen au Mexique
Le parquet de l'État mexicain de Chihuahua (dans le nord du pays) a annoncé vendredi la mise en examen de deux hommes après la découverte fin juin de 383 cadavres entassés dans un crématorium de Ciudad Juarez. Il s'agit du propriétaire du crématorium et d'un employé, accusés de faits relatifs à l'«inhumation, l'exhumation et au respect des cadavres et des restes humains».
Les cadavres «empilés» sont vraisemblablement ceux de personnes décédées ces deux ou trois dernières années et dont les corps, embaumés, avaient été veillés par les familles et devaient être incinérés. Il avait d'abord dénombré 381 dépouilles, avant que deux autres ne soient trouvées.
Une vue de drone montre le crématorium dans lequel les autorités sont intervenues le 1er juillet
Jose Luis Gonzalez / REUTERS
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Le procureur de l'État, César Jauregui, a déclaré vendredi en conférence de presse disposer d'assez d'éléments pour identifier 27 cadavres. «Nous sommes en train de rechercher les familles (...) pour les informer», a-t-il dit, ajoutant que 148 corps supplémentaires avaient été examinés. Selon lui, les actuels responsables du crématorium ont perdu le contrôle sur le flux de dépouilles à traiter après la mort de l'ancien propriétaire.
Le Mexique, un pays durement touché par les actes du crime organisé, souffre depuis des années d'une crise de son système médico-légal, saturé par le nombre élevé de corps à traiter, le manque de personnel et les contraintes budgétaires.
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Après la découverte de 383 cadavres entassés dans un crématorium, deux hommes mis en examen au Mexique
Les cadavres «empilés» dans le bâtiment sont vraisemblablement ceux de personnes décédées ces deux ou trois dernières années. Le parquet de l'État mexicain de Chihuahua (dans le nord du pays) a annoncé vendredi la mise en examen de deux hommes après la découverte fin juin de 383 cadavres entassés dans un crématorium de Ciudad Juarez. Il s'agit du propriétaire du crématorium et d'un employé, accusés de faits relatifs à l'«inhumation, l'exhumation et au respect des cadavres et des restes humains». Les cadavres «empilés» sont vraisemblablement ceux de personnes décédées ces deux ou trois dernières années et dont les corps, embaumés, avaient été veillés par les familles et devaient être incinérés. Il avait d'abord dénombré 381 dépouilles, avant que deux autres ne soient trouvées. Une vue de drone montre le crématorium dans lequel les autorités sont intervenues le 1er juillet Jose Luis Gonzalez / REUTERS Publicité Le procureur de l'État, César Jauregui, a déclaré vendredi en conférence de presse disposer d'assez d'éléments pour identifier 27 cadavres. «Nous sommes en train de rechercher les familles (...) pour les informer», a-t-il dit, ajoutant que 148 corps supplémentaires avaient été examinés. Selon lui, les actuels responsables du crématorium ont perdu le contrôle sur le flux de dépouilles à traiter après la mort de l'ancien propriétaire. Le Mexique, un pays durement touché par les actes du crime organisé, souffre depuis des années d'une crise de son système médico-légal, saturé par le nombre élevé de corps à traiter, le manque de personnel et les contraintes budgétaires.


Le Parisien
2 days ago
- Le Parisien
Lille : après une agression envers l'un de ses praticiens, SOS Médecins suspend temporairement ses activités
Après une agression et des menaces de mort visant l'un de ses praticiens, SOS Médecins a décidé de suspendre temporairement ses activités à Lille ( Nord ). L'antenne lilloise de l'association a indiqué qu'elle fermait ses portes du 3 au 5 juillet 2025. « Cette décision fait suite à une profération de menaces de mort et une agression préméditée envers un des membres de notre association, à qui nous apportons notre soutien », a indiqué la structure sur son répondeur téléphonique. En temps normal, SOS Médecins accueille à Lille des patients 24h sur 24 et 7 jours sur 7 pour des urgences non vitales. Une vingtaine de médecins travaillent pour l'association. Par solidarité, l'antenne de Roubaix est également à l'arrêt, précise Ici Bleu Nord . Les faits remontent à mercredi dernier. Ce jour-là, un médecin exerçant au centre SOS Médecins de Lille a été violemment agressé par deux individus. Les deux hommes sont entrés dans le cabinet du praticien qui était en consultation avec une famille et deux enfants. « Ils ont expulsé cette famille manu militari. Ils ont insulté le médecin, l'ont frappé », a expliqué auprès de La Voix du Nord , un confrère, témoin de la scène. Les autres praticiens présents sur place sont intervenus, puis les deux hommes ont pris la fuite. « J'ai pris contact avec le médecin agressé pour l'assurer de notre soutien », a indiqué Jean-Philippe Platel, le président du conseil départemental du Nord de l'Ordre des médecins auprès de France 3 Hauts-de-France . « Aucun motif ne peut justifier un tel déchaînement de violences ! », a-t-il ajouté. Depuis le début d'année, 216 incidents ont été signalés par des médecins - jusqu'au 23 juin 2025, selon l'Ordre. Dans 81 cas, il s'agissait d' injures ou de menaces . « Ce sont souvent des patients qui perdent leur sang-froid pour une prise en charge qui ne leur convient pas, un refus de prescription, ou un temps d'attente jugé trop long », a expliqué le représentant du conseil de l'Ordre des médecins du Nord. Une seule agression physique avec coups et blessures a été recensée. Les autres incidents concernent des intrusions dans le cabinet, du harcèlement, des vols ou encore des usurpations d'identité. « On atteint des niveaux de violence insupportables », s'inquiète Jean-Philippe Platel. Par ailleurs, le conseil départemental du Nord de l'Ordre des médecins a indiqué qu'il se porterait partie civile « dès que les auteurs de l'agression auront été retrouvés ».


Le Parisien
2 days ago
- Le Parisien
Moins d'impôts, d'assurance maladie et d'immigration : que contient la grande loi budgétaire de Trump ?
Donald Trump enchaîne les succès, aux États-Unis comme à l'international. L'adoption au Congrès de sa « grande et belle loi » budgétaire , comme il l'appelle, s'ajoute à la liste de ses récentes victoires, comme le cessez-le-feu entre l'Iran et Israël ou l'accord sur les dépenses de l'Otan . Mais le président doit encore assurer le service après-vente : selon les sondages, sa loi est impopulaire chez les Américains, en raison de grandes coupes dans les aides sociales et des réductions fiscales accordées aux plus aisés. En voici les principales mesures. C'est le cœur de ce texte de près de 900 pages : pérenniser les baisses d'impôts massives pour les particuliers et les entreprises mises en œuvre en 2017 au cours du premier mandat de Donald Trump et qui expiraient à la fin de l'année. Autre promesse de campagne introduite : l'exonération d'impôts sur les pourboires et les heures supplémentaires, jusqu'en 2028. Le plafond de déduction des taxes locales et étatiques est lui quadruplé pendant cinq ans. Plusieurs centaines de milliards de dollars sont alloués à la lutte contre l'immigration , dont Donald Trump a fait la priorité absolue de son second mandat. Dans le détail, 46,5 milliards sont consacrés à la poursuite de la construction du mur à la frontière avec le Mexique, 45 milliards à la création de 100 000 places dans les centres de rétention pour migrants, ou encore 30 milliards alloués au recrutement de 10 000 agents supplémentaires de la police fédérale de l'immigration et au renforcement de la police aux frontières. Une nouvelle taxe sur les transferts d'argent effectués par les Américains à l'étranger a été créée. Cette taxe équivaut à 1 % du montant du transfert. Le Pentagone doit lui recevoir 25 milliards de dollars pour développer le « Dôme d'or » , bouclier antimissiles voulu par Donald Trump pour sanctuariser le territoire américain. Le ministère de la Sécurité intérieure disposera d'un nouveau fonds de 10 milliards de dollars pour octroyer des subventions aux États contribuant à l'application de la politique migratoire du gouvernement Trump et à ses opérations d'expulsion. Une partie du financement de ces dépenses massives repose sur des coupes sévères dans le programme public d'assurance santé dont dépendent des millions d'Américains aux faibles revenus, Medicaid, ainsi que dans l'aide alimentaire. Sont instaurées des restrictions et formalités nouvelles pour en bénéficier. Par exemple, une réinscription aux services est demandée tous les six mois au lieu d'une fois par an et 80 heures de travail mensuel, a minima, sont requises pour les adultes jusqu'à 65 ans, sauf exemptions. Selon le Bureau budgétaire du Congrès (CBO), chargé d'évaluer de manière non partisane l'impact des projets de loi sur les finances publiques, près de 12 millions d'Américains pourraient perdre leur assurance santé d'ici à 2034 (71 millions d'Américains dépendent de Medicaid), et 3 millions l'accès à la principale aide alimentaire du pays (sur 40 millions de bénéficiaires). Une disposition coupe pour un an le financement fédéral des centres de planning familial qui proposent des IVG. Le texte de loi revient sur de nombreuses incitations fiscales en faveur des énergies renouvelables et de solutions économes en énergie adoptées sous le mandat précédent de Joe Biden, en particulier dans l'éolien. Il supprime des aides fédérales pour les projets éoliens et solaires si leur construction n'est pas lancée dans les douze mois suivant l'adoption de la loi ou que leur mise en service n'intervient pas avant 2028. Le sénateur démocrate de l'Oregon, Ron Wyden, est allé jusqu'à qualifier cette mesure de « condamnation à mort » pour les industries éoliennes et solaires américaines. Il met fin à un crédit d'impôt de 7 500 dollars pour l'achat d'un véhicule électrique dès fin septembre, au lieu de 2032. À l'inverse, le charbon utilisé dans la production d'acier bénéficie désormais d'un dispositif fiscal avantageux. Les crédits pour le nucléaire, la géothermie ou encore le captage du carbone sont eux maintenus. Une disposition de la loi prévoit d'augmenter le plafond de la dette américaine de 5 000 milliards de dollars. Au total, le Bureau budgétaire du Congrès estime que cette « grande et belle loi » va creuser le déficit fédéral de plus de 3 300 milliards de dollars au cours des dix prochaines années. Des milliards seraient consacrés à la mission lunaire Artemis et à l'exploration de Mars. Selon des analyses indépendantes, les principaux bénéficiaires de la « One big beautiful bill » seront les ménages les plus aisés.