
« Les 4 Fantastiques : Premiers pas » nous a réconciliés avec Marvel
En plus de l'acteur qu'on voit partout cet été, la fantastique famille est complétée par Vanessa Kirby au sommet de sa forme en Femme invisible et mère invincible, Joseph Quinn aussi hilarant que charmant en Torche humaine, et Ebon Moss-Bachrach alias La Chose, qui arrive à nous émouvoir derrière son costume de pierre.
Dans cette nouvelle version de la BD de Stan Lee et Jack Kirby, les Quatre Fantastiques doivent sauver la Terre face à Galactus, un (très) grand méchant cosmique mangeur de planète, aidé d'une mystérieuse Surfeuse d'argent. Mais Reed et Sue Richards doivent en plus faire face à un autre défi : devenir parents.
Fini les nanars des années 2000 et l'overdose du MCU alambiqué de ces dernières années, Les 4 Fantastiques : Premiers pas renoue avec le film de super-héros feel-good, simple et efficace, pour notre plus grand plaisir. Même s'il marque le début de la phase 6 pour Marvel, aucune connaissance préalable du MCU n'est nécessaire pour se prendre au jeu. Et c'était tout le but de ce projet.
Une joyeuse séquence d'introduction rappelle même l'origin-story des Quatre Fantastiques pour les novices, et les fans des comics se réjouiront d'y apercevoir quelques ennemis, comme L'Homme-Taupe ou le Fantôme rouge et ses Super-singes.
Esthétique léchée
Mais ce résumé sert surtout à nous mettre dans l'ambiance rétrofuturiste du film. Car Les 4 Fantastiques : Premiers pas est un petit bijou d'esthétique. Le réalisateur Matt Shakman (WandaVision) a prêté une attention particulière aux détails. L'histoire se déroule dans une sorte de New York des années 60, en plein boom de la conquête spatiale. Pas besoin de NASA, les Américains ont la Future Foundation et les Quatre Fantastiques, capables de voyager dans le cosmos avec leur vaisseau Excelsior à faire pâlir d'envie Elon Musk.
Même s'il s'agit d'un monde alternatif, la carte de la nostalgie fonctionne : postes de télévisions vintage, appareils photos argentiques, ombre à paupières bleue et pull à chevrons, on s'y croirait. Sans parler de l'incroyable décoration tout en orange et chromé du QG des héros, où se passe une bonne partie du film.
Dans le penthouse, on entre dans l'intimité des superhéros en assistant à leurs dîners ou en voyant Mr. Fantastique avoir besoin de sa femme pour trouver où sont rangées ses affaires. Les dynamiques du couple, mais aussi fraternelles et amicales sont explorées, et interprétées avec brio. Mention spéciale pour le mignon robot HERBIE, qui fait partie intégrante de cette famille atypique.
Un Marvel feel-good
Sans rien enlever à leurs superpouvoirs, le film met l'accent sur les humains plutôt que les héros, d'ailleurs appelés par leurs vrais prénoms plutôt que par leurs pseudos. La personnalité de chacun des Quatre Fantastiques a le temps d'être creusée, ce qui manquait cruellement aux films des années 2000. Pedro Pascal joue le leader sans éclipser les autres. Joseph Quinn apporte notamment de la nuance à la tête brûlée Johnny Storm. Il livre, certes, les répliques les plus drôles mais brille aussi par son intellect et son rôle de tonton.
Plus qu'un film Marvel, Les 4 Fantastiques : Premiers pas est un film sur la famille. Le sujet de la maternité et de la parentalité est central à l'histoire, et le bébé Franklin Richards a de quoi faire fondre le cœur des spectateurs les plus hermétiques. On s'est même surpris à avoir les larmes aux yeux à plusieurs reprises. Il faut dire que l'émotion est renforcée par la musique de Michael Giacchino, le compositeur oscarisé pour la bande originale de Là-haut.
Loin des films sombres du MCU, Les 4 Fantastiques fait la part belle à la solidarité et à l'espoir d'un monde meilleur, avec des messages pas toujours très subtils mais qui ont le mérite de mettre du baume au cœur. Certains fans de Marvel trouveront peut-être le tout un peu facile, mais pour le commun des mortels, ça donne surtout envie de voir la suite. Et ça tombe bien, car après ces Premiers pas réussis, on retrouvera les quatre héros en 2026 dans Avengers : Doomsday (et Pedro Pascal en col roulé).
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