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Londres se joint aux nouvelles sanctions de l'UE contre le pétrole russe

Londres se joint aux nouvelles sanctions de l'UE contre le pétrole russe

Le Figaro5 days ago
Le Royaume-Uni a annoncé vendredi se joindre aux nouvelles sanctions contre le pétrole russe rendues publiques dans la matinée par l'Union européenne qui prévoient d'abaisser le plafond du prix du pétrole russe exporté.
«Nous frappons le cœur du secteur énergétique russe aux côtés de l'UE», a déclaré le chef de la diplomatie David Lammy dans un communiqué. «Ensemble, nous continuerons d'exercer une pression incessante sur Poutine, en asphyxiant son industrie pétrolière stratégique et en coupant le financement de sa guerre illégale en Ukraine.»
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France Travail visé par une cyberattaque qui concerne potentiellement 340 000 demandeurs d'emploi
France Travail visé par une cyberattaque qui concerne potentiellement 340 000 demandeurs d'emploi

Le HuffPost France

time26 minutes ago

  • Le HuffPost France

France Travail visé par une cyberattaque qui concerne potentiellement 340 000 demandeurs d'emploi

FRANCE - « Acte de cybermalveillance ». France Travail est victime d'un nouveau coup dur ce mercredi 23 juillet après avoir été victime d'une cyberattaque avant la mi-juillet, avec des risques pour des milliers de Français inscrits. Confirmant une information de BFMTV, France Travail (ex-Pôle Emploi) a confirmé ce mercredi à l'AFP avoir été informé dès le 12 juillet dernier « d'une action malveillante » sur un de ses services. Avec un risque de divulgation de données personnelles touchant potentiellement 340 000 demandeurs d'emploi. « Les données de 340 000 demandeurs d'emploi ont été consultées et seraient donc susceptibles d'être divulguées et exploitées de manière illégale », averti France Travail. En précisant que ces données personnelles sont les « nom et prénom, date de naissance, identifiant France Travail, adresses mail et postale », ainsi que les « numéros de téléphone » et le statut (radié ou inscrit). En revanche, l'opérateur public assure que les mots de passe et les coordonnées bancaires ne sont pas concernés. Dans ces circonstances, « il n'existe donc aucun risque sur l'indemnisation ou l'utilisation de données bancaires à des fins de vol des fonds sur les comptes des personnes concernées », assure également l'organisme. « Conformément à nos obligations en pareil cas, les personnes concernées ont été informées », est-il précisé. Un service « immédiatement fermé » Dans le communiqué transmis à l'AFP, France Travail indique aussi qu'une « première notification à la CNIL a été faite » e t qu' « une plainte auprès des autorités judiciaires a été déposée ». Cette nouvelle affaire ne risque pas d'arranger les affaires de France Travail, déjà ciblée en début d'année 2024 par une cyberattaque massive, où le risque de divulgation de données personnelles concernait alors 43 millions de personnes. Cette opération malveillante avait débuté par une « usurpation d'identité de conseillers Cap emploi ». Cette fois, le service concerné a été « rapidement » identifié comme « l'application Kairos permettant aux organismes de formation d'agir sur le suivi des formations des demandeurs d'emploi » et a été « immédiatement fermé », tient à rassurer le communiqué de France Travail. L'origine de l'activité anormale émane d'un compte « d'un organisme de formation basé dans l'Isère » qui a été .

«À défaut de soutenir nos vignerons, l'UE préfère subventionner leurs concurrents»
«À défaut de soutenir nos vignerons, l'UE préfère subventionner leurs concurrents»

Le Figaro

time2 hours ago

  • Le Figaro

«À défaut de soutenir nos vignerons, l'UE préfère subventionner leurs concurrents»

FIGAROVOX/TRIBUNE - Alors que la filière vin et spiritueux européenne est au bord du gouffre, qu'un plan massif d'arrachage et d'autorisation de distillation est prévu, Bruxelles finance à coups de millions d'euros nos concurrents sud-africains, pointe l'eurodéputée RN Anne-Sophie Frigout. Il fallait oser : nous avons appris ici au Parlement européen, en pleine crise viticole, que la Commission, à défaut de soutenir nos vignerons, subventionnait leurs concurrents. Alors que la filière vin et spiritueux européenne est au bord du gouffre, qu'un plan massif d'arrachage et d'autorisation de distillation est prévu, Bruxelles finance à coups de millions d'euros nos concurrents sud-africains. Serait-ce par amour pour des vins bercés par le soleil austral, dont les vignes furent jadis plantées par des huguenots ? Rien de tout cela : c'est encore une fois « l'inclusivité et la diversité » qui emportent la mise. À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Club Le Figaro Idées avec Eugénie Bastié En vertu d'un accord de libre-échange datant de 2002, l'Afrique du Sud bénéficie d'un contingent de plus en plus généreux : 35,5 millions de litres de vin sans droits de douane à l'origine, contre 119 millions prévus pour 2024. Un quasi quadruplement en deux décennies... Mais cela ne suffisait pas : voilà que la Commission débloque maintenant des subventions, restées gelées pendant plus de 20 ans, pour soutenir directement nos concurrents sud-africains ! Publicité Des financements qui, comme l'explique l'organisme professionnel South Africa Wine, visent à « stimuler une croissance inclusive, à ouvrir de nouvelles opportunités commerciales et à soutenir le développement de marques, d'exploitations agricoles, d'établissements d'enseignement et d'entreprises détenues par des Noirs. »10 millions seront ainsi consacrés au développement de ces entreprises ; et 5 millions pour la commercialisation et la distribution de vins. Peut-on espérer aussi un petit geste pour nos producteurs européens étranglés par l'effondrement de la consommation, les aléas climatiques, les taxes et normes et la pression d'une culture hygiéniste envahissante ? L'UE, engluée dans ses mauvais choix, doit rembourser sa dette COVID, financer son programme de défense et... veut soutenir la diversité à 12 000 km d'ici. Elle pourrait décider d'allouer une partie du fonds d'urgence de la PAC à la filière, ajuster son budget agricole à l'inflation pour le prochain cadre financier, mais non, nos vignerons peuvent attendre... La crise du vin, en effet, n'est pas que conjoncturelle ou économique : elle est civilisationnelle et en dit long sur notre époque, où les produits de multinationales déracinées se substituent à ceux de nos précieux terroirs. La crise est pourtant là, profonde et durable. En 2024 la production française a atteint son plus bas niveau depuis 1950, avec une chute de 23% par rapport à 2023 ; en 2025, 27.500 ha de vignes devraient être arrachées. En 60 ans les volumes de vin consommés ont chuté dans l'UE de moitié et de 60% pour la France. Nous aurions pu nous en réjouir à moitié, si celle-ci s'était accompagnée d'une baisse de la consommation d'alcool et de l'alcoolisme. C'est pourtant l'inverse : la France demeure l'un des plus gros consommateurs d'alcool d'Europe, et ce déclassement du vin s'est massivement reporté sur les bières, les spiritueux et les « prémix ». C'est en réalité le vin traditionnel, culturel, qui s'effondre, remplacé par des consommations plus industrialisées, plus fortes, plus nocives et déconnectées de notre modèle alimentaire. À lire aussi «Humainement, c'est extraordinaire» : ces Français ont décidé d'investir dans le vignoble bordelais pour le préserver La crise du vin, en effet, n'est pas que conjoncturelle ou économique : elle est civilisationnelle et en dit long sur notre époque, où les produits de multinationales déracinées se substituent à ceux de nos précieux terroirs, issus de siècles de savoir-faire. « Le vin, c'est la terre qui chante dans le verre », disait Jean Carmet. Hélas, la marque publicitaire est en voie de remplacer l'appellation d'origine contrôlée. Publicité C'est aussi, bien entendu, une filière essentielle à l'économie française : la viticulture représente 17% de la production agricole, constitue le 2e poste excédentaire à l'export après l'aéronautique et fait vivre 560.000 personnes, emplois directs et indirects confondus. Tout un modèle économique, culturel et civilisationnel vacille. Mais ici, en Bruxellie, on préfère détourner le regard, et s'engager pour la diversité et l'inclusivité aux quatre coins du globe. Une manière bien commode de masquer son impuissance à agir concrètement pour le quotidien des Français et des Européens.

Dans l'Eure, un site abandonné depuis plus d'un siècle a été racheté à Paris pour devenir « la Capitale du Cresson »
Dans l'Eure, un site abandonné depuis plus d'un siècle a été racheté à Paris pour devenir « la Capitale du Cresson »

Le Parisien

time4 hours ago

  • Le Parisien

Dans l'Eure, un site abandonné depuis plus d'un siècle a été racheté à Paris pour devenir « la Capitale du Cresson »

Il s'agissait de sécuriser l'alimentation en eau potable des Parisiens : en 1903, après les points de captage à Verneuil-sur-Avre (Eure) , la ville de Paris a acheté 12,78 ha à Cailly-sur-Eure comprenant des sources, une forêt et un terrain au bord de l'Eure. Seulement, à l'époque, le Conseil Municipal du village s'est opposé à la connexion au réseau et la Capitale n'a pas pu jouir de ces eaux fraîches et limpides. Le site est donc resté en l'état pendant plus d'un siècle… Il y a cinq ans, face à la disparition des commerces, des habitants ont fondé l'Association des Grandes cressonnières de Cailly-sur-Eure et se sont rapprochés des élus pour y développer un projet d'agritourisme. Objectif : faire de la commune « la Capitale du Cresson », plante qui fit la renommée de la région, déjà servie sur la table de Guillaume le Conquérant et Louis XIV. Après un long parcours administratif, juridique et politique, le Conseil Municipal de la ville de Paris a acté à l'unanimité la revente du terrain à l'Agglo Seine-Eure pour la somme de 300 000 euros. Le vendredi 11 juillet dernier, Bernard Leroy, le président de l'Agglo Seine-Eure, Éric Juhel, le maire de Cailly-sur-Eure et Olivier de Vregille, président de l'association, ont accueilli Audrey Pulvar, adjointe à la Mairie de Paris en charge de l'alimentation durable, de l'agriculture et des circuits courts, pour une visite sur le site. « Cette vente ne fut pas simple pour plusieurs raisons, même si on ne peut pas dire que Paris s'occupait beaucoup de l'entretien et de la préservation du domaine, a indiqué l'élue. D'abord, la ville devait s'assurer que les sources et la ressource en eau resteraient protégées et dans le domaine public. Que seraient préservés les aspects agricoles, paysagers et patrimoniaux. Que les cressonnières seraient exploitées en bio, car elles vont participer à la structuration de la filière d'alimentation durable. » « Et on a discuté avec le Conseil, car tous les partis politiques n'étaient pas forcément d'accord avec la volonté de la ville de Paris de céder une partie de son foncier. Finalement, la délibération a été votée à l'unanimité », a ajouté Audrey Pulvar qui a aussi spécifié qu'entre-temps, l'Agglo Seine-Eure est entrée dans l'association de coopération territoriale Agri Paris Seine qui comprend Nord Yonne, ville de Paris et Métropole Grand Paris, Hauts de Paris, la Seine-Saint-Denis, la Métropole Rouen Normandie et Le Havre Métropole. « Le but est de structurer les filières d'agriculture d'alimentation durable et prévoit une réciprocité entre les territoires producteurs et mangeurs avec notamment des investissements pertinents pour la transformation, la conservation et la distribution des produits. Ici, l'Agglo Seine-Eure et l'association nous ont présenté un dossier bien ficelé », assure l'adjointe à la Mairie de Paris. Ainsi, dans ce charmant village normand aux 242 âmes, « nous allons rétrocéder pour 230 000 euros à l'Association des Grandes Cressonnières du Cailly, annonce a déclaré Bernard Leroy, le président de l'Agglo Seine-Eure : les cressonnières avec trois bassins sur 1 200 m2 exploités par Éric Legendre, le Moulin des sources, le Moulin Sainte-Cécile et le Moulin blanc. Nous conservons la forêt, les coteaux et les sept sources pour le bien commun. Grâce à des investisseurs privés, sous deux ans, l'association va ouvrir ici un projet unique dans la région ». Projet que détaille Olivier de Vregille, président de l'Association des Grandes Cressonnières du Cailly : « Le site sera structuré autour de trois piliers. Le premier est la culture du cresson avec le seul professionnel de l'Eure dont une partie de la production pourra alimenter la restauration collective du département et aussi de la ville de Paris (130 000 repas par jour). Ensuite, après une importante réhabilitation, nous allons ouvrir un restaurant gastronomique avec le chef francilien Baptiste Renouard, une étoile Michelin à l'Ochre à Rueil-Malmaison. Enfin, nous allons lancer une école d'excellence d'agritourisme. »

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