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E-cigarettes : la FDA autorise Juul à vendre ses produits aux États-Unis

E-cigarettes : la FDA autorise Juul à vendre ses produits aux États-Unis

Le Figaro17-07-2025
Le fabricant américain de cigarettes électroniques Juul Labs a annoncé jeudi avoir reçu l'autorisation de l'Agence américaine des produits alimentaires et pharmaceutiques (FDA) de vendre plusieurs produits aux États-Unis, dont l'appareil lui-même et des capsules mentholées. «À la suite d'une rigoureuse évaluation des données, la FDA a décidé qu'une MGO (autorisation de vente, NDLR) pour le système Juul était +approprié pour la protection de la santé du public+, standard requis pour une autorisation», a indiqué l'entreprise dans un communiqué, précisant avoir fourni plus de 110 études scientifiques dans le cadre des demandes déposées en 2020.
Qualifiant ce feu vert d'«étape importante pour l'entreprise et pour les consommateurs», Juul a expliqué qu'il allait lui permettre de soumettre des demandes de commercialisation pour son nouveau système, le Juul2, et pour des arômes supplémentaires. Une porte-parole du ministère de la Santé a précisé que l'autorisation délivrée jeudi portait sur cinq produits: l'appareil lui-même et quatre capsules, soit deux arômes (tabac de Virginie et menthol) en deux dosages de nicotine chacun (3% et 5%).
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Le menthol est l'un des parfums les plus recherchés. Les cigarettes mentholées sont considérées comme une porte d'entrée dans le tabagisme, incitant notamment les jeunes à commencer à fumer. «La FDA a déterminé que les éléments fournis par l'entreprise (...) démontraient que ces produits spécifiques respectaient les critères légaux (...) pour commercialiser ces produits aux États-Unis», a-t-elle ajouté.
Selon elle, les données - issues notamment d'une étude avec cohorte pendant deux ans - ont montré «un taux élevé d'adultes» abandonnant «complètement» la cigarette traditionnelle pour passer aux produits de Juul (tabac de Virginie ou menthol). Mais, a-t-elle tempéré, une autorisation de vente ne signifie pas que ces produits sont sûrs ni qu'ils sont approuvés par la FDA, qui va «surveiller étroitement le respect des rigoureuses restrictions pour limiter l'exposition des jeunes aux opérations de marketing».
Juul a accepté en avril 2023 de verser 462 millions de dollars à six États américains et à la capitale Washington pour avoir ciblé les plus jeunes, et s'est aussi soumise à des restrictions de commercialisation. Quelques mois plus tôt, elle avait accepté de payer 438,5 millions de dollars à 34 États ou territoires américains. Plusieurs milliers de plaintes avaient été lancées à son encontre. L'entreprise a traversé une période difficile quand les autorités sanitaires américaines ont interdit en juin 2022 la vente de ses produits aux États-Unis, décision temporairement levée ensuite par une cour d'appel de Washington.
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Portés par un regain d'optimisme, les principaux indices européens avaient progressé ce lundi matin, avant de retomber dans la journée. Le très attendu accord entre l'Europe et les États-Unis ne suffisant pas à rassurer les investisseurs. Les Bourses mondiales évoluent sans entrain au lendemain de l'accord commercial noué entre l'Union européenne et les États-Unis, l'enthousiasme laissant place à la désillusion à mesure que les investisseurs digèrent les détails des annonces. Vers 12h00 GMT, la Bourse de Paris prenait quelque 0,11% et Milan 0,64%. Londres perdait 0,24% et Francfort 0,12%. À Wall Street, les contrats à terme des trois principaux indices laissaient présager d'une ouverture en légère hausse. Donald Trump et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen ont conclu dimanche en Écosse un accord douanier prévoyant que les produits européens exportés aux États-Unis seront taxés à 15%. Les Européens espèrent à ce prix éviter une escalade commerciale. «Les investisseurs aiment la certitude, et ils viennent d'en recevoir une bonne dose», l'accord commercial tant attendu «désamorçant ainsi des mois de menaces croissantes», commente John Plassard, responsable de la stratégie d'investissement chez Cité Gestion Private Bank. Publicité Mais il laisse déjà un goût amer. Le Premier ministre français François Bayrou a accusé l'Europe de se «soumettre» aux États-Unis, regrettant un «jour sombre». Pour le dirigeant hongrois Viktor Orbán, très critique de Bruxelles, Donald Trump n'a fait qu'une bouchée de la Commission européenne. Le Premier ministre espagnol, le socialiste Pedro Sánchez, a affirmé lundi qu'il «(soutenait)» l'accord commercial conclu la veille par les États-Unis et l'UE, mais «sans aucun enthousiasme». «Cela ressemble un peu à une capitulation», a quant à lui réagi Alberto Rizzi, analyste auprès du Conseil européen pour les affaires étrangères (ECFR). En face, l'Union européenne défend fermement son accord commercial. «Je suis 100% sûr que cet accord est meilleur qu'une guerre commerciale avec les États-Unis», a affirmé le commissaire européen Maros Sefcovic, qui a négocié durant des mois avec l'administration Trump. Les exportateurs européens redoutaient en effet l'instauration de taxes américaines de 30% dès le 1er août. «L'accord pourrait faire l'objet de pressions: les États membres de l'UE doivent encore l'approuver», rappelle Kathleen Brooks, directrice de la recherche chez XTB. La semaine sera également marquée par de nombreuses publications de résultats d'entreprises, d'indicateurs économiques mais aussi de décisions monétaires de banques centrales, dont celle de la Réserve fédérale américaine (Fed) attendue mercredi à l'issue d'une réunion de deux jours. Du côté des entreprises Si le secteur automobile européen a débuté la séance dans le vert, l'enthousiasme semble déjà retomber. L'accord commercial entre les États-Unis et l'UE marque certes une «désescalade» et se présente comme «une étape importante pour limiter la grave incertitude entourant les relations commerciales transatlantiques ces derniers mois», a salué lundi le lobby européen des constructeurs automobiles (ACEA). Mais la directrice générale de l'ACEA, Sigrid de Vries, a aussi pointé du doigt «l'effet négatif pour le secteur» de droits de douane à 15%. Ils coûteront «des milliards chaque année aux entreprises automobiles allemandes», a déclaré Hildegard Mueller, présidente de la fédération des constructeurs automobiles allemands VDA. «Bien que les droits de douane sur les voitures soient passés de 25 % à 15 %, la question reste de savoir si 15% sont suffisamment bas», interroge Kathleen Brooks. Vers 12h00 GMT à Francfort, BMW (-2,20%), Mercedes (-1,55%), Volkswagen (-2,00%) et Porsche (-0,62%) perdaient du terrain après avoir pourtant débuté la séance dans le vert. Même chose à Paris, Stellantis cédant 1,35%, et à Stockholm, avec Volvo en baisse de 0,24%. «Les actions de défense sont également en difficulté, après l'engagement de l'UE d'acheter du matériel militaire américain», relève Kathleen Brooks. Car en plus des droits de douane imposés aux produits européens, l'UE s'engage à 750 milliards de dollars d'achats d'énergie et à 600 milliards d'investissements supplémentaires aux États-Unis «ainsi qu'à acquérir du matériel militaire américain», note-t-elle. Vers 12h00 GMT, à Paris, Thales reculait de 3,12%. À Francfort, Rheinmetall cédait 1,67% et Hensoldt 3,15%. Saab perdait 2,82% à Stockholm et Leonardo 0,88% à Milan. Publicité L'incertitude n'a pas été totalement levée pour certains secteurs, les exportateurs de vins et spiritueux devant bénéficier d'une exemption mais attendant encore les détails. À Paris, le géant Pernod Ricard perdait 2,35% et Rémy Cointreau 2,71% vers 12h00 GMT. À Milan, Campari cédait 1,78%.

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