
Ukraine : avant le sommet Trump-Poutine, l'Europe appelle à faire pression sur Moscou
Les principaux dirigeants européens se sont dit dimanche convaincus que «seule une approche combinant une diplomatie active, un soutien à l'Ukraine et une pression sur la Fédération de Russie» pouvait réussir à mettre fin à la guerre entre l'Ukraine et la Russie.
«Nous saluons le travail du président Trump pour arrêter le massacre en Ukraine» et «sommes prêts à soutenir ce travail sur le plan diplomatique ainsi qu'en maintenant notre soutien militaire et financier substantiel à l'Ukraine, y compris par le biais des travaux de la Coalition des volontaires, et en maintenant et en imposant des mesures restrictives à l'encontre de la Fédération de Russie», ont indiqué ces dirigeants dans une déclaration signée par le président Emmanuel Macron, la présidente italienne du Conseil Giorgia Meloni, le chancelier allemand Friedrich Merz, le Premier ministre polonais Donald Tusk, le Premier ministre britannique Keir Starmer, la Présidente de la Commission européenne Ursula Von Der Leyen et le Président finlandais Alex Stubb en amont de la rencontre prévue vendredi entre Donald Trump et Vladimir Poutine en Alaska.
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Le Figaro
3 hours ago
- Le Figaro
Un rapport américain dénonce une «détérioration» des droits humains en Europe
Ce rapport gouvernemental pointe notamment de «graves restrictions» à la liberté d'expression en France ainsi qu'une recrudescence des actes antisémites. Les États-Unis déplorent la «détérioration» des droits humains dans de nombreux pays en Europe visant notamment les restrictions à la liberté d'expression, selon un rapport annuel très attendu du département d'État rendu public mardi. En Allemagne, au Royaume-Uni ou en France, le département d'État souligne que «la situation des droits humains s'est détériorée au cours de l'année» passée, selon ce rapport sur les droits humains dans le monde en 2024 qui est censé refléter les nouvelles priorités de politique étrangère du président américain Donald Trump. S'agissant de la France, le rapport cible notamment «des informations crédibles faisant état de restrictions graves à la liberté d'expression». Il y dénonce également une recrudescence des actes d'antisémitisme. Au Royaume-Uni, Washington s'inquiète d'une nouvelle loi sur la sécurité en ligne, qui doit servir à mieux protéger les enfants et avait suscité les vives critiques du réseau social X d'Elon Musk. Interrogée à ce sujet, la porte-parole du département d'État américain, Tammy Bruce, s'est refusée à citer des pays en particulier, mais, a-t-elle relevé, «la censure gouvernementale est intolérable dans une société libre». Publicité «Les gouvernements continuent de recourir à la censure, à la surveillance arbitraire ou illégale et à des lois restrictives contre les voix qui leur déplaisent, souvent pour des raisons politiques ou religieuses», a-t-elle dénoncé. Le vice-président américain JD Vance avait consterné les Allemands et, plus généralement, les Européens, lors d'un discours à Munich en février dans lequel il avait affirmé que la liberté d'expression «reculait» en Europe, et épousé les vues des partis comme l'AfD, récemment classé «extrémiste de droite» par les renseignements intérieurs allemands. Modifications de l'administration Trump Brossant un tableau de la situation des droits humains dans le monde, pays par pays, le rapport annuel du département d'État, qui heurte bien souvent nombre de gouvernements, est généralement publié au printemps. Mandaté par le Congrès américain, il est considéré par les experts comme faisant référence. Mais il a été en partie rédigé sous la précédente administration du démocrate Joe Biden, amenant le département d'État à l'amender et le restructurer afin d'y intégrer les priorités de l'administration Trump, par exemple contre les politiques favorisant les programmes de diversité ou encore l'avortement. «Les rapports de cette année ont été simplifiés afin d'être plus utiles et accessibles sur le terrain et par les partenaires, et afin de mieux répondre au mandat législatif sous-jacent et de s'aligner sur les décrets de l'administration», peut-on y lire. Des élus de l'opposition démocrate, ainsi que des ONG, se sont inquiétés que le rapport ne dresse pas un tableau sincère des violations des droits humains dans le monde. «Les mesures prises par l'administration Trump pour édulcorer et politiser ces rapports compromettent leur objectif même et nuisent à la crédibilité du département d'État lui-même», a fustigé la semaine dernière le sénateur démocrate Chris Van Hollen, selon un communiqué. L'Afrique du Sud et le Brésil visés Ainsi, s'agissant du Salvador, proche allié de l'administration Trump, le département d'État assure n'avoir «pas d'informations crédibles faisant état d'abus significatifs des droits humains». Le Salvador est notamment pris à partie par nombre d'ONG pour sa guerre sans merci contre les «maras», les gangs qui terrorisaient la population, ainsi que le Centre de confinement du terrorisme (Cecot). Les États-Unis avaient expulsé vers le Salvador plus tôt cette année des centaines de Vénézuéliens, détenus dans cette prison de haute sécurité et qui y ont fait part d'abus. À l'inverse, le gouvernement américain tire à boulets rouges sur deux pays avec qui il entretient des relations très tendues, l'Afrique du Sud et le Brésil. «La situation des droits humains en Afrique du Sud s'est considérablement détériorée au cours de l'année», relève Washington, qui estime que Pretoria «a franchi une étape très inquiétante vers l'expropriation des Afrikaners et de nouvelles violations des droits des minorités raciales dans le pays». Le président américain a dénoncé avec virulence cette récente loi qui vise à faciliter la redistribution des terres, héritée de l'apartheid, l'ex-régime de la minorité blanche. Publicité Quant au Brésil, le département d'État y dénonce le fait que les tribunaux «ont pris des mesures excessives et disproportionnées pour porter atteinte à la liberté d'expression (...) et au débat démocratique en restreignant l'accès aux contenus en ligne jugés 'nuisibles à la démocratie'», selon le rapport. Le juge de la Cour suprême brésilienne, Alexandre de Moraes, est visé par de multiples sanctions américaines.


Le Figaro
4 hours ago
- Le Figaro
Marco Rubio et Sergueï Lavrov se sont entretenus avant la rencontre de leurs deux présidents en Alaska
Les deux chefs de la diplomatie russe et américaine se sont chacun engager à faire la rencontre entre Donald Trump et Vladimir Poutine «un succès». Le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio s'est entretenu mardi au téléphone avec son homologue russe Sergueï Lavrov afin de préparer le sommet entre les dirigeants américain Donald Trump et russe Vladimir Poutine en Alaska vendredi, a indiqué sa porte-parole. «Les deux parties ont confirmé leur engagement à faire de cet événement un succès», a déclaré Tammy Bruce aux journalistes, en soulignant que le sommet a lieu «à la demande» du président russe. Peu avant, interrogé lors d'une émission de radio, le secrétaire d'État américain avait réfuté toute allusion selon laquelle le sommet serait une récompense faite au dirigeant russe, accusé de crimes de guerre en Ukraine. Publicité «Une réunion n'est pas une concession» Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé mardi que cette rencontre était une «victoire personnelle» pour le dirigeant russe, tout en soulignant que Kiev excluait tout retrait de ses forces dans l'est de l'Ukraine dans le cadre d'un possible accord de paix. «Les gens doivent comprendre que, pour le président Trump, une réunion n'est pas une concession», a déclaré Marco Rubio disant qu'il s'agissait pour le président américain «de regarder cet homme dans les yeux» afin de prendre une décision. «Le président se dit : je dois regarder ce type assis en face de moi. J'ai besoin de le voir en face-à-face. De l'entendre. J'ai besoin de l'évaluer en le regardant», a-t-il dit. La rencontre entre Donald Trump et Vladimir Poutine se déroulera a priori sans Volodymyr Zelensky, suscitant des inquiétudes quant à la possibilité d'un accord aux dépens de l'Ukraine.


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