
Mercato : Chemsdine Talbi officialisé à Sunderland, Simon Adingra en approche
Sunderland frappe fort pour son retour en Premier League. Comme annoncé, l'attaquant de 20 ans Chemsdine Talbi a signé chez les Black Cats, en provenance du Club Bruges. Le club a officialisé son arrivée ce mercredi, pour une durée de 5 ans et un montant non divulgué mais estimé autour de 20 millions d'euros. Cette saison, le Belgo-Marocain a inscrit 7 buts et délivré 4 passes décisives, toutes compétitions confondues, avec son club formateur.
Après Reinildo et Talbi, l'attaquant ivoirien Simon Adingra devrait lui aussi rejoindre Sunderland cette semaine, pour près de 24 millions d'euros, bonus inclus. D'après Sky Sports, le joueur de 23 ans est déjà arrivé sur place et passe sa visite médicale ce mercredi. L'ailier ivoirien, apprécié notamment pour sa vitesse et ses qualités de dribbleur, s'est révélé à Brighton lors des deux dernières saisons. Il faisait partie des 5 nommés pour le trophée de meilleur joueur africain de l'année 2024.
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Mercato : Sunderland a approché Bilal El Khannouss (Leicester)
Les Anglais, promus en Premier League, se sont rapprochés de l'international marocain Bilal El Khannouss, qui évolue à Leicester City en Championship, dans l'espoir de finaliser un transfert cet été. Petit à petit, Sunderland poursuit son ambitieux recrutement dans l'espoir de se maintenir en Premier League la saison prochaine. Les dirigeants anglais, menés par Florent Ghisolfi, ont approché Bilal El Khannouss (21 ans) ces derniers jours. Sous contrat jusqu'en 2028 avec Leicester City, l'international marocain (22 sélections) ne souhaite pas évoluer en Championship (D2 anglaise). Sunderland semble avoir une longueur d'avance, mais certains clubs ont pris des renseignements également, dont Monaco (en cas de départ d'un joueur offensif) et West Ham.

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Tim Merlier, sprinteur fabuleux et homme simple avec l'héritage en mémoire
Compagnon de la fille de Frank Vandenbroucke, le sprinteur belge, vainqueur de sa deuxième étape hier sur ce Tour, vit et respire le vélo au sein de la famille de l'ancien champion disparu en 2009. Comme par procuration. Dans une petite maison blanche à la sortie de Ploegsteert, tout proche de la frontière française, bat le coeur d'une partie de l'histoire du cyclisme belge. Au bout de la rue, on aperçoit par temps clair le haut du beffroi d'Armentières. On est en pleine Flandre occidentale néerlandophone mais on y parle le français car cet endroit fait partie d'une enclave linguistique comme il y en a quelques-unes en Belgique. Souvent, on aperçoit le maillot de champion d'Europe rouler dans le coin, le long de la Lys. Tim Merlier s'arrête dans cette petite demeure chez Jean-Jacques et Chantal, les parents de Frank Vandenbroucke. Il y a six ans, il rencontre Cameron, leur petite-fille, qui a longtemps vécu chez eux après le décès de son père. Ici, on l'appelle Tim, mais on tient à la prononciation flamande « Merlire ». Il est devenu l'enfant de la famille. Le vélo, une histoire de (belle)-famille Quelques jours avant le départ du Tour, le sprinteur de 32 ans est venu dîner à la maison avec Cameron et le petit Jules, âgé de deux ans. « J'essaie de ne pas le déranger en parlant toujours de vélo mais dans notre famille, c'est difficile d'y échapper, rigole Jean-Jacques. Je me souviens de Cameron quand elle m'a annoncé sa rencontre avec lui sur un cyclo-cross : "Papy, j'ai rencontré un garçon, mais bon il est cycliste." C'était inévitable chez nous. » Il y a encore six ans, Tim Merlier ne s'imaginait pas faire une carrière sur route. Son hiver était consacré au cyclo-cross et l'été, c'était plutôt relâche. Mais René De Clercq, le frère de Mario, star du cyclo-cross dans les années 90, trois fois champion du monde, l'a découvert lors du Tour du Brabant flamand en Espoir et l'a vu batailler pour la... 18e place. « Je n'ai jamais vu quelqu'un sprinter comme ça », lâcha-t-il alors à son frère. Celui-ci lui confirma, quelques jours plus tard, que ce Tim Merlier méritait peut-être d'avoir sa chance sur la route. Il s'entraînait alors avec Angelo De Clercq, le fils de Mario, et Massimo Van Lancker, le fils d'Eric, ancien champion des années 80 et 90. Mais il n'avait pas imaginé changer quoique ce soit à cette vie, à ses attaches à Wortegem près de Waregem où il a toujours vécu, dans le petit café Sint-Arnoldus't Pleintje tenu par sa mère, désormais devenu le lieu de rendez-vous de ses supporters qu'il retrouve parfois pour fêter ses victoires. Et il en a à fêter. Hier, il a engrangé la 62e de sa carrière, loin devant Jasper Philipsen (54) et Wout Van Aert (50). « Mais ça ne change rien à sa vie, raconte Jean-Jacques Vandenbroucke toujours aussi passionné. C'est un garçon tellement simple, il écoute bien plus mes conseils que ne le faisait Frank à l'époque. » Au-dessus du bar de la cuisine, trône un portrait de Frank Vandenbroucke, champion disparu à 34 ans (le 12 octobre 2009). Un souvenir auquel Tim Merlier ne peut échapper. Chaque année, en juin, il participe à la cyclosportive « VDB for ever » en hommage au père de sa compagne. « Il nous pose des questions sur Frank, poursuit Jean-Jacques. Parfois quand il voit le petit Jules trotter, il rigole en disant que ça serait bien qu'il ait à la fois sa pointe de vitesse et le moteur du grand-père. » Naissance d'un sprinteur redouté et aimé Son parcours n'a pas toujours été aussi linéaire. Au début de la saison 2019, il s'était retrouvé sans équipe alors que Nick Nuyens, le patron de Verandas Willems-Crelan en conflit avec Wout Van Aert, avait mis la clé sous la porte. « Les frères Roodhooft (Philip et Christoph) l'avaient récupéré chez Coredon (devenu Alpecin) au mois de mai seulement, se souvient Chantal Vandenbroucke, il ne leur coûtait pas beaucoup d'argent. » Tim Merlier était censé alors se glisser dans la peau de poisson-pilote pour Jasper Philipsen. Au bout d'un mois, il remportait un sprint royal à Bruges sur la semi-classique Elfstedenronde devant Fabio Jakobsen et le Limbourgeois, une semaine avant de décrocher le titre national devant Timothy Dupont, Wout Van Aert et Philippe Gilbert. « Tim n'était pas habitué à être au centre de l'attention, il a dû apprendre à parler devant les micros, sourit Jean-Jacques Vandenbroucke. Jusque-là, on ne faisait pas attention à lui, c'était juste un cyclo-crossman de deuxième zone. Il était sélectionné en équipe nationale mais il ne faisait jamais mieux qu'une 5e ou 6e place sur les Coupes du monde. » Toujours en quête de héros flandriens, le public flamand s'est pris de passion pour ce garçon qui sortait (presque) de nulle part. « Parce qu'il colle à l'image qu'on se fait des champions flandriens, soutient son voisin Hugo Coorevits, ancien journaliste au quotidien flamand Het Nieuwsblad. Il est simple et vient de ce peuple de terriens qui se bat avec ses armes pour réussir. Il coche toutes les cases. » C'est sans doute aussi pour cette raison qu'il continue à écouter les conseils de Jean-Jacques Vandenbroucke qui l'appelle deux fois par jour, le matin à 9 heures avant sa sortie d'entraînement et en début de soirée pour connaitre le déroulement de sa journée. Et si par malheur il ne répond pas, le grand-père contacte sa petite-fille Cameron avec inquiétude. « Tim est à l'écoute, bien plus que ne l'était Frank, rigole-t-il. Mais c'est surtout quand Patrick (Lefévère) est entré dans le jeu en l'embauchant en 2023 alors qu'il avait Fabio Jakobsen dans son équipe qu'il a changé de dimension. » Sa timidité devant les micros tranche avec son caractère bien trempé au sein de l'équipe Soudal-Quick Step où il apparaît comme le modérateur, « celui qui est toujours optimiste, qui remonte le moral à tout le monde, confie un membre du staff. Vu de l'extérieur, il n'y paraît peut-être pas mais c'est lui, le moteur de la vie de l'équipe. » À lire aussi Van der Poel lance la rébellion Privé d'Almeida, que perd Pogacar ? «Chez les puncheurs, Vauquelin commence à arriver au meilleur niveau mondial» Qui est le meilleur poisson-pilote ?


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Les Bleues décrochent le bronze en battant la Belgique en petite finale de l'Euro U18
Jamais vraiment inquiétées par des Belges qui ont résisté pendant un quart-temps, les Bleues ont décroché le bronze ce dimanche en s'imposant en petite finale de l'Euro U18 (72-47). C'est la cinquième médaille consécutive pour la France dans cette compétition. Stoppées par l'Espagne en demi-finales, les Bleues ont parfaitement réagi ce dimanche en remportant la petite finale de l'Euro U18. Après avoir concassé tous leurs adversaires - sauf l'Espagne - depuis le début du tournoi, elles n'ont laissé presque aucune chance à la Belgique (72-47), qui a tenu un quart-temps avant de laisser la France s'envoler vers la médaille de bronze. Les Françaises ont surtout dominé dans la raquette, où Alicia Tournebize (19 points, 12 rebonds) et Lana Bentoumi (11 points, 11 rebonds) ont pu s'exprimer. Les Belges ont également été très maladroites (21 % au tir) à l'image de Jada Lynch (1 point à 0/7 au tir), la fille de la tenniswoman Kim Clijsters. Pas de deuxième titre d'affilée Titrée en 2024, la France enchaîne tout de même un cinquième podium consécutif dans cette catégorie à l'Euro. Leur couronne sera récupérée par l'Espagne ou la Finlande, qui s'affrontent en finale dimanche soir (20h30).