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Malgré deux grains de sable et le bourdonnement des frelons de la Visma, Pogacar reste inébranlable

Malgré deux grains de sable et le bourdonnement des frelons de la Visma, Pogacar reste inébranlable

L'Équipe18 hours ago
Tadej Pogacar et Jonas Vingegaard se sont neutralisés dans le final de l'étape du Massif central, mais le champion du monde a laissé le Maillot Jaune à Ben Healy, ce qui l'arrange, et Simon Yates a remporté l'étape pour les Visma.
On serait bien restés là-haut, sur le plateau magnifique de la Croix Saint-Robert, avec les vaches en estive, un sanctuaire de calme au milieu des reliefs bedonnants et moelleux de la chaîne des Puys, un repos visuel avec ces couleurs douces, le jaune des herbes brûlées par l'été, le mauve, le bleu des fleurs sauvages, le beige des troupeaux.
Mais le Tour de France ne s'arrête jamais, avec sa fureur, son bariolage, son avancée inéluctable et la journée de lundi, furieuse malgré son cadre de paix, n'allait pas y déroger. Il nous faut nous aussi ruminer, mais c'est sur l'état du duel entre Tadej Pogacar et Jonas Vingegaard après cette étape du Massif central et au bout de cette première partie du Tour de France.
Les Visma s'agitent, Pogacar inébranlable
Le champion du monde en sort sans égratignure, avec même 1'17'' d'avance et sans que son rival n'ait jamais pu le mettre en difficulté. Lundi encore, Pogacar est resté inébranlable, malgré le bourdonnement autour de ses oreilles des « Frelons » de Visma, qui ont essayé de le mettre sous pression. Il a même pu laisser le Maillot Jaune à Ben Healy pour s'économiser un podium et du temps de récupération, une bonne opération alors qu'il y avait plus de 3 h 30'de transfert lundi soir jusqu'à Toulouse pour la première journée de repos.
Dans ce tableau presque parfait, deux grains de sable potentiels pour la suite, l'un sûr, l'autre à confirmer. Au lendemain de l'abandon de Joao Almeida, les UAE ont également dû faire sans Pavel Sivakov, malade et relégué sur le banc de touche dans le gruppetto, et il vaudrait mieux pour eux que le Français se retape, sinon la brigade pour la haute montagne sera un brin légère, d'autant que les autres ont déjà beaucoup bossé pour compenser. Lundi, Nils Politt, Tim Wellens, surtout, ont travaillé comme des mules, alors que le soutien dans le final de Jhonatan Narvaez et Adam Yates a été évanescent.
Un nul qui dessine la limite de Vingegaard
L'autre motif de bougonnerie pour Pogacar pourrait être son incapacité à décoller Vingegaard de sa roue, un constat pour l'instant sans incidence mais qui doit chatouiller son amour-propre. Rien ne dit qu'il ne sera pas en mesure de déposer son adversaire dans les Pyrénées, sur des pentes bien plus raides et longues, mais lundi, il a placé une attaque à environ 1,5 km de la ligne, sans plus de résultat qu'à Rouen ou à Mûr-de-Bretagne. Il n'a pas persévéré car après tout, ce n'est pas à lui d'attaquer, mais plutôt à Vingegaard.
Ce dernier pourra se réconforter de n'avoir rien perdu dans la rampe du puy de Sancy, mais ce match nul dessine également sa limite, puisqu'il n'a rien pu faire de plus.
Son équipe avait pourtant tout fait pour lui préparer le terrain. Elle avait placé deux pions dans l'échappée, Simon Yates et Victor Campenaerts, au cas où, et Matteo Jorgenson avec pour mission d'isoler Pogacar dans le final. L'Américain a attaqué à quatre reprises, dans une partie non répertoriée mais très difficile au-dessus de Murol, à une vingtaine de bornes de l'arrivée, puis dans le col de la Croix Saint-Robert, dernière ascension avant la montée finale, et à chaque fois, le Slovène a bondi dans sa roue.
Les Jaune et Noir ont même essayé de le harceler dans les descentes, ce qui ne lui plaît pas en général - il leur avait reproché lors du Critérium du Dauphiné -, une manière de mener la guerre psychologique.
On ne peut donc pas les accuser d'un manque d'initiative, mais tous ces efforts ne servent à rien si leur leader n'est pas en mesure d'attaquer Pogacar, sinon à grappiller quelques secondes aux suivants, comme Remco Evenepoel ou Kévin Vauquelin, qui a pris lundi un petit éclat dans les derniers toboggans.
Ils se « consolent » avec la victoire d'étape, puisque Simon Yates a été le plus fort à l'avant, où il a démarré au pied de l'ascension du Mont-Dore, à 3,5 km du but, mais sont-ils là pour cela ? On ne crache pas sur une victoire dans le Tour, certes, mais change-t-elle la carrière du Britannique, améliore-t-elle le prestige de sa formation, alors qu'on pensait qu'ils allaient jouer serré autour d'un seul et unique objectif, la victoire finale ?
Devant les favoris, une féroce bataille à l'avant avec l'étape pour Yates et le Jaune pour Healy
La neutralisation des deux favoris a en tout cas permis une bataille féroce et sublime à l'avant, entre une trentaine d'éléments au départ, puis beaucoup moins à mesure que les 4 500 m de dénivelé étaient avalés. On y a ainsi vu un Lenny Martinez bien plus en cannes et plus inspiré qu'en début de Tour, qui est allé gober les points du classement du meilleur grimpeur et a revêtu le maillot blanc à pois rouges à l'arrivée.
Il faudra voir si l'aventure peut continuer, ce dont on doute pour l'instant, car la concurrence va être rude, notamment avec Pogacar, et parce que le grimpeur français a vite été sec quand les plus forts ont enclenché lundi, Ben O'Connor puis Quinn Simmons qui ont tout fait exploser à une trentaine de kilomètres du terme. Ils furent vite relayés par ce monstre de Ben Healy, qui jusque-là avait été bien épaulé par ses deux équipiers Harry Sweeny et Alex Baudin.
L'écart naviguait au-delà des 5 minutes avec le groupe des favoris, et l'Irlandais pouvait donc lorgner le Maillot Jaune. Il se lança dans cette nouvelle quête et écrasa les pédales dans l'ascension de la Croix Saint-Robert, qu'il mena tout le long, tout seul, sans rien demander à qui que ce soit.
Cela l'élimina de la course à la gagne (3e), face à des coureurs aussi coriaces que Michael Storer, O'Connor, Thymen Arensman (2e) et Simon Yates, mais le punk d'EF, grand personnage de la première semaine, a bien fait de sacrifier le reste pour le paletot, qu'il peut espérer porter jusqu'aux Pyrénées, jeudi. Jusqu'à Hautacam, où Tadej Pogacar et Jonas Vingegaard se livreront à nouveau bataille.
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L'Équipe

time7 minutes ago

  • L'Équipe

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Sixième du général, maillot blanc pendant une journée et personnage phare de ce début de Tour de France côté français, Kévin Vauquelin est revenu ce lundi lors de la journée de repos sur sa première semaine très chargée en termes d'émotions. Sa première semaine « C'est en courant pour la gagne que je me suis retrouvé en très bonne place pour le général » « Non, je n'y aurais pas cru (si on lui avait prédit ses résultats en première semaine). J'espérais faire un bon début de Tour, on visait les victoires d'étape avec l'équipe et finalement, tout s'est un peu bousculé. À la jambe, sur des parcours un peu punchy, j'ai vu que j'étais dans les 10-15 premiers. Il fallait saisir ces opportunités. C'est en courant pour la gagne que je me suis retrouvé en très bonne place pour le général. C'était du bonus. J'avais à coeur d'arriver sur mes terres, en Normandie, chez mes parents, avec aucun regret sur le déroulement de la première semaine et c'est ce qu'il s'est passé. J'ai été très satisfait des sensations. Physiquement, ça va vraiment bien. Les courses d'avant (Tour de Suisse, 2e du général, et les Championnats de France, 2e du chrono, 3e de la course en ligne) m'ont permis d'être encore mieux. Là, sur la première journée de repos, la fatigue se fait un peu ressentir. Les jambes étaient un peu dures et fatiguées hier (dimanche, au Mont-Dore), le corps est un peu vide. Il s'est passé beaucoup de choses émotionnellement et physiquement. Il faut réussir à gérer la récupération. » La suite du Tour et le regard des favoris « Si ça va moins bien un jour, je déciderai peut-être de me relever » « Je vais courir pour gagner une étape et on verra ce que ça donnera. Aujourd'hui, je suis encore peut-être trop proche au général (6e à 2'26 de Ben Healy et 1'57 de Tadej Pogacar) pour pouvoir jouer. Le parcours va être difficile maintenant, il y a aussi un chrono en col (la 13e étape entre Loudenvielle et Peyragudes vendredi). Si ça va moins bien un jour, je déciderai peut-être de me relever et ensuite, j'aurais peut-être ma carte dans les échappées. Les opportunités seront relativement rares dans les prochains jours. Jouer les premiers rôles, c'est toujours une bonne spirale. Ça permet d'être plus exigeant, d'être plus légitime pour le placement. Hier (dimanche), je me suis battu jusqu'au bout parce que j'étais troisième du général. Quinzième, je n'aurais peut-être pas fait le même effort. On verra comment vont récupérer les jambes. Je profite des jambes au jour le jour car je ne sais pas quand ça va s'arrêter. On a un objectif, et on ne l'a toujours pas atteint : c'est une victoire d'étape. Avec moi mais aussi tous les équipiers. Faire top 10 du général sur le Tour de France, c'est énorme, c'est une course tellement exigeante... 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Je pense à Anthony Delaplace, à Maxime Bouet et Laurent Pichon, qui sont maintenant directeurs sportifs, Amaury Capiot ou Arnaud Démare, qui ont un peu plus d'expérience, ils me disent de croire en moi, que ce que je fais n'est pas rien. Ils m'ont poussé à être très exigeant avec moi-même. Maintenant, je leur dis ''faites-moi confiance''. Depuis un an et demi, je vois que mes coéquipiers sont vraiment dedans et impliqués, qu'ils sentent qu'il y a quelque chose à jouer. Ça commence en stage, il faut montrer l'exemple, le travail, c'est ça le rôle d'un leader, de travailler encore plus dur quand on a des ambitions. » La relation avec le public « Ce sont eux qui me poussent, qui font que j'en suis là à la première journée de repos » « Je crois que j'ai toujours été un peu showman. Quand on n'a pas les caméras braquées sur nous, on ne le voit peut-être pas, mais ça a toujours été ça. C'est juste que je profite au maximum. Parce que j'ai été sur le bord de la route, j'ai vécu des moments moi aussi du Tour, un chrono sur le bord, et quand tu as un coureur qui te prête attention... Ce sont ces moments-là que tu veux voir, c'est pour ça que tu es venu, tu veux les voir réagir. Quand j'arrive à réagir à une pancarte avec mon nom dessus et que les enfants crient mon nom, je sais qu'ils vont se coucher le soir avec des étoiles plein les yeux parce que je leur ai prêté attention. C'est ce que je veux donner à la foule. Ce sont eux qui me poussent, qui font que j'en suis là, à la première journée de repos. C'est ma manière de les remercier. Plus que des mots, ce sont des gestes, comme donner un bidon, signer un truc, faire une photo... C'est une ambiance stade du foot où il faut donner, car eux donnent. »

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time18 minutes ago

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Alors que la compétition s'est achevée dimanche sur un titre pour le Landais Sam Piter, Laurent Peyrondet, le maire de Lacanau et président de l'Office de tourisme de Médoc-Atlantique, dresse le bilan d'une «très belle semaine». Quel bilan vous faites de cette 44e édition du Caraïbos Lacanau Pro ? Laurent Peyrondet : Concernant la compétition en elle-même, cela a été un peu compliqué parce qu'on n'a pas eu des vagues incroyables. Dimanche, heureusement, il y en avait suffisamment pour terminer mais quand on voit ce qu'on a eu les trois mois avant ou même le lendemain, c'est un peu frustrant. Mais c'est la nature, c'est comme ça, il faut s'adapter. Ce n'est pas la seule compétition au monde qui rencontre ce type de difficultés. Cela n'a pas empêché les surfeurs d'être très contents. Et puis cela nous a permis de lancer idéalement la haute saison touristique. On a eu un monde de fou pendant la semaine et sur le week-end du 14 juillet, c'était juste incroyable. Le changement de date a-t-il permis d'attirer plus de monde qu'en août ? Non, pas plus qu'au mois d'août, mais sur cette période de la première quinzaine de juillet, toujours compliquée, cela nous a permis de démarrer beaucoup plus fort. On ne sera jamais au taux d'occupation du mois d'août, qui est au sommet partout en France, mais cela nous a permis de faire venir une clientèle peut-être différente, plus métropolitaine et girondine. D'autant plus que la météo nous a bien aidés. Cela a été beaucoup plus facile de loger ceux qui s'intéressent au surf ainsi que nos partenaires, à des tarifs un peu moindres. Cela a été une très très belle semaine pour tout le monde, et on peut s'en féliciter. Nous restons plus que jamais une station très attractive et de décaler le Lacanau Pro en juillet ne fait que renforcer cela. Le titre olympique de Kauli Vaast n'a pas amené un gros engouement vers le surf. Laurent Peyrondet Publicité Estimez-vous aussi qu'il y a eu un effet JO 2024, avec le titre olympique du Français Kauli Vaast qui aurait engendré plus d'intérêt ? L'effet est bien moindre que celui qu'on a connu en sortie de crise Covid, où il y a eu un gros engouement pour les sports de glisse, en particulier pour le surf, dans notre commune. Aujourd'hui, nous disposons d'une vingtaine d'écoles de surf, ce qui constitue une belle activité économique, mais le titre olympique de Kauli Vaast n'a pas amené un gros engouement vers le surf. On se maintient avec une activité très importante mais je ne pense pas que l'on puisse parler d'effet JO. Est-ce que le succès rencontré à cette nouvelle date peut vous donner d'autres ambitions, comme celle d'intégrer le World Championship Tour à court ou moyen terme ? Je suis très heureux déjà de pouvoir maintenir cette compétition, qu'on n'a pas laissée mourir car elle fait partie de l'ADN de la ville depuis 1979. Je ne serai pas le fossoyeur du Lacanau Pro. En juillet, on a réussi à mobiliser plus de partenaires tout en créant des événements pour eux sur le site de la compétition. Donc ce changement de date est une réussite. Après, c'est vrai que depuis 2-3 ans, je travaille pour le retour du WCT en France. Je ne parle pas bien sûr à la place des élus régionaux, mais quand on regarde ce que rapporte aujourd'hui le tourisme, et en particulier les sports de glisse sur le territoire de Nouvelle-Aquitaine, mais aussi en Bretagne où l'activité s'est beaucoup développée ces dernières années, il faudrait que les pouvoirs publics prennent conscience que ne plus avoir qu'une compétition professionnelle de surf en France professionnelle est une aberration. Et pour tout vous dire, j'espère faire revenir une grosse compétition 0 Lacanau. Je suis en recherche d'un sponsor majeur. J'ai deux contacts avec qui je communique régulièrement et à un moment, il faudra que les partenaires publics s'investissent aussi pour créer une dynamique autour des sports de glisse. Êtes-vous optimiste ? J'ai une petite date en tête avec 2027. On a encore deux ans pour travailler pour ce retour. Il faudra aussi que ça matche avec la WSL (Fédération internationale de surf). Mais sur ce plan, je suis confiant car ce qu'ils ont vécu pendant huit jours à Lacanau les a enchantés, en termes d'accueil mais aussi en termes d'état d'esprit. Parce que le surf c'est aussi ça, c'est un sport populaire qui se véhicule à travers cet esprit famille, sport et fête. Les meilleurs ambassadeurs du territoire, ce sont nos habitants aujourd'hui, qui sont présents sur toutes les manifestations, ainsi que les associations qui se sont engagées avec nous sur ces développements. La ville est immense, avec ses 22.000 hectares, c'est la 6e de France. 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Sauf que quand on impose un cahier des charges au candidat, il faut que tout le monde le respecte. En toute franchise, la notoriété, nous l'avons, nous la cultivons, nous la travaillons chaque jour, mais être site olympique, c'est quand même un cran au-dessus. Mais je ne suis pas déçu parce que les Jeux olympiques ont été un succès tout à fait incroyable, y compris pour le surf. C'était une très belle réussite pour le pays, qui je pense a fait beaucoup de bien. Maintenant, je pense qu'on a du mal à capitaliser sur cet événement et que malheureusement, on est vite revenu à nos vieilles habitudes où tout est compliqué.

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