
Un homme meurt de la peste pulmonaire
Un résident de l'Arizona est décédé de la peste pulmonaire, ont confirmé les autorités vendredi, une première dans la région depuis près de 20 ans.
La Presse
L'homme s'est rendu au centre hospitalier le même jour, mais a succombé à ses blessures malgré des efforts de réanimation, rapporte un communiqué de Northern Arizona Healthcare.
Des tests ont confirmé qu'il était infecté par Yersinia pestis, la bactérie responsable de la peste pulmonaire, qui se manifeste comme une infection pulmonaire sévère.
Les cas de cette maladie chez les humains sont rares, selon le Centers for Disease Control and Prevention (CDC) des États-Unis. En moyenne, sept cas de peste humaine sont signalés chaque année aux États-Unis selon l'agence.
Les humains sont généralement infectés par la piqûre d'une puce de rongeur infecté ou en manipulant un animal infecté, selon le CDC. Les symptômes incluent fièvre, maux de tête et pneumonie rapide, et la maladie peut être traitée efficacement avec des antibiotiques si le traitement est administré rapidement.
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14 hours ago
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a day ago
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Les États-Unis annulent leur financement de plusieurs vaccins à ARN messager
Ces financements portaient sur le développement de traitements contre la grippe aviaire ou encore la grippe porcine. Les États-Unis annulent leur financement de plusieurs vaccins à ARN messager (Washington) Le secrétaire à la Santé américain Robert Kennedy Jr., a annoncé mardi que les États-Unis allaient cesser de financer le développement de plusieurs vaccins à ARN messager, une technologie prometteuse. Agence France-Presse « Nous avons examiné les données scientifiques, écouté les experts et nous agissons », a déclaré M. Kennedy dans un communiqué, annonçant la fin de 22 investissements pour un montant total d'« environ 500 millions de dollars ». Ces financements portaient sur le développement de traitements contre la grippe aviaire ou encore la grippe porcine et étaient attribués ou étaient en cours d'attribution à plusieurs grands noms de l'industrie pharmaceutique comme les entreprises Moderna, Pfizer et Sanofi. Les vaccins à ARN messager sont source de nombreux espoir, notamment dans la lutte contre les virus mais aussi contre le cancer. « Les données montrent que ces vaccins ne protègent pas efficacement contre les infections des voies respiratoires supérieures telles que la COVID-19 et la grippe », a accusé le secrétaire, sans entrer plus en détail. PHOTO JIM WATSON, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE Le secrétaire à la Santé américain Robert Kennedy Jr., Il a également mis en doute leur sûreté en annonçant réorienter les fonds vers des technologies « plus sûres ». Les financements affectés sont ceux qui étaient attribués à la puissante autorité américaine chargée de fournir au pays les moyens d'affronter les crises sanitaires, la Barda. Les financements d'autres agences affiliées au Département américain de la Santé ne sont pas concernés. Fortement contesté par de nombreux experts pour ses positions antivaccins, Robert Kennedy Jr a amorcé depuis son entrée en fonction une profonde refonte de la politique vaccinale américaine. Incontestable succès scientifique, la technologie de l'ARN messager a joué un rôle décisif lors de la pandémie mondiale de COVID-19 en permettant le développement à grande vitesse de vaccins efficaces. Mais elle a été aussi cible de nombreuses campagnes de désinformation ayant alimenté la méfiance des citoyens.


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2 days ago
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Un tiens vaut mieux que deux tu l'auras
« Le Québec doit explorer de nouvelles avenues, oui. Mais il doit surtout consolider ce qu'il a déjà. Miser sur les sciences de la vie, c'est investir dans un secteur éprouvé », écrit l'auteur, PDG de BIOQuébec. La section Affaires de La Presse accorde un espace à une lettre d'opinion d'un acteur du monde des affaires. Entrepreneurs et gestionnaires, la parole est à vous. Benoit Larose PDG de BIOQuébec Alors que le Québec s'appuie sur l'innovation pour stimuler sa productivité et diversifier son économie, il est pertinent d'explorer les secteurs émergents. L'avenir se prépare en ouvrant de nouvelles avenues. Mais dans cette course au renouveau, n'oublions pas ce que nous avons déjà bâti. L'industrie des sciences de la vie et des technologies de la santé (SVTS) constitue un atout éprouvé : elle emploie autant de personnes que l'industrie aérospatiale, mais investit trois fois plus en recherche et développement. Les PME québécoises novatrices et les grandes multinationales y allient science et impact concret pour la santé – ici comme ailleurs. Récemment, le Québec a perdu une figure marquante de son industrie : Francesco Bellini, cofondateur de BioChem Pharma, s'est éteint à 77 ans. Cette entreprise a mis au point l'Epivir (3TC), un antiviral révolutionnaire contre le VIH/sida et l'hépatite B, utilisé par des millions de patients dans le monde. Lisez « Francesco Bellini (1947-2025) : Le Québec perd un de ses grands entrepreneurs » Ce succès rappelle que le Québec sait concevoir des traitements qui changent des vies, pourvu que les innovations bénéficient d'un environnement propice à leur développement. Il est essentiel que le Québec soit une terre d'accueil pour l'innovation en santé. Qu'il s'agisse de jeunes pousses, d'entreprises en croissance ou de grands groupes établis, tous doivent trouver ici des conditions qui les incitent à investir, à produire et à croître. Quand financement, capacité industrielle et intégration des innovations dans notre système de santé sont au rendez-vous, c'est l'ensemble de la société qui en profite, tant les patients que l'économie. Utile aussi pour la défense Le potentiel est immense. Les avancées en médecine personnalisée, en biologie synthétique et en intelligence artificielle appliquée à la santé ouvrent des horizons nouveaux. À l'heure où le Canada relance une filière de la défense, rappelons que la biodéfense et la sécurité sanitaire reposent fortement sur cette industrie. Notre autonomie en santé dépend de notre capacité à produire et de notre capacité à détecter les menaces biologiques ou les perturbations des chaînes d'approvisionnement mondiales et à y réagir rapidement. Soutenir les sciences de la vie, ce n'est pas seulement financer la recherche, c'est bâtir un écosystème complet : favoriser l'accès au capital, encourager l'industrialisation locale, former une main-d'œuvre spécialisée et intégrer l'innovation dans nos établissements de santé. Le Québec doit explorer de nouvelles avenues, oui. Mais il doit surtout consolider ce qu'il a déjà. Miser sur les sciences de la vie, c'est investir dans un secteur éprouvé. Un secteur qui prévient, diagnostique, soigne, sauve des vies et alimente notre système de santé en solutions innovantes, tout en générant d'importantes retombées socio-économiques pour le Québec – à condition de lui offrir un accueil et un soutien à la hauteur de ses ambitions.