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La croisière du caca catastrophique

La croisière du caca catastrophique

La Presse07-07-2025
Campements de fortune érigés par des passagers du Carnival Triumph après que l'air climatisé eut cessé de fonctionner
Techniquement, ces productions hyper accrocheuses de Netflix se classent dans la filière des « documentaires ». Chic et de bon goût, car qui dit « documentaire » dit contenu intelligent et haut de gamme, qui nous élève au-dessus de la plèbe télévisuelle, n'est-ce pas ?
Pas dans le cas de la divertissante série Chaos d'anthologie de Netflix, qui relève davantage de l'époque de Caméra 88 et du style trash de Jerry Springer, mais avec davantage de moyens techniques.
Cette émission tabloïd, qui se nomme Trainwreck en anglais, comporte plusieurs volets, dont un, très explosif, consacré au tumulte qui a enflammé le festival de Woodstock, en juillet 1999. Mais l'épisode qui fait le plus jaser depuis sa mise en ligne cet été est celui consacré à une croisière dans les Caraïbes qui a royalement merdé, dans tous les sens du terme.
L'épisode s'appelle Chaos d'anthologie : La croisière ne s'amuse plus et son titre original Trainwreck : Poop Cruise parle bien plus fort. La croisière du caca. Un cauchemar flottant et puant pour les 4200 passagers du Carnival Triumph qui ont quitté, en février 2013, le port de Galveston, au Texas, pour voguer jusqu'à Cozumel, au Mexique.
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L'aller se déroule comme on se l'imagine sur un bateau géant appartenant au groupe Carnival : bal du capitaine, glissades d'eau, rhum coco et soirée casino. Au retour de Cozumel, un incendie accidentel détruit complètement les installations électriques du navire, plongé dans le noir total.
À ce moment-là, comme les vacanciers à bord du Triumph, on se dit : bah, c'est un pépin technique temporaire, il y a pire endroit sur Terre pour vivre une panne que sur le bord d'une piscine bleutée, en plein milieu du golfe du Mexique. Erreur.
La suite oscille entre le tragique et le comique. L'air climatisé ne fonctionne plus et les passagers s'érigent des abris de fortune sur les ponts, au grand air, incapables de dormir dans leurs cabines surchauffées.
Le pire du pire ? Les toilettes de tous les étages du paquebot, alimentées à l'électricité, ne fonctionnent plus. Imaginez : cinq jours à la dérive avec l'estomac brouillé, sans la possibilité de passer au petit coin.
La directrice de croisière, qui témoigne dans le documentaire, recommande alors aux clients de faire pipi dans le drain de la douche de leur chambre. Pour les excréments, l'équipage distribue des sacs en plastique rouge censés recueillir les besoins de plus de 4000 personnes, ne l'oublions pas.
Évidemment, personne ne veut déféquer dans un sac rouge et c'est la folie, sur le bateau, pour dénicher des toilettes qui ne débordent pas de déjections. Un cuisinier du Triumph évoque des lasagnes de merde dans les cuvettes – un étage de papier de toilette, un étage de caca et répétez – et cette image me hantera à jamais. Autre solution : se bourrer d'Imodium.
En parallèle, la nourriture commence à manquer (et à pourrir) sur le bateau et l'instinct de survie des naufragés embarque : on se bat pour un sandwich dégueulasse, des bouteilles d'eau ou des chaises longues. C'est chacun pour soi, à la façon de Yellowjackets.
Quand les bateaux-remorqueurs se pointent enfin, on pense que c'est la fin de ce calvaire en mer, mais non. En tirant le navire de croisière, celui-ci change d'angle et tangue de l'autre côté, ce qui provoque un débordement des eaux souillées. Exactement comme dans le terrifiant film Triangle of Sadness.
Un liquide nauséabond recouvre alors les corridors et les planchers du paquebot et s'infiltre partout. Le réseau CNN diffuse les opérations de sauvetage en direct et ses cotes d'écoute grimpent à des niveaux inespérés. Un vrai « cauchemarde », pour conclure avec une dernière allusion scatologique, désolé pour ça.
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La captivante série Chaos d'anthologie comprend aussi un épisode consacré au Montréalais Dov Charney, fondateur de l'entreprise de vêtements American Apparel, reconnue pour ses publicités provocatrices semi-pornographiques.
Ce documentaire, intitulé Sur l'autel d'American Apparel, encapsule parfaitement cette époque visqueuse du milieu des années 2000 (le fameux indie sleaze), alors que les boutiques débordaient de léotards fluo, de leggings métalliques et de bas rayés qui montent aux genoux. Tout le monde écoutait Peaches, MGMT et les Yeah Yeah Yeahs. Et acheter un foulard circulaire ou une camisole en filet chez American Apparel représentait le summum du cool.
L'entreprise établie à Los Angeles était alors dirigée par Dov Charney, le neveu de l'architecte Moshe Safdie. Ses employés, très jeunes, vivaient quasiment dans une secte de hipsters, suspendus à leur BlackBerry et disponibles 24 heures par jour pour répondre aux caprices professionnels de leur patron excentrique, toxique et libertin.
Après l'expansion foudroyante d'American Apparel, les langues ont commencé à se délier et des allégations de comportements inappropriés en milieu de travail ont éclaboussé Dov Charney, qui ne se cachait même pas pour coucher avec ses subalternes.
Charney a finalement été congédié d'American Apparel en 2014 et il s'est trouvé un nouveau boulot au sein de l'entreprise Yeezy de Kanye West. Une autre vedette saine et équilibrée (oui, c'est du sarcasme).
PHOTO FOURNIE PAR NETFLIX
Manifestation pour demander la démission du maire de Toronto Rob Ford en 2013
Dernier truc : l'épisode de Chaos d'anthologie à propos de l'ex-maire de Toronto Rob Ford ne révèle rien de fracassant ou de bien nouveau. Il s'agit toutefois d'un polaroid bizarrement fascinant de cette période houleuse de l'histoire politique canadienne, où une vidéo de Rob Ford fumant du crack a fait le tour de la planète. C'était en 2013.
En état d'ébriété avancée, on voit aussi Rob Ford, le petit frère de l'actuel premier ministre ontarien, Doug Ford, imiter le patois jamaïcain devant un comptoir de restauration rapide. L'extrait du conseil municipal de Toronto où Rob Ford fonce dans une conseillère vaut également le visionnement de cet épisode de moins d'une heure.
C'est exactement ça, Chaos d'anthologie : de la télé dite « accident de char ». On le sait que l'on ne devrait pas regarder, que ce n'est pas bon pour nous, mais on est incapable d'arrêter de se tourner le cou, bonjour le torticolis.
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