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Les fleurettistes françaises vice-championnes du monde après leur défaite sans appel contre les États-Unis en finale

Les fleurettistes françaises vice-championnes du monde après leur défaite sans appel contre les États-Unis en finale

L'Équipe28-07-2025
Tombeuses de l'Italie en demi-finales, les fleurettistes françaises n'ont pas réussi à réitérer leur exploit en finale des Mondiaux de Tbilissi (Géorgie), battues par les championnes olympiques américaines dans un match à sens unique, ce mardi (24-45). Elles apportent malgré tout une cinquième médaille au clan bleu.
Il fallait réaliser la journée plus que parfaite pour espérer décrocher le titre mondial et les fleurettistes s'en sont approchées mais ont fini par céder. Après leur superbe victoire en demi-finales des Mondiaux de Tbilissi (Géorgie) ce mardi face aux meilleures ennemies italiennes (45-34), les Bleues n'ont pas réussi à enchaîner par un deuxième exploit dans la foulée, étant battues en finale par les intouchables championnes olympiques américaines (24-45).
Menées d'entrée (1-5), Anita Blaze, Éva Lacheray, Morgane Patru et Pauline Ranvier n'ont jamais été en mesure de trouver la solution et ont laissé les Américaines s'envoler, ne remportant qu'un seul des neuf relais. Une finale à sens unique dictée en grande partie par l'épouvantail de la discipline, la numéro 1 mondiale et double championne olympique Lee Kiefer, qui réalise le doublé sur les pistes géorgiennes après son titre individuel décroché vendredi, déjà en battant Ranvier en finale (15-4).
Malgré la déception de cette finale, le groupe dirigé par Yann Detienne et son adjoint Guillaume Pitta apportent tout de même une cinquième médaille au clan français après l'or par équipes de l'épée femmes, l'argent de Ranvier et du sabreur Jean-Philippe Patrice et le bronze du fleurettiste Maxime Pauty.
Un rebond après l'échec olympique
Surtout, le fleuret femmes signe là un neuvième podium mondial sur les onze derniers Championnats du monde disputés, poursuivant l'impressionnante régularité au plus haut niveau de cette arme qui a su très bien rebondir après l'échec des JO de Paris l'été dernier.
Les sabreurs français éliminés dès les quarts de finale des Mondiaux de Tbilissi
Alors qu'elles n'étaient pas spécialement attendues, les fleurettistes seront les seules à être montées sur les podiums en individuel et par équipes des deux derniers grands rendez-vous de la saison, avec le titre de Lacheray et l'argent par équipes aux Championnats d'Europe de Gênes (Italie) le mois dernier et, donc, les deux médailles d'argent (Ranvier et par équipes) à Tbilissi. Le tout sans l'habituelle leader des Bleues, Ysaora Thibus, qui a été définitivement innocentée pour son affaire de dopage et qui n'a pas tiré de la saison en raison, notamment, d'une opération du genou gauche.
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« Mais c'est surtout le foot que j'ai voulu arrêter ! » Dernier buteur de l'OGC Nice en Ligue des champions et aujourd'hui à Villefranche, Vincent Marcel raconte sa drôle de carrière
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L'Équipe

time22 minutes ago

  • L'Équipe

« Mais c'est surtout le foot que j'ai voulu arrêter ! » Dernier buteur de l'OGC Nice en Ligue des champions et aujourd'hui à Villefranche, Vincent Marcel raconte sa drôle de carrière

En août 2017, lors du dernier parcours de Nice en Ligue des champions, Vincent Marcel offrait une qualification inespérée aux Aiglons contre l'Ajax (2-2, 1-1 à l'aller) pour le barrage contre Naples. Huit ans plus tard, nous l'avons retrouvé en National, où il s'épanouit après un début de carrière délicat. Entre les olives et les chips, vous aurez de quoi frimer en attendant le coup d'envoi de Nice-Benfica, mercredi au troisième tour préliminaire de Ligue des champions. « Au fait, sais-tu qui est le dernier buteur de l'OGC Nice en Champions League ? » Et on ne s'avance pas trop en admettant que hormis pour les inconditionnels du Gym, la réponse relève de l'impossible. Son identité ? Vincent Marcel. Son parcours à Nice ? 15 petits matches en deux saisons. La suite ? Un parcours tumultueux - nous y reviendrons. Ce jeune Guadeloupéen, 20 ans ce 3 août 2017, a pourtant marqué l'un des buts les plus importants de l'histoire récente de son club à Amsterdam, pour terrasser l'Ajax en troisième tour préliminaire de C1 (2-2, 1-1 à l'aller). Le fameux but à l'extérieur, celui qui compte double selon la croyance et en vaut mille pour les 2 000 Niçois présents en parcage. « La C1 ? Sincèrement, je ne m'en rendais pas compte. Dans ma tête, c'était pas grand-chose, je le voyais presque comme un match normal », se remémore-t-il aujourd'hui, à 28 ans. Pour ce milieu de terrain gaucher capé deux fois chez les U20, l'aventure commence un an plus tôt. « Lorsque Lucien Favre arrive à l'été 2016, il va voir la réserve et il fait monter deux jeunes avec les pros : lui et Malang Sarr, retrace Frédéric Gioria, alors adjoint du Suisse. Il avait une qualité de percussion et un bon pied gauche, malgré quelques manques. » Le joueur préformé au Havre (2009-2015) dispute dix bouts de matches cette année-là, et a sa chance dans cet été 2017 étrange, entre absence de cadres et affiches de prestige. Ecarté juste après son but Il ne le sait pas encore, mais ce premier but constitue, déjà, le sommet de sa carrière. Au tour suivant, Nice ne fait pas le poids contre Naples (0-2, 0-2), et ses 11 minutes sur le pré au match retour, le 22 août 2017, seront ses dernières en rouge et noir. Trois semaines, tout rond, après avoir été le héros d'Amsterdam, il enchaîne des déplacements anonymes à Bergerac, Sète ou Marignane avec la réserve, en National 2. « Mentalement, c'était très dur », reconnaît le joueur mis au placard du jour au lendemain. Et tant pis pour les services rendus. « Mon agent de l'époque a dit au club que je voulais partir, ce qui était faux, et ça a été pris comme un coup de couteau dans le dos, poursuit-il. Moi, je voulais rester et j'ai vraiment subi la situation. » Le milieu de terrain ne minimise pas ses torts et concède « des regrets » : « J'étais jeune, pas totalement conscient de ce qu'il fallait pour réussir... Quelque part, je pensais être déjà arrivé. » La version est confirmée dans l'entourage du club. « Si le garçon a autant de qualités et que ça ne marche pas, c'est bien qu'il y a un problème, souffle-t-on. Il manquait parfois de sérieux et n'était pas bien entouré. » « On me parle d'une super offre, mais les conditions sont en fait catastrophiques. En arrivant, je découvre que je vais jouer avec la réserve, et j'ai une chute hors norme au niveau salarial par rapport à Nice » Vincent Marcel sur son transfert au Vitoria Guimaraes en 2019 Marcel ronge son frein et part à l'été 2018 en prêt à Troyes, en Ligue 2 pour, pense-t-il, lancer sa carrière. Volontiers dissert sur le reste de sa carrière, il conserve une certaine retenue de l'épisode. « C'était très difficile, convient-il. À un moment donné, je ne m'entraîne plus avec le groupe, je fais acte de présence. J'ai pris sept ou huit kilos cette année-là, j'étais clairement en dépression. » Neuf petits matches et un retour sur la Côte d'Azur où l'horizon est, à 22 ans, bouché. Un an de chômage « Ce prêt à Troyes a conditionné beaucoup de choses sur la suite de ma carrière », avoue-t-il. Les opportunités en L2 sont rares et même à l'étage du dessous, on ne se bouscule pas pour l'accueillir. L'avant-dernier jour du mercato, un agent - pas celui de ses débuts - lui vend un projet au Portugal, à Guimaraes. Banco. « On me parle d'une super offre, mais les conditions sont en fait catastrophiques, déroule-t-il. En arrivant, je découvre que je vais jouer avec la réserve, et j'ai une chute hors norme au niveau salarial par rapport à Nice. On m'a envoyé là-bas pour y envoyer quelqu'un. » On le coupe dans son récit. Encore berné par un « conseiller », le joueur a-t-il envisagé de décider seul de son avenir ? « Si j'ai voulu arrêter avec les agents ? Mais c'est surtout le foot que j'ai voulu arrêter ! », répond-il du tac au tac. Son aventure portugaise s'arrête en plein Covid, à l'été 2020. Trois ans après Amsterdam, pour la première fois de sa jeune carrière, Marcel, 23 ans, est sans club. Le chômage dure douze mois, sa fille aînée naît en octobre, on lui fait miroiter une offre en Ligue 2 en février, avant de lui dire non en avril. « Si je n'ai pas de club à la fin août, je me trouve un travail », dit-il alors à sa femme. « Ce qu'on nous vend, ce n'est pas ce qu'on a à la fin » Vincent Marcel « La suite de ma carrière ? Kiffer » C'est alors qu'un agent - un de plus - lui propose Plovdiv, en Bulgarie. Peu emballé de prime abord, Marcel se laisse porter. À raison. « Ça m'a fait un bien fou de partir, d'avoir un vrai choc culturel, se remémore-t-il. Le cadre de vie était compliqué, notamment en raison de la langue, on jouait le maintien sportivement, mais je ne regretterais jamais d'y être allé. » En 2021-2022 à Plovdiv puis 2022-2023 à Pazardjik, 40 bornes plus à l'ouest, l'ancien Niçois enchaîne enfin deux saisons pleines. Alexis Bosetti retrouve la Quatrième Division italienne Le marché français s'ouvre alors à Orléans, en National, où il est un cadre lorsque son péroné le laisse tranquille. Son entraîneur Karim Mokeddem, baroudeur de la Troisième Division, le place dans son top 3 historique du Championnat. Cap sur Nîmes la saison suivante, où le contrat est alléchant mais la saison catastrophique, relégation en N2 à la clé, puis Villefranche-Beaujolais cet été. Toujours en National, pour un huitième projet en neuf saisons - et autant de déménagements pour la famille. « L'objectif de la suite de ma carrière ? Kiffer, poursuit-il depuis un hôtel de Villefranche. Mon regret, jeune, c'est d'avoir oublié le plaisir dans le sport. Et me battre pour mes files Layana (4 ans) et Aïna (2 ans). » Avant de raccrocher, on prend le soin de lui demander s'il n'est pas lassé de ressasser ses galères. « C'est intéressant d'en parler pour ceux qui rentrent dans le milieu, confie-t-il sans réelle amertume. Des histoires comme la mienne, il y en a plein, car ce qu'on nous vend, ce n'est pas ce qu'on a à la fin. »

Future cité de la natation à Toulouse : le club de Léon Marchand précise son calendrier
Future cité de la natation à Toulouse : le club de Léon Marchand précise son calendrier

Le Parisien

time22 minutes ago

  • Le Parisien

Future cité de la natation à Toulouse : le club de Léon Marchand précise son calendrier

Alors que Léon Marchand continue de porter haut les couleurs des Dauphins du Toec avec un record du monde stratosphérique et un titre de champion du monde du 200 m 4 nages à Singapour, le club toulousain ne reste pas inactif. En effet, il planche sérieusement sur le projet de Cité de la natation, porté depuis plusieurs années, qui se concrétise après la vente actée du terrain, situé sur l'île du Ramier, lors du conseil municipal du 20 juin dernier. « Il faut désormais l'acte notarié, que l'on espère fin août début septembre. En parallèle, nous travaillons le dossier pour le dépôt de permis de construire », explique le directeur général du club, Michel Coloma, soulagé de voir le dossier avancer. « C'est bien de voir le bout du tunnel de la partie administrative, qui est un peu usante. C'est encourageant. » Il faut dire que ce nouvel équipement est attendu du pied ferme par les Dauphins du Toec, qui devraient compter encore plus de membres à la rentrée prochaine. « Cela pourrait encore augmenter avec ce que fait Léon », confie le directeur général, alors que le club espère atteindre 3 000 adhérents avec la nouvelle structure. Selon lui, la création de la Cité de la natation, qui va s'installer à quelques encablures de la piscine Castex, est une excellente nouvelle pour le club, qui va pouvoir « grandir et accueillir tous les nageurs au même endroit dans de bonnes conditions ». Assez de place pour faire cohabiter tous les usagers Mais cet équipement chiffré à 32 millions d'euros et soutenu par l'État, la métropole de Toulouse, le département de Haute-Garonne, la région Occitanie et des partenaires privés, n'est pas uniquement destiné aux membres du club formateur de Léon Marchand. Comme le rappelle Michel Coloma, la Ville rose et son agglomération attirent chaque année près de 10 000 nouveaux habitants et « il est important d'avoir des infrastructures qui suivent. La Cité a aussi vocation à accueillir les scolaires. » C'est donc un véritable lieu de vie que souhaiter devenir la Cité de la natation, dont le chantier devrait débuter en 2026 pour une inauguration attendue fin 2027 début 2028. Ce bâtiment de 10 000 m2 sur pilotis, conçu par l'architecte Jean-Paul Viguier, sera structuré pour faire cohabiter au mieux les différents usagers, dont les Dauphins du Toec, qui portent 25 à 30 % du coût total du projet. Une piscine de 50 mètres est prévue sur le toit de la cité de la natation. Elle portera le nom de Léon Marchand. ©Viguier Architecte Au premier étage, on retrouvera par exemple un bassin de 25 mètres et un autre où les enfants auront pied. « Le deuxième sera dédié à la médecine sportive, le troisième proposera des salles de sport et une partie restauration et le quatrième un vestiaire et une zone technique », énumère Michel Coloma.

« Il a un potentiel énorme pour devenir l'un des meilleurs défenseurs centraux de la planète »  : Otavio, la pépite du PFC
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timean hour ago

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« Il a un potentiel énorme pour devenir l'un des meilleurs défenseurs centraux de la planète » : Otavio, la pépite du PFC

Joueur le plus cher PFC jusqu'ici, le jeune défenseur brésilien Otavio semble promis à un bel avenir mais va devoir travailler pour s'imposer en Ligue 1. De très loin, jusqu'ici, la recrue la plus chère de l'histoire du Paris FC (17 M€), Otavio Ataide, 23 ans, aurait tout d'un très grand. « Sa puissance, son impact, son habileté technique sont indéniables et il a un potentiel énorme pour devenir l'un des meilleurs défenseurs centraux de la planète », affirmait, fin juillet, son entraîneur Stéphane Gilli pendant le stage de préparation à Évian (Haute-Savoie). Les dirigeants parisiens en avaient fait une priorité en y mettant le prix pour l'exfiltrer du FC Porto, offrant un contrat longue durée (cinq ans) dans un dossier complexe où sont apparus une ribambelle d'intermédiaires au fur et à mesure des discussions. Le Brésilien est très attendu pour apporter encore un peu plus de solidité défensive au promu. Il sait, pour en avoir discuté longuement avec son coach, qu'il devra se discipliner afin de dissiper des sautes de concentration en match qui lui ont coûté cher. Le Paris FC a tout à y gagner. Lui aussi. Le Paris FC a-t-il bien fait d'investir gros sur Otavio ?

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