
« Mais c'est surtout le foot que j'ai voulu arrêter ! » Dernier buteur de l'OGC Nice en Ligue des champions et aujourd'hui à Villefranche, Vincent Marcel raconte sa drôle de carrière
Entre les olives et les chips, vous aurez de quoi frimer en attendant le coup d'envoi de Nice-Benfica, mercredi au troisième tour préliminaire de Ligue des champions. « Au fait, sais-tu qui est le dernier buteur de l'OGC Nice en Champions League ? » Et on ne s'avance pas trop en admettant que hormis pour les inconditionnels du Gym, la réponse relève de l'impossible. Son identité ? Vincent Marcel. Son parcours à Nice ? 15 petits matches en deux saisons. La suite ? Un parcours tumultueux - nous y reviendrons.
Ce jeune Guadeloupéen, 20 ans ce 3 août 2017, a pourtant marqué l'un des buts les plus importants de l'histoire récente de son club à Amsterdam, pour terrasser l'Ajax en troisième tour préliminaire de C1 (2-2, 1-1 à l'aller). Le fameux but à l'extérieur, celui qui compte double selon la croyance et en vaut mille pour les 2 000 Niçois présents en parcage. « La C1 ? Sincèrement, je ne m'en rendais pas compte. Dans ma tête, c'était pas grand-chose, je le voyais presque comme un match normal », se remémore-t-il aujourd'hui, à 28 ans.
Pour ce milieu de terrain gaucher capé deux fois chez les U20, l'aventure commence un an plus tôt. « Lorsque Lucien Favre arrive à l'été 2016, il va voir la réserve et il fait monter deux jeunes avec les pros : lui et Malang Sarr, retrace Frédéric Gioria, alors adjoint du Suisse. Il avait une qualité de percussion et un bon pied gauche, malgré quelques manques. » Le joueur préformé au Havre (2009-2015) dispute dix bouts de matches cette année-là, et a sa chance dans cet été 2017 étrange, entre absence de cadres et affiches de prestige.
Ecarté juste après son but
Il ne le sait pas encore, mais ce premier but constitue, déjà, le sommet de sa carrière. Au tour suivant, Nice ne fait pas le poids contre Naples (0-2, 0-2), et ses 11 minutes sur le pré au match retour, le 22 août 2017, seront ses dernières en rouge et noir. Trois semaines, tout rond, après avoir été le héros d'Amsterdam, il enchaîne des déplacements anonymes à Bergerac, Sète ou Marignane avec la réserve, en National 2. « Mentalement, c'était très dur », reconnaît le joueur mis au placard du jour au lendemain. Et tant pis pour les services rendus.
« Mon agent de l'époque a dit au club que je voulais partir, ce qui était faux, et ça a été pris comme un coup de couteau dans le dos, poursuit-il. Moi, je voulais rester et j'ai vraiment subi la situation. » Le milieu de terrain ne minimise pas ses torts et concède « des regrets » : « J'étais jeune, pas totalement conscient de ce qu'il fallait pour réussir... Quelque part, je pensais être déjà arrivé. » La version est confirmée dans l'entourage du club. « Si le garçon a autant de qualités et que ça ne marche pas, c'est bien qu'il y a un problème, souffle-t-on. Il manquait parfois de sérieux et n'était pas bien entouré. »
« On me parle d'une super offre, mais les conditions sont en fait catastrophiques. En arrivant, je découvre que je vais jouer avec la réserve, et j'ai une chute hors norme au niveau salarial par rapport à Nice »
Vincent Marcel sur son transfert au Vitoria Guimaraes en 2019
Marcel ronge son frein et part à l'été 2018 en prêt à Troyes, en Ligue 2 pour, pense-t-il, lancer sa carrière. Volontiers dissert sur le reste de sa carrière, il conserve une certaine retenue de l'épisode. « C'était très difficile, convient-il. À un moment donné, je ne m'entraîne plus avec le groupe, je fais acte de présence. J'ai pris sept ou huit kilos cette année-là, j'étais clairement en dépression. » Neuf petits matches et un retour sur la Côte d'Azur où l'horizon est, à 22 ans, bouché.
Un an de chômage
« Ce prêt à Troyes a conditionné beaucoup de choses sur la suite de ma carrière », avoue-t-il. Les opportunités en L2 sont rares et même à l'étage du dessous, on ne se bouscule pas pour l'accueillir. L'avant-dernier jour du mercato, un agent - pas celui de ses débuts - lui vend un projet au Portugal, à Guimaraes. Banco. « On me parle d'une super offre, mais les conditions sont en fait catastrophiques, déroule-t-il. En arrivant, je découvre que je vais jouer avec la réserve, et j'ai une chute hors norme au niveau salarial par rapport à Nice. On m'a envoyé là-bas pour y envoyer quelqu'un. »
On le coupe dans son récit. Encore berné par un « conseiller », le joueur a-t-il envisagé de décider seul de son avenir ? « Si j'ai voulu arrêter avec les agents ? Mais c'est surtout le foot que j'ai voulu arrêter ! », répond-il du tac au tac. Son aventure portugaise s'arrête en plein Covid, à l'été 2020. Trois ans après Amsterdam, pour la première fois de sa jeune carrière, Marcel, 23 ans, est sans club. Le chômage dure douze mois, sa fille aînée naît en octobre, on lui fait miroiter une offre en Ligue 2 en février, avant de lui dire non en avril. « Si je n'ai pas de club à la fin août, je me trouve un travail », dit-il alors à sa femme.
« Ce qu'on nous vend, ce n'est pas ce qu'on a à la fin »
Vincent Marcel
« La suite de ma carrière ? Kiffer »
C'est alors qu'un agent - un de plus - lui propose Plovdiv, en Bulgarie. Peu emballé de prime abord, Marcel se laisse porter. À raison. « Ça m'a fait un bien fou de partir, d'avoir un vrai choc culturel, se remémore-t-il. Le cadre de vie était compliqué, notamment en raison de la langue, on jouait le maintien sportivement, mais je ne regretterais jamais d'y être allé. » En 2021-2022 à Plovdiv puis 2022-2023 à Pazardjik, 40 bornes plus à l'ouest, l'ancien Niçois enchaîne enfin deux saisons pleines.
Alexis Bosetti retrouve la Quatrième Division italienne
Le marché français s'ouvre alors à Orléans, en National, où il est un cadre lorsque son péroné le laisse tranquille. Son entraîneur Karim Mokeddem, baroudeur de la Troisième Division, le place dans son top 3 historique du Championnat. Cap sur Nîmes la saison suivante, où le contrat est alléchant mais la saison catastrophique, relégation en N2 à la clé, puis Villefranche-Beaujolais cet été. Toujours en National, pour un huitième projet en neuf saisons - et autant de déménagements pour la famille.
« L'objectif de la suite de ma carrière ? Kiffer, poursuit-il depuis un hôtel de Villefranche. Mon regret, jeune, c'est d'avoir oublié le plaisir dans le sport. Et me battre pour mes files Layana (4 ans) et Aïna (2 ans). » Avant de raccrocher, on prend le soin de lui demander s'il n'est pas lassé de ressasser ses galères. « C'est intéressant d'en parler pour ceux qui rentrent dans le milieu, confie-t-il sans réelle amertume. Des histoires comme la mienne, il y en a plein, car ce qu'on nous vend, ce n'est pas ce qu'on a à la fin. »
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