
Un appui de moins pour Boralex et un de plus pour le CN
Chaque dimanche, nous braquons les projecteurs sur des éléments de l'actualité financière et boursière qui peuvent être utiles à l'investisseur, mais qui pourraient être passés sous le radar
Le producteur québécois d'énergie renouvelable Boralex a perdu un appui sur Bay Street vendredi.
L'analyste Robert Hope a retiré sa recommandation d'achat en expliquant sa décision par la récente poussée de l'action et par le nombre relativement faible de facteurs susceptibles de propulser le titre plus haut à court terme.
L'action de Boralex est en hausse d'approximativement 30 % depuis son creux atteint en février.
Robert Hope continue néanmoins de considérer Boralex comme un producteur d'énergie renouvelable de grande qualité doté d'un portefeuille d'actifs attrayant et de solides perspectives de croissance.
Ils sont désormais 7 analystes sur 10 à suggérer l'achat du titre de Boralex.
L'action du fournisseur montréalais de poudre de graphène NanoXplore s'est appréciée de 22 % en deux jours (jeudi et vendredi) après que le département du Commerce des États-Unis eut statué jeudi que la Chine pratiquait un dumping illégal de graphite aux États-Unis. Un droit antidumping, similaire à un droit de douane, de 93,5 % a été imposé aux producteurs chinois de graphite.
NanoXplore prévoit de construire une usine pour produire du graphite sphérique enrobé (cSPG) destiné au marché américain, un marché aujourd'hui largement approvisionné par la Chine. Cette décision pourrait à terme réduire la concurrence et ouvrir de nouvelles perspectives commerciales pour l'entreprise, croit Amr Ezzat, directeur de la recherche chez Ventum Financial.
Le Canadien National a gagné l'appui de Raymond James cette semaine. L'analyste Steve Hansen recommande depuis jeudi l'achat de l'action du transporteur ferroviaire montréalais.
Il souligne que les tendances macroéconomiques en matière de tarifs et d'économie devraient commencer à profiter au CN. « Malgré l'incertitude généralisée liée à la politique tarifaire américaine, le trafic ferroviaire canadien a enregistré de meilleurs résultats que prévu au deuxième trimestre. »
Steve Hansen prévoit une accélération de la croissance du trafic au CN grâce à l'amélioration des conditions macroéconomiques et à la normalisation des échanges commerciaux. Il précise que sa décision de changer sa recommandation a été difficile à prendre compte tenu des performances décevantes du trafic depuis le début de l'année, du risque d'une nouvelle révision à la baisse des prévisions et, plus généralement, des performances médiocres du CN au chapitre de l'exploitation et des bénéfices depuis deux ans.
Selon lui, les conditions sont réunies pour que le CN enregistre une accélération de la croissance de son chiffre d'affaires. « Si la direction parvient à tenir ses engagements, je vois la perspective d'une reprise de la croissance des bénéfices et d'une augmentation du multiple d'évaluation. »
Le CN dévoilera mardi sa performance financière des mois d'avril, mai et juin.
Marché Goodfood a suscité de l'intérêt cette semaine alors que le fournisseur de solutions de repas en ligne se prépare à présenter mardi sa plus récente performance financière trimestrielle. Le titre de Goodfood a gagné 50 % en quatre jours cette semaine de mardi à vendredi.
PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, ARCHIVES LA PRESSE
AtkinsRéalis publiera ses prochains résultats trimestriels le 7 août prochain.
Bombardier et AtkinsRéalis quitteront cet été l'indice MSCI des titres canadiens de petites capitalisations pour être ajoutés à l'indice MSCI Canada, selon la Scotia. L'analyste Jean-Michel Gauthier s'attend à ce que ce rééquilibrage se confirme le mois prochain. Les titres de Bombardier et d'AtkinsRéalis affichent de fortes hausses jusqu'ici cette année. Bombardier publiera ses prochains résultats trimestriels le 31 juillet alors qu'AtkinsRéalis le fera à son tour le 7 août. Si les résultats présentés devaient décevoir, Jean-Michel Gauthier juge qu'il pourrait être judicieux d'acheter sur faiblesse.
Un membre de l'équipe de direction du Groupe Dynamite a acheté cette semaine pour un peu plus de 30 000 $ d'actions du détaillant montréalais de vêtements pour femmes. Le chef de la direction technologique Dave Stevens a acheté mardi un lot de 1050 actions au prix unitaire de 28,65 $. C'est la deuxième fois cet été qu'il achète des actions.
Le gestionnaire d'actifs montréalais Claret affiche son inquiétude dans sa lettre financière publiée cette semaine à propos de la frénésie d'embauche en intelligence artificielle.
L'ampleur des salaires versés par les grandes entreprises de technologie pour recruter des « talents » rappelle à Claret la bulle internet, lorsque des sommes « indécentes » ont été dépensées pour tout ce qui touchait à l'internet – un gigantesque gaspillage de l'argent des actionnaires, est-il souligné.
Claret précise toutefois qu'il ne faut pas perdre de vue que l'acquisition de ces talents pour des sommes astronomiques peut aussi simplement refléter une occasion d'entraver les progrès d'un concurrent dans le domaine de l'intelligence artificielle et de le faire avant qu'un autre concurrent ne puisse s'emparer de la « coqueluche » de l'intelligence artificielle.
Les titres québécois de Coveo, NanoXplore, Bombardier, Banque Nationale, 5N Plus, Power Corporation, WSP Global, Groupe Dynamite, D-Box, Redevances OR et Stingray ont atteint cette semaine un sommet des 52 dernières semaines à la Bourse de Toronto.
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


La Presse
3 hours ago
- La Presse
Le transport collectif « encore loin de l'objectif » de réduction de dépenses
Les transporteurs et l'ARTM se sont engagés il y a quelques mois à réaliser des économies équivalant à 155,8 millions d'ici 2028. Les sociétés de transport collectif du Grand Montréal sont « encore loin » de leur objectif de dégager des économies de 156 millions d'ici 2028, regrette la présidente de l'Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM), qui appelle les dirigeants à redoubler d'efforts. « Malgré les économies déjà consenties, nous sommes encore loin de l'objectif et cela me préoccupe beaucoup. Nous devons agir dès maintenant », écrit Ginette Sylvain, nommée à la tête de l'ARTM il y a un an, dans une lettre envoyée à plusieurs transporteurs au cours des derniers jours, que La Presse a obtenue. Selon elle, le respect du cadre financier 2025-2029 exigera « des efforts soutenus de la part de tous les contributeurs » dans les prochaines années. Sous pression financière afin d'éviter des réductions de service dans le métro et les autobus du Grand Montréal, les transporteurs et l'ARTM se sont engagés il y a quelques mois à réaliser des économies équivalant à 155,8 millions d'ici 2028. Or, d'après nos informations, à peine une fraction de cette somme a été atteinte. Un tiers de ces économies pourraient être dégagées en regroupant des services à l'échelle métropolitaine, comme des garages, des autobus ou encore des recharges électriques, ce qui a été peu fait jusqu'ici. « Nous devons dès maintenant faire des choix difficiles et être innovants : regrouper des services et remettre en question certaines pratiques. C'est un virage important et incontournable si l'on veut continuer d'offrir aux citoyens un service à la hauteur de leurs attentes », affirme Mme Sylvain. « Il faudra du courage » Pendant sa deuxième année de mandat qui s'entame, Ginette Sylvain dit vouloir « consolider les bases » posées au chapitre de l'optimisation financière. « Il faudra du courage, de la rigueur et du dialogue pour bâtir un modèle plus stable, plus prévisible et mieux adapté aux ambitions de notre région », explique-t-elle dans sa lettre, sans donner plus de détails. Mme Sylvain, ex-sous-ministre adjointe aux Transports, rappelle que les contribuables ont déjà été mis à contribution depuis l'augmentation récente de la taxe sur l'immatriculation des véhicules de promenade (TIV). Depuis janvier 2025, cette taxe a bondi de 150 %, passant de 59 $ à 150 $ par voiture partout dans le Grand Montréal. Des économies colossales pourraient être réalisées par des gains de productivité au sein même des transporteurs, selon l'ARTM. À la Société de transport de Montréal (STM), par exemple, on a déjà éliminé l'an dernier plus de 200 postes pour tenter de réduire les dépenses d'environ 25 millions. Le transporteur montréalais s'est aussi engagé dans un « plan de réduction des dépenses récurrentes de 100 millions » sur une période de cinq ans. Selon les audits de performance qui avaient été commandés l'an dernier par la ministre des Transports, Geneviève Guilbault, les sociétés de transport québécoises, en incluant celles hors du Grand Montréal, pourraient réduire leurs dépenses de près de 350 millions, au total. Les experts proposent, par exemple, d'imiter la pratique d'exo, qui sous-traite à l'externe le service de chauffeurs. On propose aussi de réduire le nombre de véhicules en entretien préventif ou en réserve, pour maximiser le nombre de bus en circulation.


La Presse
3 hours ago
- La Presse
L'ARTM « encore loin de l'objectif » de réduction de dépenses
Les transporteurs et l'ARTM se sont engagés il y a quelques mois à réaliser des économies équivalant à 155,8 millions d'ici 2028. Les sociétés de transport collectif du Grand Montréal sont « encore loin » de leur objectif de dégager des économies de 156 millions d'ici 2028, regrette la présidente de l'Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM), qui appelle les dirigeants à redoubler d'efforts. « Malgré les économies déjà consenties, nous sommes encore loin de l'objectif et cela me préoccupe beaucoup. Nous devons agir dès maintenant », écrit Ginette Sylvain, nommée à la tête de l'ARTM il y a un an, dans une lettre envoyée à plusieurs transporteurs au cours des derniers jours, que La Presse a obtenue. Selon elle, le respect du cadre financier 2025-2029 exigera « des efforts soutenus de la part de tous les contributeurs » dans les prochaines années. Sous pression financière afin d'éviter des réductions de service dans le métro et les autobus du Grand Montréal, les transporteurs et l'ARTM se sont engagés il y a quelques mois à réaliser des économies équivalant à 155,8 millions d'ici 2028. Or, d'après nos informations, à peine une fraction de cette somme a été atteinte. Un tiers de ces économies pourraient être dégagées en regroupant des services à l'échelle métropolitaine, comme des garages, des autobus ou encore des recharges électriques, ce qui a été peu fait jusqu'ici. « Nous devons dès maintenant faire des choix difficiles et être innovants : regrouper des services et remettre en question certaines pratiques. C'est un virage important et incontournable si l'on veut continuer d'offrir aux citoyens un service à la hauteur de leurs attentes », affirme Mme Sylvain. « Il faudra du courage » Pendant sa deuxième année de mandat qui s'entame, Ginette Sylvain dit vouloir « consolider les bases » posées au chapitre de l'optimisation financière. « Il faudra du courage, de la rigueur et du dialogue pour bâtir un modèle plus stable, plus prévisible et mieux adapté aux ambitions de notre région », explique-t-elle dans sa lettre, sans donner plus de détails. Mme Sylvain, ex-sous-ministre adjointe aux Transports, rappelle que les contribuables ont déjà été mis à contribution depuis l'augmentation récente de la taxe sur l'immatriculation des véhicules de promenade (TIV). Depuis janvier 2025, cette taxe a bondi de 150 %, passant de 59 $ à 150 $ par voiture partout dans le Grand Montréal. Des économies colossales pourraient être réalisées par des gains de productivité au sein même des transporteurs, selon l'ARTM. À la Société de transport de Montréal (STM), par exemple, on a déjà éliminé l'an dernier plus de 200 postes pour tenter de réduire les dépenses d'environ 25 millions. Le transporteur montréalais s'est aussi engagé dans un « plan de réduction des dépenses récurrentes de 100 millions » sur une période de cinq ans. Selon les audits de performance qui avaient été commandés l'an dernier par la ministre des Transports, Geneviève Guilbault, les sociétés de transport québécoises, en incluant celles hors du Grand Montréal, pourraient réduire leurs dépenses de près de 350 millions, au total. Les experts proposent, par exemple, d'imiter la pratique d'exo, qui sous-traite à l'externe le service de chauffeurs. On propose aussi de réduire le nombre de véhicules en entretien préventif ou en réserve, pour maximiser le nombre de bus en circulation.


La Presse
7 hours ago
- La Presse
La Banque TD impose quatre jours de travail au bureau
(Toronto) Le Groupe Banque TD annonce qu'il impose désormais quatre jours de présence au bureau à ses employés, s'ajoutant ainsi au nombre de banques qui ont pris ce pas. La Presse Canadienne La TD indique que les employés de niveau vice-président associé et supérieur seront attendus au bureau quatre jours par semaine à compter du 6 octobre, tandis que les collègues non-cadres seront majoritairement tenus de venir davantage à partir du 3 novembre. Dans une note de service aux employés, Melanie Burns, directrice des ressources humaines de la TD, précise que la banque a constaté que le travail en personne favorise la collaboration, la prise de décision, l'apprentissage et les résultats, ainsi que le développement de carrière et la culture d'entreprise. Cette décision fait suite à celle de la Banque Royale, de BMO et de la Banque Scotia, qui imposent désormais quatre jours de présence au bureau à compter de septembre. Certaines banques ont toutefois précisé que cette politique dépendait de la disponibilité des locaux. La TD souligne que plusieurs de ses succursales seront prêtes pour le changement du 3 novembre, mais que d'autres prendront plus de temps, de sorte que certaines équipes pourraient avoir un calendrier différent. Mme Burns indique que la banque s'efforce de s'assurer que ses espaces de travail répondent aux besoins du personnel, tout en laissant entendre que les gestionnaires bénéficieront d'une certaine flexibilité pour permettre des journées de travail supplémentaires à domicile occasionnelles.