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Un appui de moins pour Boralex et un de plus pour le CN

Un appui de moins pour Boralex et un de plus pour le CN

La Presse20-07-2025
Un appui de moins pour Boralex et un de plus pour le CN
Chaque dimanche, nous braquons les projecteurs sur des éléments de l'actualité financière et boursière qui peuvent être utiles à l'investisseur, mais qui pourraient être passés sous le radar
Le producteur québécois d'énergie renouvelable Boralex a perdu un appui sur Bay Street vendredi.
L'analyste Robert Hope a retiré sa recommandation d'achat en expliquant sa décision par la récente poussée de l'action et par le nombre relativement faible de facteurs susceptibles de propulser le titre plus haut à court terme.
L'action de Boralex est en hausse d'approximativement 30 % depuis son creux atteint en février.
Robert Hope continue néanmoins de considérer Boralex comme un producteur d'énergie renouvelable de grande qualité doté d'un portefeuille d'actifs attrayant et de solides perspectives de croissance.
Ils sont désormais 7 analystes sur 10 à suggérer l'achat du titre de Boralex.
L'action du fournisseur montréalais de poudre de graphène NanoXplore s'est appréciée de 22 % en deux jours (jeudi et vendredi) après que le département du Commerce des États-Unis eut statué jeudi que la Chine pratiquait un dumping illégal de graphite aux États-Unis. Un droit antidumping, similaire à un droit de douane, de 93,5 % a été imposé aux producteurs chinois de graphite.
NanoXplore prévoit de construire une usine pour produire du graphite sphérique enrobé (cSPG) destiné au marché américain, un marché aujourd'hui largement approvisionné par la Chine. Cette décision pourrait à terme réduire la concurrence et ouvrir de nouvelles perspectives commerciales pour l'entreprise, croit Amr Ezzat, directeur de la recherche chez Ventum Financial.
Le Canadien National a gagné l'appui de Raymond James cette semaine. L'analyste Steve Hansen recommande depuis jeudi l'achat de l'action du transporteur ferroviaire montréalais.
Il souligne que les tendances macroéconomiques en matière de tarifs et d'économie devraient commencer à profiter au CN. « Malgré l'incertitude généralisée liée à la politique tarifaire américaine, le trafic ferroviaire canadien a enregistré de meilleurs résultats que prévu au deuxième trimestre. »
Steve Hansen prévoit une accélération de la croissance du trafic au CN grâce à l'amélioration des conditions macroéconomiques et à la normalisation des échanges commerciaux. Il précise que sa décision de changer sa recommandation a été difficile à prendre compte tenu des performances décevantes du trafic depuis le début de l'année, du risque d'une nouvelle révision à la baisse des prévisions et, plus généralement, des performances médiocres du CN au chapitre de l'exploitation et des bénéfices depuis deux ans.
Selon lui, les conditions sont réunies pour que le CN enregistre une accélération de la croissance de son chiffre d'affaires. « Si la direction parvient à tenir ses engagements, je vois la perspective d'une reprise de la croissance des bénéfices et d'une augmentation du multiple d'évaluation. »
Le CN dévoilera mardi sa performance financière des mois d'avril, mai et juin.
Marché Goodfood a suscité de l'intérêt cette semaine alors que le fournisseur de solutions de repas en ligne se prépare à présenter mardi sa plus récente performance financière trimestrielle. Le titre de Goodfood a gagné 50 % en quatre jours cette semaine de mardi à vendredi.
PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, ARCHIVES LA PRESSE
AtkinsRéalis publiera ses prochains résultats trimestriels le 7 août prochain.
Bombardier et AtkinsRéalis quitteront cet été l'indice MSCI des titres canadiens de petites capitalisations pour être ajoutés à l'indice MSCI Canada, selon la Scotia. L'analyste Jean-Michel Gauthier s'attend à ce que ce rééquilibrage se confirme le mois prochain. Les titres de Bombardier et d'AtkinsRéalis affichent de fortes hausses jusqu'ici cette année. Bombardier publiera ses prochains résultats trimestriels le 31 juillet alors qu'AtkinsRéalis le fera à son tour le 7 août. Si les résultats présentés devaient décevoir, Jean-Michel Gauthier juge qu'il pourrait être judicieux d'acheter sur faiblesse.
Un membre de l'équipe de direction du Groupe Dynamite a acheté cette semaine pour un peu plus de 30 000 $ d'actions du détaillant montréalais de vêtements pour femmes. Le chef de la direction technologique Dave Stevens a acheté mardi un lot de 1050 actions au prix unitaire de 28,65 $. C'est la deuxième fois cet été qu'il achète des actions.
Le gestionnaire d'actifs montréalais Claret affiche son inquiétude dans sa lettre financière publiée cette semaine à propos de la frénésie d'embauche en intelligence artificielle.
L'ampleur des salaires versés par les grandes entreprises de technologie pour recruter des « talents » rappelle à Claret la bulle internet, lorsque des sommes « indécentes » ont été dépensées pour tout ce qui touchait à l'internet – un gigantesque gaspillage de l'argent des actionnaires, est-il souligné.
Claret précise toutefois qu'il ne faut pas perdre de vue que l'acquisition de ces talents pour des sommes astronomiques peut aussi simplement refléter une occasion d'entraver les progrès d'un concurrent dans le domaine de l'intelligence artificielle et de le faire avant qu'un autre concurrent ne puisse s'emparer de la « coqueluche » de l'intelligence artificielle.
Les titres québécois de Coveo, NanoXplore, Bombardier, Banque Nationale, 5N Plus, Power Corporation, WSP Global, Groupe Dynamite, D-Box, Redevances OR et Stingray ont atteint cette semaine un sommet des 52 dernières semaines à la Bourse de Toronto.
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Si les trois premiers mois de l'année ont été marqués par une forte réduction des activités de financement à la BDC en raison de l'incertitude générée par l'entrée en fonction de Donald Trump et ses menaces tarifaires, la banque des entrepreneurs canadiens a retrouvé son élan en juillet, observe sa PDG, Isabelle Hudon, qui entame cette semaine une cinquième année à la tête de l'institution fédérale. Entrée en poste en pleine pandémie, en août 2021, Isabelle Hudon relève certaines similitudes entre la période de forte incertitude qu'on a connue à l'époque et celle que les entreprises traversent actuellement. « La pandémie nous a aidés à mieux traverser la période trouble que l'on connaît aujourd'hui parce qu'on sait qu'il est possible de continuer d'aller de l'avant même si tout est arrêté. Dès le mois de février, j'ai dit à nos employés et à nos clients qu'on devait apprendre à vivre avec l'incertitude parce qu'elle va durer encore 1000 jours », relate la PDG de la Banque de développement du Canada (BDC). Dès le début du mois de mars, en sachant que la menace tarifaire s'en venait à grands pas, la BDC a mis sur pied le programme Pivoter pour se propulser, doté d'une enveloppe de 500 millions, pour aider les entreprises à développer de nouveaux marchés, de nouveaux produits et de nouveaux secteurs d'activité. « C'est un programme qui a obtenu beaucoup de succès et ce qui est intéressant, c'est que les PME ont choisi d'utiliser davantage les services conseils que ceux de financement. En période de ralentissement, elles ont préféré réfléchir et développer une stratégie pour assurer leur croissance future », souligne Isabelle Hudon. Par ailleurs, la BDC a mis sur pied un programme spécial pour les PME du secteur de l'acier qui sont touchées par les droits de douane de 50 %. Depuis 15 ans, la BDC offre des services conseils aux PME qui n'auraient pas eu le réflexe d'aller consulter un grand bureau, alors que la BDC assure elle-même la gestion des opérations tout en faisant appel à des ressources externes. Sinon, les activités financières de la BDC se résument en plusieurs gros chiffres. L'institution qui génère ses propres revenus réalise pour 9 milliards de financements par endettement par année et pour 600 millions d'investissements en capital de risque. L'entreprise dispose aujourd'hui d'un portefeuille de 57 milliards, dont 5 milliards en capital de risque. La BDC comptait 65 000 entreprises clientes en 2021, lorsqu'Isabelle Hudon a entrepris son mandat, et en dénombre aujourd'hui 108 000. « On avait 65 000 clientes, c'était beaucoup, mais j'ai dit à nos équipes qu'on pouvait faire mieux encore. Il y a 1,1 million de PME au Canada et on a un rôle à jouer pour les épauler. C'est sûr qu'on ne peut pas toutes les rejoindre, mais on a identifié notre marché cible à 400 000 entreprises, on rejoint donc aujourd'hui 25 % de notre cible », expose la PDG. Un profil de risque plus élevé La BDC ne fait pas concurrence aux institutions financières, mais assume un rôle complémentaire en mettant à la disposition des entreprises du capital de développement. « On joue là où les autres ne jouent pas jusqu'à ce qu'ils nous rejoignent », explique Isabelle Hudon. C'est pourquoi la BDC a mis sur pied des fonds spécifiques, dont la plateforme Excelles, dotée de 500 millions de capital de risque, qui vient soutenir les femmes entrepreneures, depuis 2023. « Les femmes entrepreneures ne recueillent que 2 % du capital de risque disponible alors qu'elles représentent de 17 à 19 % des propriétaires d'entreprises. » La BDC a un profil de risque plus élevé et est là pour soutenir les PME dans les secteurs économiques qui sont stratégiques pour le pays, ce qui est le cas notamment dans le secteur de la sécurité et de la défense, qui a été défini comme étant prioritaire pour le gouvernement canadien. PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE La PDG de la Banque de développement du Canada, Isabelle Hudon Rien ne nous empêchait d'investir dans des entreprises du secteur de la défense, mais ce n'était pas jugé prioritaire. Là, on doit bâtir des ponts, revoir nos processus à l'interne et rendre disponibles nos services de dette-équité-conseil aux PME de ce secteur. Isabelle Hudon, PDG de la Banque de développement du Canada C'est dans cette optique que la PDG de la BDC va participer au prochain salon Defence and Security Equipment International qui se déroulera à Londres, le mois prochain, pour établir un premier lien avec les entreprises du secteur. Cap sur les transferts d'entreprises La BDC va par ailleurs s'intéresser davantage au cours des prochaines années au phénomène du transfert de propriété d'entreprises au Canada. « On va entrer dans ce secteur-là de façon plus organisée. Ce sont 700 000 entreprises qui vont soit changer de mains ou qui vont fermer au cours des cinq prochaines années. On veut être là pour que nos PME poursuivent leur croissance », insiste Isabelle Hudon. La BDC est souvent la seule institution prêteuse d'une PME, mais l'entreprise fait de plus en plus de financement collaboratif avec des institutions comme Desjardins, la Banque Royale, la TD et certaines coopératives de crédit où elle agit comme soutien en assurant une garantie de prêt. Dans ces cas-là, on apporte de la nouvelle clientèle à ces institutions prêteuses qui ne l'auraient pas fait sans notre soutien. Ça ouvre des portes aux entreprises. Isabelle Hudon, PDG de la Banque de développement du Canada La BDC a été fondée il y a 81 ans et compte aujourd'hui 3000 employés au pays, dont 1200 à son siège social montréalais. L'institution compte une centaine de bureaux partout au Canada, mais c'est au Québec que sa pénétration est la plus importante, suivi des provinces de l'Atlantique, de la Colombie-Britannique, des Prairies et enfin de l'Ontario. « La présence du siège social à Montréal n'est pas étrangère à notre bonne pénétration du marché québécois. Là, on doit travailler sur l'Ontario, où plusieurs entreprises du secteur de l'automobile ont fait appel à nos services », observe Isabelle Hudon.

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