
En Angleterre, la découverte d'un rat de 56 centimètres relance les craintes d'invasion
La découverte d'un rongeur de 56 centimètres de long a inquiété des élus de la région. (Image d'illustration)
IMAGO/imagebroker
Imaginez: vous êtes tranquillement en train de lire un livre dans le canapé de votre salon quand vous découvrez avec stupeur qu'un rat de plus de 50 centimètres se trouve dans votre logement. Ce que certains qualifieront de «cauchemar» a eu lieu dans une maison de Redcar, en Angleterre, fin juillet dernier, rapporte «Le Parisien» .
La découverte de ce rongeur de 56 centimètres de long précisément a inquiété des élus de la région, qui craignent une invasion plus large. Sur Facebook, David Taylor et Stephen Martin, deux conseillers locaux, constatent que ce rat avait «presque la taille d'un petit chat», mais surtout que «ce n'est pas un cas isolé». «Lutter contre ces nuisibles rapidement»
Les élus expliquent voir de plus en plus de rongeurs «en train de traverser la route», «autour de poubelles» et «désormais autour des maisons». Dans une deuxième publication sur le réseau social, ceux-ci ont appelé à une «réponse concertée» des différents acteurs ainsi qu'à une «stratégie efficace de lutte contre les nuisibles, rapidement».
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David Taylor et Stephen Martin demandent donc une «enquête sur le rat et la vermine à l'échelle de l'arrondissement pour identifier les points chauds, suivis d'un plan de traitement approprié» ainsi qu'à une réponse «immédiate» dans la région. Même si elle peut paraître importante, la taille de ce surmulot est pourtant plutôt banale chez ces rats d'égouts, selon des experts.
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Laure Schmidt est journaliste stagiaire au sein de la rubrique Suisse-Monde-Economie de la rédaction Tamedia depuis septembre 2023. Elle a étudié les sciences sociales et la psychologie à l'Université de Lausanne. Plus d'infos
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24 Heures
17 hours ago
- 24 Heures
Privée d'un traitement vital, une Suissesse saisit la Cour européenne des droits de l'homme
Atteinte d'une maladie rare, une Suissesse se bat pour accéder à un médicament essentiel à sa survie. Un cas révélateur des limites du système de santé. Publié aujourd'hui à 14h55 La Suissesse est atteinte d'amyotrophie spinale, une maladie rare et dégénérative (photo prétexte). Getty Images Atteinte d'une maladie génétique incurable, une Suissesse s'est battue pendant des années pour obtenir le remboursement d'un traitement capable de ralentir sa progression, relate le site Watson . Après avoir été déboutée par toutes les instances suisses, elle vient d'essuyer un nouvel échec devant la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH), qui a donné raison à sa caisse maladie. Son avocat dénonce la priorité donnée en Suisse aux intérêts économiques sur la dignité humaine. La patiente est atteinte d'amyotrophie spinale, une maladie rare et dégénérative. En fauteuil roulant, alimentée par sonde gastrique et sous assistance respiratoire, elle use de son index pour contrôler son fauteuil roulant et son téléphone, ce qui l'aide beaucoup au quotidien. Cependant, depuis 2018, ce doigt a commencé lui aussi à faiblir. Pas de remboursement Un traitement peut toutefois changer les choses: le Spinraza, un médicament capable de ralentir, voire de stopper la progression de la maladie. Chaque injection coûte cependant 90'000 francs et il faut en réaliser six la première année, puis deux par an. Or, il y a sept ans, l'assurance de la Suissesse refuse de rembourser ce traitement, le médicament n'étant alors pas inscrit sur la liste des traitements spéciaux définie par la Confédération. La patiente s'engage un long combat judiciaire, qui ira jusqu'au Tribunal fédéral. Elle parvient à financer une première injection, observe des améliorations, les documente à travers des rapports d'experts, et fournit de nouvelles études scientifiques. Mais la justice estime ces preuves insuffisantes, faute de données statistiques solides, et rejette sa demande. Recours à la CEDH En 2020, le Spinraza est finalement ajouté à la liste des traitements remboursés – mais uniquement pour les patients de plus de 20 ans non ventilés artificiellement. La Suissesse reste donc exclue du dispositif. Elle décide alors de saisir la CEDH. Mais les juges rejettent sa requête à une courte majorité (quatre voix contre trois), estimant que la Suisse n'a pas violé la Convention européenne des droits de l'homme. Un remboursement vital Son avocat, Philip Stolkin, se dit stupéfait par la décision: «Si elle ne reçoit pas ce médicament, elle meurt», argumente-t-il auprès de nos confrères. Selon lui, la Suisse dispose d'autres leviers pour encadrer les coûts des traitements – comme la mise en place d'une caisse unique –, mais choisit de protéger les intérêts des assureurs. L'OFSP se défend de toute opposition de principe au remboursement, affirmant à nos confrères que «le prix n'est absolument pas» le problème. Selon l'OFSP, ce sont les critères de remboursement qui sont en jeu, et ceux-ci exigent des preuves solides de l'efficacité – jugées ici insuffisantes. L'avocat envisage désormais de porter l'affaire devant la Grande Chambre de la CEDH, en raison du vote serré. Assurances maladie en Suisse Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Sonia Imseng est journaliste au sein de la rédaction numérique. Elle couvre l'actualité, la société et la culture. Elle a aussi travaillé pour Femina, la RTS, Le Temps, Le Courrier. Plus d'infos @SoniaImseng Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


24 Heures
a day ago
- 24 Heures
Une étude veut le prouver: n'importe qui est capable de terminer un trail de 100 km
Une course sillonne les Alpes sur 101 kilomètres et 6100 mètres de dénivelé. Vingt femmes et 20 hommes vont se préparer dix-huit mois pour relever le défi. Publié aujourd'hui à 08h36 En 2027, 40 néophytes tenteront de faire deux tiers du tour du Mont-Blanc. UTMB En bref: L'être humain n'a pas le choix: sa condition l'oblige à être actif pour rester en bonne santé. Aucun raccourci, aucune pilule miracle. Ce postulat, Guillaume Millet le défendait déjà à l'époque où il était un des meilleurs ultratraileurs du monde. La voix d'un champion porte, mais celle du chercheur qu'il est devenu résonne avec une autre légitimité. Encore faut-il la rendre audible auprès du grand public. Guillaume Millet a peut-être trouvé la formule. Et si on vous disait que parcourir 100 kilomètres dans la montagne n'avait rien d'une activité extrême? Que le corps humain pouvait encaisser 6000 mètres de montée et de descente d'une seule traite? Et que tout ça était accessible sans habiter le corps d'un athlète affûté comme une lame de rasoir, bercé aux longs efforts dans la nature depuis sa tendre enfance? Mieux: qu'en partant de zéro, au prix d'une préparation de dix-huit mois loin de vous condamner à suer nuit et jour, ce défi vous est accessible? C'est ce que va tenter de démontrer la nouvelle étude justement menée par Guillaume Millet. Un projet nommé « 0 to 100 », prêt à briser des barrières et à déloger les idées reçues autour de l'activité physique. Vingt femmes et 20 hommes commenceront l'expérience au début de l'année prochaine. S'ils sont retenus, c'est qu'ils présentent la particularité pas si particulière de n'exercer aucune activité physique depuis de nombreuses années. Un mal qui tue 3,7 millions de personnes dans le monde chaque année. «Courir un ultratrail n'est pas bon la santé. Mais s'y préparer est excellent» Ce qui les attend? Découvrir un mode de vie non pas actif, mais très actif. Et, dix-huit mois plus tard, se retrouver au départ de la CCC. Un ultratrail de 101 kilomètres et 6100 mètres de dénivelé entre Courmayeur et Chamonix, avec passage en territoire suisse, du côté de La Fouly, Champex et Trient. Si le challenge peut paraître démesuré, Guillaume Millet et son équipe sont confiants. Ils se sont fixé l'objectif d'amener 80% de leur panel à l'arrivée. «Il faut le prendre comme une prévision. Il s'agit d'une étude scientifique: on ne sait pas à l'avance les résultats qu'on va obtenir. Plus que de retrouver les participants à l'arrivée, ce qui m'importe est de les voir au départ, suffisamment en forme pour relever le défi.» À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. C'est en prononçant ces mots que le chercheur apporte une première nuance capitale. « Courir un ultratrail n'est sans doute pas très bon pour la santé . À cause du stress appliqué sur les articulations, des troubles du sommeil ou gastro-intestinaux qui peuvent apparaître. En revanche, se préparer intelligemment pour un ultra est excellent. Si l'on fait la balance des deux, elle penche nettement du bon côté. Et de toute façon, qui accepterait de se préparer sans récompense au bout?» «En Suisse peut-être davantage qu'en France, il existe cette idée commune que les ultratraileurs vont trop loin, qu'ils se mettent en danger, qu'ils sont des sortes d'extrémistes.» imago Les 40 participants n'auront pas à s'y résoudre. Ils n'auront pas non plus à se plier à un régime de travail spartiate. «Avec un entraînement bien réfléchi, beaucoup de progressivité et quelques semaines un peu plus difficiles que les autres, l'idée n'est pas de les soumettre à plus de quatre ou cinq heures d'entraînement par semaine.» Devenir un exemple pour prendre soin de santé Ainsi apparaît l'essence de leur rôle. Ces 40 sédentaires sont appelés à devenir des exemples pour Monsieur et Madame Tout-le-monde. Pour celles et ceux qui cumulent un job, une vie de famille, qui connaissent tous les bienfaits de l'activité physique, mais qui ne trouvent la motivation de s'y mettre. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. «C'est normal de ne pas être motivé: le corps humain est conçu ainsi, déculpabilise Guillaume Millet. Pendant des centaines de milliers d'années, l'être humain voulait être sédentaire, son cerveau s'est formaté à économiser de l'énergie. C'était une qualité d'être feignant! Mais ça ne l'est plus. Et notre sédentarité actuelle ne peut aller sans conséquences.» L'une de ces conséquences apparaît en chiffre. En Suisse, 43% de la population se trouve en situation de surpoids. L'Organisation mondiale de la santé a récemment augmenté ses recommandations en termes d'activité physique: cent cinquante à trois cents minutes d'activité modérée par semaine. La tendance est à la hausse. Est-ce visionnaire de pousser plus loin que la barre des trois cents minutes, ou simplement inutile, voire néfaste? À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. «Pour 95% des gens, faire plus de sport, c'est mieux, expose celui qui a publié plusieurs livres sur ces thématiques. En Suisse peut-être davantage qu'en France, il existe cette idée commune que les ultratraileurs vont trop loin, qu'ils se mettent en danger, qu'ils sont des sortes d'extrémistes. Mais on peut tout à fait être raisonnable en pratiquant la discipline. Il ne faut surtout pas sous-estimer la problématique de l'addiction au sport. Oui, l'ultra attire des gens qui peuvent avoir des comportements addictifs. Mais non, l'ultra ne rend pas accro.» Les 40 volontaires, eux, seront minutieusement suivis, dans l'optique de glaner un maximum de données qui permettraient de démontrer les bénéfices de l'activité physique sur le corps et l'esprit. Grâce aux effets du sport sur leurs niveaux d'énergie quotidiens, ils pourraient bien se retrouver moins fatigués après avoir couru un ultra qu'avant. À condition que l'expérience se déroule comme prévu, c'est-à-dire bien. Et qu'elle trouve les financements et les partenaires nécessaires à son bon déroulement. Courir une heure sera plus dur que de terminer un ultratrail Les «cobayes» mettront-ils plus ou moins que les 26 h 30 autorisées pour boucler la CCC? Ce n'est pas vraiment à cette échelle que se situent les inquiétudes de Guillaume Millet. «Le plus difficile pour eux dans ce projet, au regard d'où ils partent, ce sera de courir une heure sans s'arrêter. C'est durant cette phase que le risque de blessure sera le plus élevé.» C'est aussi pour ça que les nouveaux coureurs sont généralement orientés vers un 5 kilomètres ou un 10 kilomètres comme première échéance. «Des chercheurs canadiens ont eu une idée similaire à la nôtre. Ils souhaitent mener des sédentaires à réussir un Ironman en douze mois. Ça doit signifier que notre projet n'est peut-être pas complètement fou.» Les participants ne tarderont pas à le vérifier par eux-mêmes. Leur santé est en jeu. D'autres articles sur l'ultratrail Florian Vaney est journaliste au sein de la rédaction sportive de 24 Heures, de la Tribune de Genève et du Matin Dimanche. Formé dans la presse régionale, il suit de près le football suisse, des divisions «des talus» à la Super League. Il s'intéresse aux événements du terrain, mais plus encore aux histoires – belles et moins belles – qui naissent autour. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


24 Heures
2 days ago
- 24 Heures
Même «sains» les aliments ultratransformés freinent la perte de poids
Des chercheurs révèlent que, au-delà des calories, c'est aussi la qualité des aliments qui compte dans un processus de perte de poids. Publié aujourd'hui à 18h23 Les produits ultratransformés sont scrutés par la science depuis longtemps, mais l'étude publiée ce 4 août apporte de nouveaux éléments pour comprendre leurs effets sur notre poids. KEYSTONE On sait depuis longtemps qu'ils sont trop sucrés, trop salés… Reste que les aliments ultratransformés sont pratiques lorsqu'on veut s'éviter du temps en cuisine ou grignoter en vitesse. Mais depuis ce lundi 4 août, on sait aussi que si l'on souhaite perdre du poids, tout produit transformé – même très faible en calories – est déconseillé. C'est du moins ce que révèle la plus vaste étude clinique randomisée consacrée aux aliments ultratransformés publiée dans la revue «Nature Medicine» . Les résultats sont clairs: un régime à base de plats maison fait perdre deux fois plus de poids qu'un régime composé de produits industriels. Une étude à la méthodologie inédite Les chercheurs ont suivi 55 personnes en surpoids au Royaume-Uni pendant seize semaines. Tous les participants ont reçu gratuitement l'ensemble de leurs repas, livrés à domicile. Pendant huit semaines, ils ont consommé des plats peu transformés comme des flocons d'avoine ou des spaghettis bolognaise maison. Durant les huit autres semaines, ils ont mangé des aliments industriels considérés comme «sains»: barres de céréales, boissons végétales, lasagnes à réchauffer, etc. En outre, les deux régimes respectaient les directives gouvernementales en matière de nutrition équilibrée, avec des apports similaires en calories, protéines, glucides et lipides. À la fin des seize semaines, les participants ont perdu en moyenne 1,84 kg avec le régime peu transformé – contre 0,88 kg perdu avec l'alimentation ultratransformée. Bien que la différence puisse paraître modeste, elle prend tout son sens sur la durée de l'étude. «Cette recherche démontre que, même lorsque les apports caloriques et nutritionnels sont strictement identiques, les aliments industriels ralentissent significativement la perte de poids», explique le Dr Kevin Hall, coauteur de l'étude, dans les colonnes de «Nature Medicine» . Un effet de satiété qui varie selon les aliments Un des mécanismes qui explique cet écart est l'effet de satiété. Les aliments peu transformés procurent une sensation de rassasiement plus durable, ce qui réduit les fringales entre les repas. Les participants ont d'ailleurs spontanément diminué leur consommation calorique avec le régime peu transformé. Ils ont expliqué aux chercheurs sentir qu'ils avaient un meilleur «contrôle» de leurs envies et de leur faim. Enfin, l'impact des aliments ultratransformés – ou UPF, selon la classification NOVA – sur la santé est largement établi par la recherche. Plusieurs études les associent à un risque accru de maladies comme l'obésité, le diabète ou certains cancers. Pourtant, les produits industriels estampillés «minceur», «light» ou «équilibrés» continuent de séduire un large public, notamment en Occident, où la promesse de contrôle calorique demeure attrayante. Or, les recherches sont formelles: pour avoir une alimentation équilibrée, ce n'est pas tant le nombre de calories qui importe que leur qualité. Notre métabolisme ne réagit pas de la même manière face à des produits industriels qu'à des aliments naturels. Un constat utile pour ceux qui cherchent à perdre du poids. Mais pas seulement. Plus sur l'alimentation et la perte de poids Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.