
Vladimir Poutine ouvre la voie à un retour d'ExxonMobil en Russie
Avant même d'aller rencontrer Donald Trump, le président russe, Vladimir Poutine, a donné des gages à son homologue américain en vue d'une reprise des affaires entre les deux pays. Vendredi 15 août, selon Reuters, le dirigeant russe a en effet signé un décret permettant aux investisseurs étrangers de reprendre des parts dans le projet pétrolier et gazier Sakhaline 1.
Et les observateurs ont immédiatement pensé que l'américain ExxonMobil pourrait revenir dans le jeu. La major pétrolière était actionnaire à hauteur de 30 % de Sakhaline 1 avant que l'invasion de l'Ukraine par la Russie, et les sanctions à son égard, ne la contraigne à quitter le pays. Un retrait de Russie qui avait contraint ExxonMobil à passer une provision de 4,6 milliards de dollars…
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Le décret signé par la présidence russe précise que les actionnaires étrangers doivent entreprendre des actions en faveur de la levée des sanctions occidentales et apporter les équipements nécessaires à la conduite du projet. Les modalités exactes restent toutefois floues. Et les sanctions internationales à l'encontre de la Russie rendent une telle opération difficile à réaliser. Néanmoins, au lendemain de la rencontre entre les présidents russe et américain, Donald Trump annonçait qu'il renonçait à surtaxer l'Inde et la Chine en raison de leur achat de pétrole russe, une mesure un temps envisagé pour accroître la pression sur la Russie et l'amener à la table des négociations.
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Vladimir Poutine ouvre la voie à un retour d'ExxonMobil en Russie
Un décret signé par Vladimir Poutine autorise les investisseurs étrangers à reprendre des parts dans le projet Sakhaline 1. Avant même d'aller rencontrer Donald Trump, le président russe, Vladimir Poutine, a donné des gages à son homologue américain en vue d'une reprise des affaires entre les deux pays. Vendredi 15 août, selon Reuters, le dirigeant russe a en effet signé un décret permettant aux investisseurs étrangers de reprendre des parts dans le projet pétrolier et gazier Sakhaline 1. Et les observateurs ont immédiatement pensé que l'américain ExxonMobil pourrait revenir dans le jeu. La major pétrolière était actionnaire à hauteur de 30 % de Sakhaline 1 avant que l'invasion de l'Ukraine par la Russie, et les sanctions à son égard, ne la contraigne à quitter le pays. Un retrait de Russie qui avait contraint ExxonMobil à passer une provision de 4,6 milliards de dollars… Publicité Le décret signé par la présidence russe précise que les actionnaires étrangers doivent entreprendre des actions en faveur de la levée des sanctions occidentales et apporter les équipements nécessaires à la conduite du projet. Les modalités exactes restent toutefois floues. Et les sanctions internationales à l'encontre de la Russie rendent une telle opération difficile à réaliser. Néanmoins, au lendemain de la rencontre entre les présidents russe et américain, Donald Trump annonçait qu'il renonçait à surtaxer l'Inde et la Chine en raison de leur achat de pétrole russe, une mesure un temps envisagé pour accroître la pression sur la Russie et l'amener à la table des négociations.


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