
Produits pharmaceutiques : faut-il avoir peur d'une surtaxe américaine de 250 % ?
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Articles connexes


Le Figaro
2 minutes ago
- Le Figaro
Médicaments, consultations : le gouvernement réfléchit à un doublement des franchises médicales unitaires
Le ministre de la santé souhaite ainsi «faire prendre conscience à tout le monde que la santé n'a pas de prix mais elle a un coût». D'un à deux euros par boîte de médicaments, de deux à quatre euros la consultation: le gouvernement réfléchit à une augmentation des franchises médicales unitaires, ce qui reste à charge du patient, a indiqué jeudi le ministre de la Santé Yannick Neuder. Le responsable politique a évoqué sur TF1 «des augmentations de franchises qui sont proposées dans les discussions», interrogés sur des informations des Echos. Le journal économique explique que le montant unitaire des franchises va «doubler». «La franchise sur les médicaments devrait ainsi passer d'un à deux euros par boîte début 2026», écrit le quotidien. «Et le forfait de deux euros par consultation chez le généraliste devrait grimper à quatre euros», ajoute Les Echos. Publicité Selon Yannick Neuder, ce sont «des chiffres qui sont proposés dans la feuille budgétaire» qui découle du plan d'économies de près de 44 milliards d'euros présenté mi-juillet par le premier ministre François Bayrou. L'idée, «c'est surtout» de «faire prendre conscience à tout le monde que la santé n'a pas de prix mais elle a un coût», a souligné le ministre de la Santé. Il ne s'agit pas de «stigmatiser les malades, parce qu'on ne choisit pas d'être malade», a insisté le membre du gouvernement. Les franchises médicales ne concernent «pas les femmes enceintes», «les mineurs», ni «les personnes avec revenus modestes, avec notamment la C2S», a rappelé Yannick Neuder. «C'est le Parlement qui décide au final» La C2S, Complémentaire santé solidaire, est une aide pour payer les dépenses de santé en fonction des revenus. «Toutes ces mesures seront à discuter au Parlement, c'est le Parlement qui décide au final», a conclu le ministre de la Santé. Mi-juillet, François Bayrou avait annoncé le doublement du plafond des franchises médicales globales, qui passerait de 50 à 100 euros par an, sans dévoiler les augmentations des montants unitaires. Ce levier a déjà suscité une levée de boucliers chez les associations de patients. France Assos Santé, voix des usagers du système de santé en France, a ainsi exprimé «sa vive inquiétude face à l'orientation politique défendue, qui fait peser sur les usagers du système de santé la responsabilité des dérives et des tensions actuelles». L'Association des accidentés de la vie (FNATH) s'est également dite «scandalisée». «Non, les franchises médicales et autres participations n'ont jamais responsabilisé quiconque car il s'agit, ni plus, ni moins, que d'un impôt sur la maladie et qui s'applique, au surplus, à ceux qui ont le plus besoin de soins», a tancé cet organisme.


Le Figaro
2 hours ago
- Le Figaro
«Il pourrait y avoir des dividendes pour les Américains»: que va faire Donald Trump avec l'argent des droits de douane ?
Le président est tenté de redistribuer aux contribuables les revenus générés par les surtaxes douanières, mais doit aussi éponger la dette abyssale des États-Unis. «Des milliards de dollars de droits de douane affluent maintenant vers les États-Unis d'Amérique !» L'entrée en vigueur des surtaxes douanières pour des dizaines de pays ce jeudi 7 août réjouit Donald Trump, ravi de cette nouvelle manne financière récoltée en tordant le bras à ses partenaires à qui il a imposé ce nouvel ordre commercial mondial. En juillet, selon le Département du Trésor, les États-Unis ont collecté quasiment 30 milliards de dollars de droits de douane (25,7 millions d'euros), trois fois le montant mensuel moyen de ces dernières années. Le président américain s'imagine déjà distribuer cette somme à ses contribuables sous la forme de chèque ou de réduction d'impôts. «Il y a tellement d'argent qui rentre, nous réfléchissons à un petit rabais» pour les ménages, a-t-il clamé le 25 juillet dernier, entretenant cette proposition aux contours flous mais tenace qu'il brandit depuis plusieurs mois. Publicité Un chèque de 600 euros Donald Trump emploie même désormais un vocabulaire boursier, assurant qu'«il pourrait y avoir une distribution ou des dividendes» pour les Américains, potentiellement «pour les personnes aux revenus moyens ou faibles», a-t-il de nouveau lancé le 3 août. Le président américain avait déjà fait envoyer des chèques de relance post-Covid - sur lesquels il avait fait inscrire son nom - en pleine campagne électorale en 2020, à la fin de son premier mandat. Le sénateur républicain Josh Hawley l'a pris au pied de la lettre et a déposé une proposition de loi prévoyant le versement d'un chèque de 600 dollars minimum (514 euros) par adulte ou enfant à charge en 2025, estimant que les droits de douane pourraient atteindre 150 milliards de dollars sur l'année. Cette mesure viserait «les Américains qui travaillent dur», écrit l'élu dans un communiqué, estimant que ses concitoyens «méritent un rabais sur leurs impôts après quatre ans de politiques de [Joe] Biden qui ont dévasté l'épargne des familles». 36.800 milliards de dette La solution de la redistribution des droits de douane est séduisante pour Donald Trump, car elle permettrait de parer aux critiques de l'opposition sur l'impact de sa politique commerciale. S'il n'a de cesse de répéter que ce sont les pays visés qui paient les droits de douane, les consommateurs Américains sont en effet mis à contribution eux aussi, car le prix des produits importés augmente. Mais plutôt que de distribuer des chèques, Donald Trump pourrait bien avoir à utiliser cet argent pour une dépense plus pressante : le remboursement de la dette publique, qui atteignait les 36.800 milliards de dollars début août. Le déficit public américain devrait frôler les 7% du PIB cette année, bien plus que la situation déjà intenable de la France. Entre deux promesses chocs sur ses chèques, le président américain reconnaît toutefois l'urgence : «Ce que nous voulons surtout faire [avec l'argent des droits de douane], c'est de rembourser la dette.»


Le Parisien
6 hours ago
- Le Parisien
Moins de 700 000 naissances au Japon l'an dernier, un niveau historiquement bas
La crise démographique au Japon s'amplifie. La population du pays nippon a diminué de plus de 900 000 personnes en 2024, selon les chiffres publiés mercredi par le ministère des Affaires intérieures. Il s'agit de la plus forte baisse annuelle depuis le début des relevés en 1968. Le nombre de Japonais est désormais estimé à près de 121 millions d'habitants, en recul de 0,75 % par rapport à 2023. Et cette chute record s'explique par l'effondrement du taux de natalité. Le Premier ministre Shigeru Ishiba avait récemment qualifié cette situation « d'urgence silencieuse », s'engageant à mettre en place des politiques favorables aux familles comme l'assouplissement des horaires de travail et la garde d'enfants gratuite. Poussée nationaliste dans l'opinion D'après des données distinctes publiées en juin par le ministère de la Santé, le Japon a enregistré 686 061 naissances en 2024, soit 41 227 de moins que l'année précédente. Il s'agit du chiffre le plus bas depuis le début des enregistrements en 1899. La population âgée d'au moins 65 ans représente désormais 29,58 % des habitants. L'archipel reste le deuxième pays le plus âgé au monde, avec un âge médian de 49,9 ans, juste derrière Monaco, selon la Banque mondiale. À voir aussi