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Sergueï Lavrov en pull floqué URSS ? L'arrivée remarquée du ministre russe au sommet Trump-Poutine

Sergueï Lavrov en pull floqué URSS ? L'arrivée remarquée du ministre russe au sommet Trump-Poutine

Le Parisien2 days ago
Faut-il y voir un signe de provocation ? À quelques heures du sommet prévu ce vendredi soir (heure française) en Alaska, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov est apparu ce jeudi devant la presse… avec un pull sur lequel l'inscription « CCCP », l'acronyme en cyrillique pour URSS (Union des républiques socialistes soviétiques) dont l'Ukraine a fait partie au XXe siècle, semble être écrite.
Aucune image diffusée en ligne ne permet de confirmer la présence du « P » après les trois C, eux confirmés. Mais il s'agit du plus probable, et cela a beaucoup fait réagir sur les réseaux sociaux.
The head of the Russian Foreign Ministry Lavrov showed up in Alaska wearing a sweater with 'USSR' on it
Will he be leaving in an 'I ❤️ USA' hoodie? pic.twitter.com/GpxCqLyT0s — NEXTA (@nexta_tv) August 15, 2025
Face aux journalistes, le chef de la diplomatie russe a affirmé qu'il y avait 25 % de chances que la réunion entre les deux chefs d'État soit un échec. Cité par la BBC et l'agence de presse russe Tass, il a affirmé avoir des « arguments » et « une position claire et compréhensible » sur la question ukrainienne. Selon lui, la Russie ne fait « aucune supposition » sur l'issue du sommet. D'après Tass, il a fait le voyage avec l'ambassadeur russe aux États-Unis Alexander Darchiev.
Une avancée ou un fiasco ?
Après trois ans de guerre, le sommet est des plus attendus. À croire le président américain, qui n'est pas homme à s'embarrasser de nuances, ce sera tout ou rien. Il se fait fort de savoir « en cinq minutes » maximum si sa première rencontre en personne depuis 2019 avec le président russe sera un fiasco, ou si elle permettra d'esquisser une issue au plus sanglant conflit en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale.
Si tout se passe bien Donald Trump, qui se rêve en lauréat du prix Nobel de la paix, assure que cette rencontre va ouvrir la voie à une autre, à trois, incluant cette fois Volodymyr Zelensky. Il a laissé entendre que ce sommet tripartite pourrait se tenir très rapidement, et également en Alaska, lieu symbolique s'il en est. Ce vaste territoire a été cédé par la Russie aux États-Unis au XIXe siècle. Et la base militaire d'Elmendorf-Richardson, où se tiendra le sommet, a joué un rôle stratégique très important pendant la Guerre froide.
Ce vendredi, le président ukrainien et les dirigeants européens en seront réduits à attendre que l'imprévisible président américain, comme il s'est engagé, les informe de la teneur de son tête-à-tête avec Vladimir Poutine. Vladimir Poutine a « aujourd'hui l'occasion d'accepter un cessez-le-feu » en Ukraine, a souligné à quelques heures de la rencontre le chancelier allemand Friedrich Merz, pour qui « le président Trump peut maintenant accomplir un pas significatif vers la paix ».
VidéoTrump pense que Poutine et Zelensky « feront la paix » après le sommet en Alaska
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Ukraine: pour Zelensky, le refus de Moscou d'un cessez-le-feu «complique la situation»

Le président ukrainien a dénoncé le refus de la Russie d'appliquer un cessez-le-feu et estime qu'il sera plus difficile d'aboutir au plan de paix voulu par Trump. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dénoncé le refus de la Russie d'appliquer un cessez-le-feu, qui selon lui «complique la situation» pour aboutir au plan de paix voulu par Donald Trump après sa rencontre avec Vladimir Poutine. «Nous voyons que la Russie rejette de nombreux appels au cessez-le-feu et n'a pas encore déterminé quand elle cessera de tuer. Cela complique la situation. Si elle n'a pas la volonté d'exécuter un simple ordre d'arrêter ses frappes, il pourrait falloir d'importants efforts pour inciter la Russie à vouloir appliquer quelque chose de bien plus important: une coexistence pacifique avec ses voisins pour des décennies», a écrit M. Zelensky sur ses réseaux sociaux dans la nuit de samedi à dimanche. Publicité Plus d'informations à venir...

«Toute volonté de démilitariser l'Ukraine est inacceptable», alerte Benjamin Haddad
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«Toute volonté de démilitariser l'Ukraine est inacceptable», alerte Benjamin Haddad

Le ministre délégué chargé de l'Europe insiste, dans un entretien à La Tribune Dimanche, sur la nécessité de soutenir Volodymyr Zelensky et enjoint les Européens à assurer leur propre sécurité. «La Russie est une menace durable pour l'Ukraine et pour l'Europe», martèle Benjamin Haddad, ministre délégué chargé de l'Europe dans une interview publiée dans la Tribune Dimanche ce 16 août. Le «Monsieur Europe» du gouvernement appuie sur la nécessité de parvenir à un accord assorti de «garanties de sécurité claires» pour «dissuader une agression future de la Russie». Sur ce point, le ministre est très clair : il s'agit de parvenir à juguler « cette menace» que représente Moscou pour éviter qu'un accord de paix futur ne soit «qu'une parenthèse utilisée par la Russie pour se refaire et préparer une guerre prochaine». Pour ce faire, l'armée ukrainienne doit rester forte. Dans ces conditions, «toute volonté de démilitariser l'Ukraine est inacceptable», martèle Benjamin Haddad et Volodymyr Zelensky doit rester «au cœur de ces négociations». Publicité «C'est aux Européens d'assurer leur propre sécurité» Ce dernier rappelle que la France est prête à «jouer un rôle actif» pour «appuyer ces garanties» et souligne que «Donald Trump a d'ailleurs indiqué soutenir l'idée de participer à ces garanties de sécurité», ce qui représente une «avancée positive». Le ministre insiste également sur la nécessité de soutenir le président ukrainien et revient sur l'adhésion de Kiev à l'UE. «La candidature à l'Union est un processus exigeant et long, qui implique des réformes profondes pour garantir l'État de droit, la lutte contre la corruption, l'indépendance de la justice», rappelle encore le membre du gouvernement. Qui insiste sur les bénéfices que pourrait rapporter l'élargissement du bloc européen. Ces derniers ont «représenté une réunification historique du continent européen après un demi-siècle de rideau de fer et de totalitarisme communiste». L'arrivée dans l'Union Européenne des pays candidats contribuerait ainsi à «assurer la stabilité géopolitique de notre continent». Pour que l'Europe reste forte, Benjamin Haddad appelle à «tirer les conséquences de la réorientation de la puissance américaine». «C'est aux Européens d'assurer leur propre sécurité», assène le ministre, qui rappelle que la France a doublé son budget de défense en ce sens.

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