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Ukraine: pour Zelensky, le refus de Moscou d'un cessez-le-feu «complique la situation»

Ukraine: pour Zelensky, le refus de Moscou d'un cessez-le-feu «complique la situation»

Le Figaroa day ago
Le président ukrainien a dénoncé le refus de la Russie d'appliquer un cessez-le-feu et estime qu'il sera plus difficile d'aboutir au plan de paix voulu par Trump.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dénoncé le refus de la Russie d'appliquer un cessez-le-feu, qui selon lui «complique la situation» pour aboutir au plan de paix voulu par Donald Trump après sa rencontre avec Vladimir Poutine.
«Nous voyons que la Russie rejette de nombreux appels au cessez-le-feu et n'a pas encore déterminé quand elle cessera de tuer. Cela complique la situation. Si elle n'a pas la volonté d'exécuter un simple ordre d'arrêter ses frappes, il pourrait falloir d'importants efforts pour inciter la Russie à vouloir appliquer quelque chose de bien plus important: une coexistence pacifique avec ses voisins pour des décennies», a écrit M. Zelensky sur ses réseaux sociaux dans la nuit de samedi à dimanche.
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INTERNATIONAL - Faire bloc. Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, et des dirigeants européens dont Emmanuel Macron se rendent ce lundi 18 août à Washington pour appuyer la position de Kiev, sommé par le président américain d'accepter des concessions après le sommet Trump-Poutine en Alaska qui n'a pas permis d'arrêter les combats en Ukraine. Précédée de nouvelles frappes russes sur plusieurs villes ukrainiennes, cette rencontre à la Maison Blanche sera une première dans ce format depuis le début de l'invasion russe, en février 2022. Elle doit permettre d'aborder notamment de possibles concessions territoriales et la fourniture de garanties de sécurité, pour mettre fin au conflit. Mais elle marquera également le grand retour de Volodymyr Zelensky dans le Bureau ovale. Ce même lieu où le 28 février dernier, en direct sur les télévisions du monde entier, Donald Trump et J.D. Vance avaient cherché à humilier le président ukrainien à l'extrême, l'accusant de « jouer avec la Troisième Guerre mondiale » et de manquer de « gratitude » envers la première puissance mondiale. Il était parti sans avoir tenu aux côtés du président américain leur conférence de presse et leur déjeuner de travail prévus. Un large groupe de dirigeants européens présents Ces images avaient consterné les alliés européens des États-Unis et de l'Ukraine, et marqué un tournant dans les relations entre Washington et Kiev, après un soutien américain affirmé et jamais remis en cause durant la présidence de Joe Biden. Si les relations se sont un tant soit peu apaisées entre Trump et Zelensky depuis, c'est aussi pour éviter un scénario similaire que seront présents cette fois-ci à la Maison Blanche le président français Emmanuel Macron, le chancelier allemand Friedrich Merz, la Première ministre italienne Giorgia Meloni, le Premier ministre britannique Keir Starmer, le président finlandais Alexander Stubb, le chef de l'Otan Mark Rutte, et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. Tous ces dirigeants doivent arriver autour de 12 heures, heure locale (18 heures en France) à la Maison Blanche, tandis que Volodymyr Zelensky doit faire son arrivée à 13 heures (19 heures en France) et être par Donald Trump. Le dirigeant ukrainien, qui s'est réjoui de cette « unité » européenne, a souligné ce dimanche depuis Bruxelles qu'il ne savait « pas exactement » de quoi Vladimir Poutine et Donald Trump avaient parlé en Alaska et qu'il était impatient d'avoir plus de détails. D'abord un tête-à-tête Trump-Zelensky Au niveau du programme, Volodymyr Zelensky s'entretiendra tout d'abord ce lundi en tête-à-tête avec Donald Trump, a indiqué une source proche du gouvernement allemand. Une conférence de presse est également attendue avant leur entretien bilatéral, selon Politico, autour de 13 h 10 (19 h 10, heure de Paris). Une première mauvaise nouvelle est peut-être à redouter pour Volodymyr Zelensky : selon CNN, le vice-président américain J.D. Vance devrait de nouveau participer à la réunion, lui qui s'était montré particulièrement agressif à son encontre en février dernier. Toujours selon Politico, les différents dirigeants européens devraient ensuite se joindre à eux pour une « photo de famille » aux alentours de 14 h 30 (20 h 30 en France), avant une rencontre conjointe prévue à 15 heures (21 heures, heure de Paris). L'ensemble devrait se terminer entre 17 heures et 18 heures, heure locale (soit entre 23 heures et 0 h en France), même s'il est évidemment bien difficile de prévoir des horaires précis pour ce genre d'événements, notamment en raison du nombre de participants. « Contraindre la Russie à une vraie paix » Si l'on peut espérer que le niveau de tension soit loin de celui affiché en février dernier, reste que les positions du président américain demeurent toujours très éloignées de celles de son homologue ukrainien. « Le président ukrainien Zelensky peut mettre fin à la guerre avec la Russie presque immédiatement s'il le veut, ou il peut continuer à combattre », a averti Donald Trump dans une série de messages sur son réseau Truth Social où il a clairement mis la pression sur le dirigeant ukrainien afin qu'il renonce à certaines exigences. « Pas question » pour Kiev de récupérer le contrôle de la Crimée annexée par Moscou en 2014, ni d'entrer dans l'Otan, a ainsi averti le milliardaire, se félicitant qu'il n'y ait « jamais eu autant de dirigeants européens en même temps » à la Maison Blanche. De son côté, Volodymyr Zelensky a affirmé ce dimanche soir que l'Ukraine partage « le profond désir de mettre fin à cette guerre rapidement », ajoutant que « la paix (devait) être durable ». « J'espère que notre force conjointe avec l'Amérique, avec nos amis européens, contraindra la Russie à une vraie paix », a-t-il souligné sur les réseaux sociaux. On en saura peut-être un peu plus après cette réunion.

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Le Caire négocie actuellement une trêve de 60 jours entre Israël et le Hamas prévoyant la libération d'otages israéliens et de détenus palestiniens. Une délégation du mouvement islamiste palestinien Hamas a reçu au Caire de la part des médiateurs une nouvelle proposition de cessez-le-feu dans la bande de Gaza, a indiqué à l'AFP un responsable palestinien proche du dossier. Ce texte reprend les grandes lignes d'une précédente proposition américaine prévoyant une trêve de 60 jours et la libération, en deux étapes, d'otages israéliens enlevés le 7 octobre 2023 lors de l'attaque sans précédent du Hamas en Israël, qui a déclenché la guerre à Gaza. «La délégation du Hamas, dirigée par Khalil al-Hayya au Caire, a reçu une nouvelle proposition des médiateurs égyptiens et qataris pour un cessez-le-feu», a indiqué à l'AFP le responsable palestinien, qui a souhaité l'anonymat. Il a précisé que la proposition «se base sur celle de l'envoyé américain (Steve) Witkoff, qui prévoit une trêve de soixante jours et la libération des prisonniers israéliens en deux vagues». «La proposition est un accord-cadre pour lancer des négociations sur un cessez-le-feu permanent. Le Hamas tiendra des consultations internes au sein de sa direction» et avec les dirigeants d'autres groupes alliés sur la nouvelle proposition, a-t-il ajouté. Publicité Médiation des États-Unis, du Qatar et de l'Égypte Le Hamas avait annoncé la semaine dernière qu'une délégation de haut niveau se trouvait au Caire pour des discussions avec des responsables égyptiens sur les efforts visant à obtenir un cessez-le-feu à Gaza après plus de 22 mois de conflit ayant entraîné une situation humanitaire catastrophique. Avec le Qatar et les États-Unis, l'Égypte participe à la médiation entre Israël et le Hamas, mais ces pays n'ont pas obtenu de percée depuis une trêve de courte durée entre mi-janvier et fin février 2025. Le ministre des Affaires étrangères égyptien Badr Abdelatty a confirmé la présence en Égypte d'une délégation palestinienne et d'une autre du Qatar, précisant que le premier ministre qatari, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani, se trouvait également actuellement en Égypte en vue «d'exercer une pression maximale sur les deux parties» pour obtenir un accord. Il a indiqué lors d'une conférence de presse à Rafah, à la frontière entre Gaza et l'Égypte, que ces délégations intensifiaient «les efforts afin de mettre fin aux assassinats et à la famine systématiques et pour préserver le sang du peuple palestinien innocent». La semaine dernière, le ministre avait déclaré que Le Caire travaillait avec le Qatar et les États-Unis pour négocier une trêve de 60 jours «avec la libération de certains otages et de certains détenus palestiniens, ainsi que l'acheminement sans restriction de l'aide humanitaire et médicale vers Gaza».

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