
Tour de France : Tadej Pogacar est-il dans le dur ?
Coincé dans la roue de Jonas Vingegaard lancé ventre à terre dans le Mont Ventoux, Tadej Pogacar a grimacé. Une image furtive. Rare. Le Slovène a répondu aux attaques du Danois sorti de sa réserve, prêt à jouer le tout pour le tout, comme il l'avait annoncé. Le maillot jaune était un soleil voilé. Privé d'ailes, coincé dans des souliers de plomb. Attaché à défendre l'essentiel. Sa 22e victoire d'étapes sur le Tour de France attendra. De façon symbolique (et comme toujours depuis le début de ce Tour), il s'est appliqué à terminer devant le valeureux Jonas Vingegaard. Deux secondes. Un souffle. À distance de la lutte pour la victoire qui a vu Valentin Paret-Peintre danser au sommet du « géant de Provence ».
À découvrir Le classement du Tour de France
La victoire sur le Tour est promise à Tadej Pogacar, l'immense favori, depuis longtemps. Et chaque étape, vidée de suspense, le rapproche de Paris. Ces derniers jours, son principal adversaire semblait être lui-même. À quel niveau parviendrait-il à hisser sa volonté, sa domination et le collectif qui l'accompagne pour bousculer tous les records et s'installer tout en haut.
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Tadej Pogacar et Jonas Vingegaard lors de la montée au Mont Ventoux
PAPON BERNARD / REUTERS
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Si le Slovène demeure un solide maillot jaune (il compte 4'15'' d'avance sur Vingegaard), et dans son équipe c'est bel et bien l'essentiel, son orgueil de champion a été touché. Certains rendez-vous méritent une attention particulière. En mal de jambes en 2021 sur le Mont Ventoux, il n'était une nouvelle fois pas à la hauteur du « Mont chauve ».
Tadej Pogacar et Jonas Vingegaard
Sarah Meyssonnier / REUTERS
Grand rendez-vous mercredi... puis jeudi au sommet du col de la Loze
Le prochain grand rendez-vous posé sur sa route sera, après la 17e étape entre Bollène et valence ce mercredi, l'étape Vif-Courchevel se terminant jeudi au sommet du col de la Loze. En 2023, il avait terminé en miettes. Loin de Jonas Vingegaard. Il avait sombré et lâché : « Je suis foutu, je suis mort. » Tadej Pogacar ne commet jamais deux fois les mêmes erreurs. Il a un compte à régler. L'occasion idéale de montrer qu'il ne s'agissait pas d'un coup dur mais d'une seulement d'une faiblesse passagère…
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