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La Défense devra aussi réduire ses dépenses courantes

La Défense devra aussi réduire ses dépenses courantes

La Presse09-07-2025
La porte-parole de M. Champagne, Audrey Milette, affirme que le ministère de la Défense nationale devra également réaliser des économies sur ses dépenses courantes.
(Ottawa) Ottawa s'attend à ce que la Défense nationale trouve des moyens de réduire ses dépenses courantes, même si le budget global du ministère explosera au cours des prochaines années.
Craig Lord
La Presse Canadienne
Le ministre des Finances, François-Philippe Champagne, a envoyé des lettres aux ministres lundi pour leur demander de réaliser des économies de 7,5 % dans leurs budgets à compter de l'exercice 2026.
Cette demande passera à 10 % l'année suivante et à 15 % en 2028.
La porte-parole de M. Champagne, Audrey Milette, affirme que le ministère de la Défense nationale devra également réaliser des économies sur ses dépenses courantes.
Elle affirme que cette politique concrétise l'engagement du premier ministre Mark Carney d'équilibrer le volet opérationnel du budget d'Ottawa au cours des prochaines années, même s'il s'engage à augmenter rapidement les dépenses en matière de défense pour atteindre les objectifs de l'OTAN.
L'Alliance de la fonction publique du Canada (AFPC) a mis en garde mardi contre des pertes d'emplois généralisées et une réduction de services si les compressions prévues par Ottawa se concrétisent.
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Qu'est-ce qu'on attend pour officialiser les aires protégées ?
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La Presse

time23 minutes ago

  • La Presse

Qu'est-ce qu'on attend pour officialiser les aires protégées ?

Alors que la protection du territoire québécois progresse à bon rythme, la majorité des aires protégées demeurent non officialisées – et donc susceptibles d'être annulées à tout moment. Ne devrait-on pas solidifier les bases de l'édifice que l'on construit ? Le Québec se targue d'avoir protégé 17 % de son territoire, un pas important vers son objectif de 30 % en 2030. C'est encourageant. Sauf que la majorité de ces aires protégées – environ 70 %, selon mes calculs – ne sont pas encore officialisées. J'obtiens ce chiffre en additionnant les catégories « réserve de biodiversité projetée », « réserve de territoire aux fins d'aires protégées », « réserve aquatique projetée » et « réserve de parc national » dans le diagramme ci-dessous. « Ce qui nous préoccupe, c'est que tant que ces aires ne sont pas officialisées, elles peuvent être annulées », s'inquiète l'écologiste Henri Jacob, président d'Action boréale. Qu'attend-on pour accorder un statut permanent à ces territoires ? Le ministère de l'Environnement répond que le processus est complexe et compte « des travaux sur le terrain, des séances d'information publiques, voire des consultations publiques (BAPE) ». Au cabinet du ministre de l'Environnement, Benoit Charette, on affirme qu'on préfère mettre les ressources en priorité sur la protection du plus de territoires possible, quitte à les officialiser plus tard. Je comprends qu'il est difficile de tout faire en même temps, mais il me semble néanmoins que pendant que l'on construit l'édifice, on devrait aussi en solidifier les bases. Le territoire québécois est sous pression actuellement avec la foresterie, les mines et le développement électrique, et on ne voudrait surtout pas assister à des reculs sur les aires protégées. Qu'en pensez-vous ? Participez au dialogue

Une entreprise bannie des contrats de Montréal en lice
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La Presse

time2 hours ago

  • La Presse

Une entreprise bannie des contrats de Montréal en lice

Bannie des contrats de la Ville de Montréal pendant deux ans pour une performance désastreuse sur un précédent chantier, l'entreprise Duroking est actuellement en position de tête pour l'important contrat du fédéral visant la reconfiguration de l'autoroute Bonaventure, a appris La Presse. Duroking est le plus bas soumissionnaire de l'appel d'offres de la société fédérale qui gère les ponts Jacques-Cartier et Samuel-De Champlain pour refaire un tronçon de 2,5 kilomètres qui longe le fleuve. Il est question de transformer l'artère en y ajoutant, entre autres choses, une bande verte avec piste cyclable et sentier piétonnier. Or, l'entreprise est sur la « liste grise » de la Ville de Montréal. Elle ne peut obtenir de contrats pendant deux ans à cause d'une performance désastreuse sur un chantier dans le quartier Pointe-Saint-Charles. Les travaux s'étaient étalés sur quatre ans plutôt que deux ; l'une des rues avait dû être excavée et refermée plusieurs fois. En début d'année, dans des documents de la Commission permanente sur l'examen des contrats de Montréal, il était avancé que « plus d'une dizaine » d'avertissements liés à des obligations contractuelles avaient été transmis à Duroking en deux ans. La Presse n'a pas été en mesure de s'entretenir avec un dirigeant de l'entreprise. La société fédérale Les Ponts Jacques Cartier et Champlain Incorporée (PJCCI) a refusé de confirmer ou d'infirmer l'information. Les détails du contrat seront rendus publics dans les prochaines semaines, a indiqué Nathalie Lessard, porte-parole de PJCCI. Elle a par ailleurs tenu à rappeler que les travaux de l'autoroute Bonaventure sont projetés sur des terrains qui appartiennent au fédéral et non à la Ville de Montréal. Qui plus est, Duroking a effectué l'an dernier des travaux de renforcement des berges aux abords de l'autoroute qui « se sont très bien déroulés », a-t-elle assuré. « On a même ajouté des travaux supplémentaires dans le cadre de ce contrat et les travaux ont été terminés avant l'échéancier. » La société d'État met en place des garde-fous pour réduire les délais potentiels, a tenu à assurer Mme Lessard. « [Les responsables de travaux] ne sont pas laissés à eux-mêmes. Si on constate que quelque chose ne fonctionne pas, on peut immédiatement réajuster le tir. » Après chaque contrat, PJCCI évalue la performance des entreprises ; celles qui ne satisfont pas aux critères établis peuvent être écartées des contrats subséquents. Et qu'en était-il de Duroking pour les travaux effectués l'an dernier ? « Les résultats de notre évaluation du contrat ont été excellents. »

Bêêêêêêtes de vignes : le pari vert d'un vignoble
Bêêêêêêtes de vignes : le pari vert d'un vignoble

La Presse

time3 hours ago

  • La Presse

Bêêêêêêtes de vignes : le pari vert d'un vignoble

(Brigham) Simon Naud avance tranquillement entre deux rangs de vignes luxuriantes. Tout au fond du couloir de verdure, des agneaux broutent des graminées, du trèfle et des fleurs de manière nonchalante. « C'est comme un aspirateur de piscine ! », décrit en riant le vigneron au sujet de ses pensionnaires pour l'été. Ces 42 moutons sont le plus récent morceau d'un grand casse-tête écologique qui se met en place au Vignoble de la Bauge depuis plusieurs années. Les bêtes accomplissent le sarclage et la tonte de l'herbe tout en fertilisant naturellement le sol avec leur fumier. Leur présence permet d'éviter jusqu'à 15 passages de tracteur par saison entre chaque rangée de vigne. « Je trouve ça tellement logique et symbiotique, observe Simon Naud. C'est un milieu de vie que j'ai créé. » PHOTO OLIVIER JEAN, LA PRESSE Les moutons se déplacent toujours en groupe. Simon Naud compare leurs mouvements à celui d'un aspirateur de piscine. Le plus jeune d'une fratrie de six enfants, M. Naud a repris les rênes de la ferme familiale en 1996. Ses parents, Alcide et Ghislaine, ont planté les premières vignes en 1986 après avoir exploité leur ferme laitière de la vallée de Brome-Missisquoi pendant 33 ans. Inspiré par ses voyages en Europe et dans l'Ouest canadien, Simon Naud décide de planter deux hectares de vignes Frontenac blanc, cultivées sans pesticides ni engrais chimiques. Depuis 2022, les 10 hectares du vignoble sont tous certifiés bio. Le fait qu'on n'a pas d'herbicide, ça a amené beaucoup de mécanisation du travail, explique-t-il. Puis là, j'ai constaté que je brûlais à peu près quatre fois plus de pétrole que quand j'étais en conventionnel, et que je faisais énormément de compaction dans mon sol. Je trouvais que ça n'avait pas de sens. Simon Naud, propriétaire du Vignoble de la Bauge Le virage biologique a été accompli par souci pour la santé de l'humain et de l'environnement, dit le vigneron. « Mais il faut aussi écouter notre écosystème, l'environnement dans lequel on travaille, et il faut le respecter. C'est là où je me suis dit : il faut trouver d'autres solutions. » Agriculture de régénération C'est alors que Simon Naud s'est intéressé à un nouveau mouvement : l'agriculture de régénération. « Je trouvais que ça cadrait vraiment avec ce que j'essaie de faire, dit-il. C'est une production biologique, mais avec une réflexion écologique encore plus intégrée. » Une approche environnementale PHOTO OLIVIER JEAN, LA PRESSE À terme, Simon Naud aimerait avoir entre 100 et 120 moutons dans son vignoble. PHOTO OLIVIER JEAN, LA PRESSE En 2019, le Vignoble de la Bauge a commencé la production de cuvées de vins nature, une approche qui écarte l'ajout d'intrants du champ (comme les pesticides et engrais) à la bouteille (comme les sulfites). PHOTO OLIVIER JEAN, LA PRESSE Dans cette nouvelle parcelle, on tente de briser la monoculture : deux rangs de vigne, un rang d'arbustes fruitiers, deux rangs de vignes, un rang d'arbustes fruitiers. etc. Sur la photo, des camerises. On y retrouve 16 cultivars, dont des groseilles, des argousiers, du sureau et des framboises. PHOTO OLIVIER JEAN, LA PRESSE La famille Naud a toujours eu des animaux. Le frère aîné de la famille y a longtemps élevé des sangliers pur sang suédois. Le Vignoble de la Bauge est d'ailleurs nommé en l'honneur de l'abri des sangliers. Aujourd'hui, la ferme possède quelques alpagas. PHOTO OLIVIER JEAN, LA PRESSE Et un cerf ! PHOTO OLIVIER JEAN, LA PRESSE Le père de Simon Naud, feu Alcide Naud, fondateur du vignoble PHOTO OLIVIER JEAN, LA PRESSE À terme, Simon Naud aimerait avoir entre 100 et 120 moutons dans son vignoble. 1 /6 En plus d'exclure les produits de synthèse, l'agriculture de régénération vise à améliorer la vitalité des sols, restaurer la diversité des écosystèmes et renforcer les communautés. « C'est un beau groupement qui me rejoint, qui touche un peu plus mes valeurs, qui nous propulse plus loin que le biologique usuel », observe M. Naud. En octobre 2024, le Vignoble de la Bauge a été certifié par la Regenerative Organic Alliance. C'est la seule certification que j'ai trouvée qui fait vraiment des tests sur les lieux. En viticulture de régénération, on doit prendre un échantillon de sol où la vitalité est analysée aux trois ans. Il doit y avoir un accroissement, on doit voir une amélioration réelle. Simon Naud, propriétaire du Vignoble de la Bauge Mais revenons à nos moutons. Les animaux collaborent aussi à l'épamprage du tronc : ils mangent les tiges inutiles qui sont énergivores pour la vigne. Ils effectuent également le rognage, qui consiste à élaguer les branches latérales, ce qui permet une meilleure aération et favorise l'ensoleillement sur les grappes de raisin. PHOTO OLIVIER JEAN, LA PRESSE Les moutons collaborent de différentes façons au bien-être des vignes. Mais pour que cela soit possible, il faut que les raisins soient hors de leur portée. Cépages nordiques En 1998, le Conseil des vins du Québec a créé un comité « recherche et développement » dont Simon Naud fait partie. « Notre mandat était d'aller dans les pays nordiques de la planète pour trouver des variétés de vins qui pourraient être adaptées chez nous », explique-t-il. C'est alors qu'il découvre le programme d'hybridation de vignes nordiques de l'Université du Minnesota. C'est là que la variété Frontenac a été créée à la fin des années 1990. A suivi le Frontenac gris en 2002, les variétés Marquette et La Crescent en 2006 et la variété Petite perle en 2010. PHOTO OLIVIER JEAN, LA PRESSE Aujourd'hui, 80 % du vignoble est occupé par ces cépages résistants nordiques. Aujourd'hui, 80 % du vignoble est occupé par ces cépages résistants nordiques tandis que les cépages européens couvrent le reste. Les cépages nordiques résistent mieux aux maladies fongiques et aux insectes ravageurs. Ils permettent aussi de maintenir une taille haute. Les fruits, qui pendent à une hauteur de cinq à six pieds, sont impossibles à atteindre pour les moutons. Ils sont aussi moins vulnérables aux gels. Pour réduire la pression des insectes nuisibles, 25 nichoirs ont été installés pour les hirondelles bicolores, qui en raffolent. Goûter le Nord La pandémie et les droits de douane imposés par Donald Trump ont suscité un vif intérêt pour l'achat local et l'autonomie alimentaire. Mais le vin consommé ici vient encore largement de l'étranger. « En ce moment, au Québec, tous les producteurs de vin ensemble, on produit 1 % de ce qui se consomme ici », souligne Simon Naud. Même si l'industrie vinicole québécoise a atteint une certaine maturité, les palais ne se sont pas tous ajustés à notre terroir nordique. « Les gens sont habitués à la fraîcheur des blancs, et à l'opulence et la profondeur des rouges. On est dans un climat frais, alors les blancs sont facilement compréhensibles parce qu'ils sont très délicats, tandis que celui qui cherche un rouge costaud chaud va se dire : ouin, les rouges au Québec, ça ne le fait pas. Mais c'est parce que tu essaies de boire quelque chose qui ne pousse pas chez nous ! », s'exclame-t-il. Les vins rouges du Québec sont axés sur la fraîcheur et le fruit. « Il faut respecter le lieu où on est et faire des fruits et des vins qui cadrent bien dans l'environnement », souligne le vigneron. Lisez l'article « Viticulture de régénération : des vins plus que bios »

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