
Medhi Benatia, le directeur du football de l'OM, évoque « un coup de poing dans la bouche » et « une agression physique » entre Rabiot et Rowe
Dans un entretien accordé à RMC, le directeur du football de l'Olympique de Marseille Medhi Benatia est revenu sur « la bagarre » entre Adrien Rabiot et Jonathan Rowe après Rennes-OM (0-1), vendredi dernier, dont la violence a motivé la décision du club de placer les deux joueurs sur la liste des transferts, révélée lundi par RTL et confirmée dans nos colonnes, avant d'être officialisée mardi par le club dans un communiqué. « Dans des clubs, on peut avoir des échanges des fois un peu houleux, des réflexions que peut-être que tu peux un peu mal prendre après une défaite, ça arrive [...] Mais tu ne peux pas arriver à une agression physique, un coup de poing dans la bouche et machin [...], la sécurité qui vient pour te séparer, mais on est où ? On est là pour faire du football », a déclaré Benatia.
Selon lui, l'absence d'excuses présentées par les deux joueurs dans les deux jours suivant l'altercation (« il n'y a pas eu d'excuses », a-t-il indiqué) a également été à l'origine de la décision de les écarter, qui leur a été annoncée d'après lui lundi après-midi lors d'une réunion avec l'entraîneur marseillais Roberto De Zerbi « On a décidé de prendre des sanctions qui étaient certes fortes, mais je pense que les premiers punis c'est nous, c'est le club », a-t-il expliqué. Le directeur du football de l'OM dit avoir eu le sentiment d'avoir « perdu deux joueurs » : Rowe, « un jeune espoir qui était certes un petit peu pressenti sur le marché des transferts [avec] l'arrivée de Paixao », et Rabiot, qu'il a qualifié de « meilleur joueur de la saison dernière ». « Je l'adorais, et je l'adore aujourd'hui, que ce soit bien clair, comme homme, comme joueur de foot. Mais quand il y a des comportements comme ça, tu ne peux pas laisser passer », a-t-il précisé concernant Rabiot.
« Il a été choqué, mais déçu »
Medhi Benatia à propos de Roberto De Zerbi, dans un entretien accordé à RMC ce mercredi
Benatia a aussi décrit le sentiment de Roberto De Zerbi à propos de l'altercation. « On s'est appelé tout le week-end. On a passé le samedi-dimanche au téléphone jusqu'à 3, 4 heures du matin avec le coach. Il a été choqué, choqué mais déçu ». Il a ainsi cité des propos que lui aurait tenus l'entraîneur italien à propos de l'incident. « Pourquoi cette rage ? Pourquoi cette méchanceté ?' [...] Pourquoi on en est arrivé là ? » aurait déclaré De Zerbi selon Benatia. Le directeur du football de l'OM a également estimé qu'il n'y avait « aucune éventualité de faire marche arrière » concernant la mise à l'écart de Rabiot et Rowe.
Alors que la mère de Rabiot avait indiqué auprès de RTL et de L'Équipe que la mise sur le marché des transferts avait été justifiée au joueur par un « manque d'investissement », Benatia a enfin estimé que plusieurs joueurs faisaient preuve d'une forme de relâchement depuis un mois et demi. Il a cité deux symptômes de ce manque d'investissement : des joueurs se seraient plaints d'être obligés de suivre « un peu trop de soins » ou de « checks médicaux » selon des nouvelles règles prises depuis le début de cette saison, et d'autres [ « sept ou huit », selon Benatia] n'auraient pas accepté, avant le déplacement à Rennes, de payer des amendes liées à des infractions au règlement intérieur fixé par le club.
« Pourquoi aujourd'hui le footballeur à l'Olympique de Marseille doit penser [...] qu'il peut se permettre de payer mercredi si j'ai dit, ou si le club [...] a dit que c'était vendredi ou jeudi ? [...] Parce qu'il y a ce côté Ligue des champions, ce côté : "ah on a fait ce qu'on devait faire" [...] Non les gars, c'est maintenant que ça commence. C'est là où on se trompe parfois d'objectif », a affirmé Benatia.
Affaire Rabiot : Pablo Longoria évoque « un événement d'une violence extrême, quelque chose d'inouï »
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