
Rixe mortelle à Villeneuve-sur-Lot : un homme placé en garde à vue
Le crime avait choqué par sa violence. Un homme a été interpellé dans le cadre de l'enquête sur un homicide par arme blanche survenu lors d'une rixe ayant impliqué plusieurs personnes jeudi 3 juillet à Villeneuve-sur-Lot (Lot-et-Garonne), a indiqué lundi 7 juillet le préfet du département.
Placé en garde à vue, le suspect pourrait être déféré au parquet qui doit communiquer dans l'après-midi. Un second individu, frère du premier, est toujours recherché par la police.
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Un mort et un blessé grave
Une violente altercation avait eu lieu jeudi en fin de journée devant des terrasses de brasseries et restaurants dans le centre de cette sous-préfecture d'environ 20.000 habitants. Un homme d'une trentaine d'années avait succombé à des coups de couteau, tandis qu'un autre était grièvement blessé.
Selon une source proche de l'enquête, les suspects, deux SDF qui avaient pris la fuite après les faits, auraient séquestré puis tenté de droguer la belle-fille mineure de la victime décédée, une altercation entre le défunt et les agresseurs ayant déjà eu lieu deux jours auparavant.
Le préfet du département, Daniel Barnier, a parallèlement annoncé la création d'un groupe de sécurité de proximité (GSP) composé de trois policiers, chargés de patrouiller dans le centre-ville afin de «rassurer la population et les commerçants, reconquérir le terrain et lutter contre les points de deals».
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an hour ago
- Le Parisien
Mort d'Olivier Marleix : piste du suicide privilégiée, aucun écrit retrouvé… Ce que l'on sait du décès du député
La découverte de son corps, ce lundi après-midi, a laissé la classe politique française sous le choc . Un hommage sera rendu ce mardi après-midi à Olivier Marleix, député d'Eure-et-Loir, figure des Républicains (LR), qui semble s'être donné la mort à son domicile où, selon les premiers éléments de l'enquête, il n'aurait laissé aucun écrit. Une enquête a été ouverte afin de déterminer ce qui l'a conduit à passer à l'acte. Né en 1971, Olivier Marleix était le fils d'Alain Marleix, secrétaire d'État sous Nicolas Sarkozy et ancien député du Cantal. Sa première élection survient en 2008. Il devient successivement maire d'Anet, la commune où se trouve son domicile, et vice-président du conseil général d'Eure-et-Loir. Symbole du gaullisme, spécialiste des questions industrielles et d'énergie, il rejoint les rangs de l'Assemblée nationale en 2012 en tant que député de la 2e circonscription d'Eure-et-Loir. Olivier Marleix porte alors les couleurs de l'UMP, l'ancien nom de LR. Au fur et à mesure des années, celui qui a également occupé le rôle de conseiller à l'Élysée du temps de Nicolas Sarkozy, gravit les échelons au sein de sa famille politique. Au point d'occuper le siège de président du groupe LR dans l'Hémicycle, entre 2022 et 2024. Le souverainiste, pourfendeur du macronisme, a un temps hésité à briguer la présidence du parti, avant d'appuyer la candidature de Bruno Retailleau , l'actuel ministre de l'Intérieur. Il était surtout proche de Michel Barnier, éphémère Premier ministre avant l'arrivée de François Bayrou à Matignon. Selon nos informations, Olivier Marleix travaillait à la rédaction déjà très avancée d'un ouvrage à paraître cet automne, au mois de novembre, chez Robert-Laffont. Le titre provisoire du livre, « Dissolution française », devait raconter son expérience d'homme politique et revenir sur les soubresauts récents de l'actualité. Il avait envoyé, il y a peu, une deuxième version corrigée à son éditeur. Les gendarmes se sont rendus au domicile d'Olivier Marleix peu avant 15 heures, ce lundi. Ils avaient été prévenus par l'assistante parlementaire du député ainsi que par la maire d'Anet, « toutes les deux inquiètes de l'absence de ce dernier à des rendez-vous prévus le matin en Eure-et-Loir et de son absence ensuite à l'Assemblée nationale », relate le procureur de la République de Chartres, Frédéric Chevallier, dans un communiqué. « Olivier Marleix ne s'est pas présenté à la permanence de la mairie d'Anet. Je l'ai appelé plusieurs fois, mais je pensais qu'il faisait autre chose ou qu'il avait oublié. Et en début d'après-midi, il ne s'est pas présenté à l'Assemblée nationale », confirme la maire d'Anet, Aliette Le Bihan, auprès de L'Écho Républicain . C'est donc chez lui que les gendarmes ont découvert le corps du député, « inanimé, pendu par une corde attachée à une poutre, dans une chambre à l'étage », a précisé Frédéric Chevallier, qui s'est rendu sur les lieux. Une enquête en recherches des causes de la mort a été immédiatement ouverte par ce dernier, ce qui est généralement la norme en cas de découverte d'un corps. « Au terme de ces premières investigations et constatations médico-légales, il peut être exclu l'intervention d'un tiers dans la survenance de la mort du député, la piste du suicide étant par conséquent privilégiée », écrit encore Frédéric Chevallier par voie de communiqué. Une autopsie doit être pratiquée mercredi matin afin de le confirmer. Depuis la découverte du corps, les enquêteurs cherchent à déterminer ce qui a pu pousser le parlementaire à, vraisemblablement, mettre fin à ses jours. Dans ce cadre, des perquisitions au domicile de l'élu, et dans son véhicule, ont été menées. Un téléphone et des ordinateurs ont été saisis par les enquêteurs « afin de pouvoir retracer les dernières conversations ou échanges » de l'ex-maire d'Anet et « de comprendre le ou les motifs de ce passage à l'acte dramatique », relève le parquet. Aucun écrit « pouvant intéresser l'enquête » n'a été retrouvé, précise en outre le procureur de la République. « Samedi 5 juillet, il était dans comme d'habitude tel que je le connaissais, sans problème », raconte encore Aliette Le Bihan, qui lui avait succédé à la mairie d'Anet. Et dimanche, il publiait encore, photos à l'appui, des photos d'événements dans sa circonscription.


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Aube : un médecin mis en examen pour de multiples agressions sexuelles et outrage sexiste, 20 victimes déjà identifiées
Un médecin de Romilly-sur-Seine (Aube) a été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire pour agressions sexuelles et outrage sexiste, a indiqué le parquet de Troyes ce lundi. L'enquête « a d'ores et déjà permis l'identification de 20 victimes ». Le parquet a ouvert mercredi une information judiciaire « pour des faits d'agressions sexuelles par personne abusant de l'autorité conférée par ses fonctions, agression sexuelle sur mineur de plus de 15 ans et outrage sexiste par personne abusant de l'autorité conférée par ses fonctions », écrit la procureure adjointe de Troyes, Charlène Mahot, dans un communiqué. L'enquête est menée depuis avril 2025 par la brigade de gendarmerie de Romilly-sur-Seine, où exerce ce « médecin généraliste libéral (…), âgé de 47 ans ». Le suspect a été « mis en examen à l'issue de sa première comparution devant le juge d'instruction et placé sous contrôle judiciaire avec notamment l'interdiction d'exercer toute activité de médecine. » La magistrate ajoute que « le Conseil de l'Ordre des Médecins (l'a) suspendu de ses fonctions » et qu'une « procédure disciplinaire est en cours »


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« C'est la première fois que je remets le costume des JO » : les Bleus du volley décorés à l'Elysée un an après leur deuxième titre olympique
En préparation pour la suite de la Ligue des nations (16-20 juillet), l'équipe de France de volley, championne olympique, a ressorti les costumes de la cérémonie d'ouverture des Jeux pour un crochet par l'Elysée. Ils ont été décorés et félicités par Emmanuel Macron, onze mois après leur médaille d'or à Paris. « Quand le président aura terminé son discours, je vais vous inviter à me suivre en file indienne ». Si le chemin des podiums internationaux n'a plus de secret pour les Bleus du volley, le podium de l'Elysée valait bien un briefing des responsables du protocole lundi. Près d'un an après avoir cassé les compteurs de décibels dans l'Arena Paris Sud en finale olympique (3-0 contre la Pologne), l'équipe dirigée par Andrea Giani a quitté Tours et son stage de préparation pour une fin d'après-midi sous les dorures du palais présidentiel. Earvin Ngapeth et ses onze coéquipiers - Quentin Jouffroy, en rééducation à Capbreton (genou), était absent - étaient attendus par Emmanuel Macron, décorations en main, pour saluer leur deuxième titre olympique consécutif. Une session de rattrapage puisqu'ils étaient tous retenus par leurs clubs - sauf Trévor Clévenot - lors de la parade olympique et paralympique le 14 septembre dernier. Pour le dress code, pas besoin de retourner son dressing : le costume bleu roi de la cérémonie d'ouverture sur la Seine attendait son heure. « Ça fait du bien de le mettre sans être mouillé », glissait le réceptionneur-attaquant Yacine Louati en souvenir des trombes d'eau reçues lors du défilé en bateau-mouche amélioré. « C'est la première fois que je le remets, complète le central Barthélémy Chinenyeze. Quand on s'est préparés, on s'est dit que ça rappelait la cérémonie d'ouverture, qu'on repartait tous ensemble comme on était partis en mission à Paris. » Des mots pour chaque champion olympique Souvent potaches, les champions olympiques sont restés sages à l'Elysée. « C'est trop sérieux, tout est carré, il y a les familles, les dirigeants », confiait Chinenyeze. Assis au premier rang devant l'estrade, les douze volleyeurs ont été salués par le président dans un discours d'une vingtaine de minutes avec un préambule sur leur « génération soudée » qui a « crevé le plafond du volley français en mettant fin à 67 ans sans trophée majeur (avec l'Euro et la Ligue des nations 2015). Une incroyable séquence de victoires qui a culminé à Paris 2024. » Après la causerie collective, Emmanuel Macron est entré dans le détail avec des mots pour chaque médaillé d'or. Le pointu et benjamin Théo Faure, « la force tranquille », pour commencer. Puis le réceptionneur-attaquant star Earvin Ngapeth, « enfant terrible mais terriblement doué ». Un hommage ensuite au passeur Antoine Brizard et sa « technique signature : votre 'quéquette' (balle première main) qui a foudroyé les Russes (à 13-12 dans le tie-break en finale olympique 2021). » Dans le lot, quelques références à l'humour potache dans le vestiaire des Bleus. Au sujet du libéro Jenia Grebennikov ? « Avec vos origines kazakhes, on vous surnomme donc... l'Ouzbek. » Une bulle d'air avant la suite de la préparation Dernier récipiendaire des mots présidentiels, le 13e homme à Paris, Timothée Carle : « joker, mais bien plus que ça ». Privé de médaille puisqu'il n'était pas entré en jeu de la compétition, le réceptionneur-attaquant n'a pas reçu de décoration, tout comme Clévenot, déjà décoré le 14 septembre dernier lors de la parade. Faure (absent en 2021) et Ngapeth (*) ont été faits chevaliers de la Légion d'honneur. Le reste de l'escouade, déjà décoré du même titre après Tokyo, a reçu les insignes d'officier de l'Ordre national du mérite. « J'ai été quatre fois au palais du président italien, après mes trois titres mondiaux et une médaille olympique. C'est spécial d'être dans la même situation dans un autre pays », observait en arrière-plan Andrea Giani. Magnanime, le sélectionneur a prévu une reprise en douceur mardi matin avec une séance de musculation. « Ça nous a fait une belle coupure de quitter le stage, de venir ici se rappeler les moments extraordinaires qu'on a vécus », approuve Louati. Avec la fin de la Ligue des nations (16-20 juillet à Gdansk puis Final 8 du 30 juillet au 3 août en Chine) et le Mondial (12-28 septembre) à l'horizon, les costumes vont vite retrouver leurs cintres. « Est-ce que je vais le remettre pour des soirées ? Je trouve que ça lui enlèverait de la valeur, se marre Chinenyeze. Peut-être qu'un jour, si je suis invité quelque part... genre la Maison-Blanche. » Pas prévu au programme, à moins peut-être de signer un fabuleux triplé olympique à Los Angeles en 2028.