
Au Liban, un mort et six blessés dans des frappes israéliennes
Plusieurs frappes de drones israéliens ont visé samedi le sud du Liban, faisant un mort et six blessés, ont indiqué les autorités libanaises. Un «drone ennemi israélien a ciblé un véhicule» dans la ville de Bint Jbeil, a précisé le ministère de la Santé dans un communiqué diffusé par l'agence nationale d'information (ANI). Une personne a été tuée et deux ont été blessées, selon le ministère. Le ministère a ensuite rapporté qu'une autre personne avait été blessée dans une frappe de drone contre une voiture dans la même ville.
Plus tôt dans la journée, une frappe de drone a visé un véhicule dans la localité de Chaqra, blessant grièvement deux personnes, tandis qu'une attaque de drone a blessé une personne à Chebaa, selon le ministère. Elle a visé une habitation, a précisé l'ANI. Israël bombarde régulièrement le Liban, surtout le sud du pays, affirmant cibler le Hezbollah pro-iranien, en dépit d'un cessez-le-feu entré en vigueur le 27 novembre après plus d'un an d'hostilités incluant deux mois de guerre ouverte entre les deux ennemis. Le mouvement libanais en est sorti fortement affaibli. En vertu du cessez-le-feu, le Hezbollah devait retirer ses forces et démanteler toute infrastructure militaire au sud du fleuve Litani, à une trentaine de kilomètres de la frontière israélienne.
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Israël, qui devait retirer complètement ses troupes du Liban, les maintient toutefois dans cinq positions du sud du pays qu'il juge stratégiques. Jeudi, une frappe israélienne contre un véhicule à l'entrée sud de Beyrouth a coûté la vie à un homme et fait trois blessés, ont indiqué les autorités libanaises. L'armée israélienne a affirmé avoir ciblé un «terroriste» travaillant pour l'Iran. Israël a averti qu'il continuerait à frapper le Liban jusqu'au désarmement du Hezbollah.

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Le Figaro
2 days ago
- Le Figaro
Au Liban, un mort et six blessés dans des frappes israéliennes
L'armée israélienne a averti qu'il continuerait à frapper le pays jusqu'au désarmement du Hezbollah. Plusieurs frappes de drones israéliens ont visé samedi le sud du Liban, faisant un mort et six blessés, ont indiqué les autorités libanaises. Un «drone ennemi israélien a ciblé un véhicule» dans la ville de Bint Jbeil, a précisé le ministère de la Santé dans un communiqué diffusé par l'agence nationale d'information (ANI). Une personne a été tuée et deux ont été blessées, selon le ministère. Le ministère a ensuite rapporté qu'une autre personne avait été blessée dans une frappe de drone contre une voiture dans la même ville. Plus tôt dans la journée, une frappe de drone a visé un véhicule dans la localité de Chaqra, blessant grièvement deux personnes, tandis qu'une attaque de drone a blessé une personne à Chebaa, selon le ministère. Elle a visé une habitation, a précisé l'ANI. Israël bombarde régulièrement le Liban, surtout le sud du pays, affirmant cibler le Hezbollah pro-iranien, en dépit d'un cessez-le-feu entré en vigueur le 27 novembre après plus d'un an d'hostilités incluant deux mois de guerre ouverte entre les deux ennemis. Le mouvement libanais en est sorti fortement affaibli. En vertu du cessez-le-feu, le Hezbollah devait retirer ses forces et démanteler toute infrastructure militaire au sud du fleuve Litani, à une trentaine de kilomètres de la frontière israélienne. Publicité Israël, qui devait retirer complètement ses troupes du Liban, les maintient toutefois dans cinq positions du sud du pays qu'il juge stratégiques. Jeudi, une frappe israélienne contre un véhicule à l'entrée sud de Beyrouth a coûté la vie à un homme et fait trois blessés, ont indiqué les autorités libanaises. L'armée israélienne a affirmé avoir ciblé un «terroriste» travaillant pour l'Iran. Israël a averti qu'il continuerait à frapper le Liban jusqu'au désarmement du Hezbollah.


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3 days ago
- Le Parisien
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Entre l' Iran et l' AIEA , le divorce est consommé. Une équipe d'inspecteurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique a quitté le pays ce vendredi 4 juillet pour retourner au siège à Vienne. Ce départ intervient après la suspension par Téhéran de sa coopération , a indiqué l'organisme onusien sur X. Le directeur général de l'AIEA, Rafael Grossi, a réitéré « l'importance cruciale » de discuter avec l'Iran des modalités pour reprendre « ses activités indispensables de surveillance et de vérification dès que possible ». Ce mercredi 2 juillet, l'Iran avait suspendu sa coopération avec cette agence de l'ONU chargée de la sûreté nucléaire, contre laquelle Téhéran a multiplié les accusations, après les bombardements israéliens et américains contre ses sites nucléaires. Cette décision a provoqué la colère d'Israël, son ennemi depuis la Révolution islamique de 1979 et qui a été condamnée par l'Allemagne et les États-Unis. L'ONU l'a jugée « inquiétante ». Affirmant que l'Iran était près de fabriquer l'arme nucléaire, Israël avait lancé le 13 juin une attaque massive contre ce pays, frappant des centaines de sites nucléaires et militaires. L'Iran, qui dément vouloir se doter de la bombe atomique mais qui défend son droit à enrichir de l'uranium à des fins civiles, a riposté avec des tirs de missiles et de drones sur Israël. Téhéran a adhéré en 1970 au TNP et a affirmé jeudi son attachement à ce traité. Le directeur général de l'AIEA, Rafael Grossi, avait souligné le 26 juin que sa coopération était « une obligation juridique », pour autant qu'il reste un « pays signataire ». Le texte de loi iranien ne précise pas quelles mesures concrètes pourrait entraîner la suspension de sa coopération avec l'AIEA, dont les inspecteurs n'ont pas eu accès aux stocks d'uranium iraniens depuis le 10 juin.


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Des membres de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) «ont quitté l'Iran» ce vendredi pour «retourner au siège» de l'organisation à Vienne après la suspension par Téhéran de sa coopération, a indiqué l'organisme onusien sur X. L'AIEA a indiqué ce vendredi sur X qu'une équipe d'inspecteurs a quitté l'Iran, malgré les rappels de son directeur général, Rafael Grossi, de «l'importance cruciale» de discuter avec Téhéran des modalités pour reprendre «ses activités indispensables de surveillance et de vérification dès que possible». À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Figaro International Mercredi, l'Iran avait suspendu sa coopération avec cette agence de l'ONU chargée de la sûreté nucléaire, contre laquelle Téhéran a multiplié les accusations, après les bombardements israéliens et américains contre ses sites nucléaires. Publicité «Obligation juridique» Une décision qui a provoqué la colère d'Israël, son ennemi depuis la Révolution islamique de 1979 et qui a été condamnée par l'Allemagne et les États-Unis. L'ONU l'a jugée «inquiétante». Affirmant que l'Iran était près de fabriquer l'arme nucléaire, Israël avait lancé le 13 juin une attaque massive contre ce pays, frappant des centaines de sites nucléaires et militaires. L'Iran, qui dément vouloir se doter de la bombe atomique mais qui défend son droit à enrichir de l'uranium à des fins civiles, a riposté avec des tirs de missiles et de drones sur Israël. Téhéran a adhéré en 1970 au TNP et a affirmé jeudi son attachement à ce traité. Le directeur général de l'AIEA, Rafael Grossi, avait souligné le 26 juin que sa coopération était «une obligation juridique», pour autant qu'il reste un «pays signataire». Le texte de loi iranien ne précise pas quelles mesures concrètes pourrait entraîner la suspension de sa coopération avec l'AIEA, dont les inspecteurs n'ont pas eu accès aux stocks d'uranium iraniens depuis le 10 juin.