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« Journée mouvementée » mais sereine pour Tadej Pogacar bien aidé par son équipier Tim Wellens

« Journée mouvementée » mais sereine pour Tadej Pogacar bien aidé par son équipier Tim Wellens

L'Équipea day ago
Ciblé par la bordure imaginée par Visma - Lease a bike, le leader slovène Tadej Pogacar a répondu assez facilement ce samedi, avec l'aide de son équipier Tim Wellens.
Tadej Pogacar a échappé à tous les pièges de cette première « journée mouvementée », évitant les ronds-points (« je n'en ai jamais vu autant sur une étape », assurait son directeur sportif Fernandez Matxin), les chutes et, surtout, la bordure à 18 kilomètres de l'arrivée. Un endroit que la formation UAE Team Emirates XRG avait ciblé selon Tim Wellens, cerbère du Slovène quand Visma - Lease a bike a décidé de ce coup de force : « Toute la journée, on a été attentifs pour que Tadej (Pogacar) reste devant. À la fin, c'était nerveux, cela a cassé, c'était bien d'être là. On avait dit pendant le briefing que cela pouvait se jouer entre le 160e et le 162e kilomètres et cela s'est passé juste après. Mais on a dû faire attention toute la journée car il y avait beaucoup de passages comme ça. Mais c'était quand même une surprise car Visma avait déjà essayé sans réussir. À la fin, avec la fatigue, ils sont parvenus à casser le peloton. »
Le champion du monde avait alors déjà remonté le peloton, quelques kilomètres plus tôt, pour se caler dans la roue de son équipier belge : « Il y a eu une bordure à la fin mais grâce à Tim (Wellens) et au travail de toute l'équipe, on est restés devant, cela a payé à la fin. » Il y eut un petit moment de flottement quand ils s'aperçurent que João Almeida, le lieutenant du Slovène, se trouvait dans le second groupe, avec Remco Evenepoel, Primoz Roglic, Mattias Skjelmose et Florian Lipowitz.
Le Portugais, qui a finalement perdu 39 secondes comme les autres favoris, s'est sacrifié de lui-même selon Matxin : « les coureurs ont parfaitement communiqué et Joao a dit "je reste dans ce groupe" ». « Nous avons alors décidé de rouler pour que Tadej prenne un peu de temps sur la concurrence. L'objectif était de ne pas perdre de temps, il en a gagné, c'est une bonne journée », estimait Wellens.
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L'Équipe

time28 minutes ago

  • L'Équipe

Van der Poel et le Tour de France : de chaudes retrouvailles et une idylle qui pourrait se prolonger

Mathieu Van der Poel a renoué avec la victoire et le maillot jaune dans le Tour de France en s'imposant en maîtrise dans le sprint pentu de Boulogne-sur-Mer, où il a résisté à Tadej Pogacar, plutôt sur la défensive par ailleurs. Et avec sa forme et le profil des étapes de la semaine, le Néerlandais n'a peut-être pas fini de briller. Quatre ans qu'il n'avait pas goûté au baiser chaud du Tour de France, à son étourdissement, quatre ans d'une relation contrariée, ambiguë, une période au cours de laquelle Mathieu Van der Poel a grandi hors des lumières du mois de juillet et est devenu l'un des plus grands coureurs du monde sans avoir besoin de la plus grande course du monde. En 2021, quand il avait levé les bras à Mûr-de-Bretagne, il n'avait alors remporté qu'un Tour des Flandres. Depuis, il a conquis sept autres Monuments et un Mondial. Il n'a pas hésité à piétiner le prestige de la Grande Boucle, à l'utiliser comme un marchepied vers d'autres horizons, quand il ne mettait pas son talent au service de Jasper Philipsen. Cet hiver, il avait poussé jusqu'à dire aux médias belges que le Tour de France ne le passionnait pas, un sacrilège, mais une réserve qu'on comprend, lui ne met un dossard que pour gagner, insensible à un format long qu'il juge anachronique et dans lequel il dilue ses forces. Le revoilà dans l'orbite du Tour de France Surtout, Van der Poel a été aspiré malgré lui dans le tourbillon du Tour en raison d'une histoire familiale dont il voulait se détacher. Si le Maillot Jaune, il y a quatre ans, avait fait couler des larmes en Bretagne, elles témoignaient simplement de la tristesse d'un petit-fils qui venait de perdre son grand-père, moins d'une émotion sportive, une tristesse qu'il aurait d'ailleurs voulu purger dans l'intimité plutôt que devant tout le monde, alors qu'il se livre si rarement. Cette victoire nous avait davantage donné l'impression d'un soulagement que d'un accomplissement, qu'il avait porté le jaune qui s'était toujours refusé à Raymond Poulidor et qu'on ne lui en parlerait plus. Et pourtant, le revoilà dans l'orbite du Tour de France, pris dans l'attraction naturelle de la plus grosse planète du cyclisme, et il suffit qu'il s'y mette pour qu'il en devienne en un week-end le personnage central. Avec ces jambes-là et le profil des étapes qui l'attendent dans la semaine, l'idylle pourrait d'ailleurs se prolonger. Dimanche, après sa victoire et le maillot jaune qui l'accompagnait et que lui passait son équipier Philipsen, trop juste dans cet épilogue punchy, le Néerlandais a explosé d'une joie simple qui ne racontait pas une autre histoire, juste la sienne. En quatre ans, il a acquis une maîtrise et une confiance qui le rendent injouable les jours qu'il a cochés sur le calendrier. On pensait le voir faire le ménage dans une des côtes qui menaient à Boulogne, notamment celle de Saint-Étienne-au-Mont à moins de 10 bornes, où ils n'étaient plus que six au sommet, avec Tadej Pogacar, Jonas Vingegaard, Matteo Jorgenson, Remco Evenepoel et Romain Grégoire, mais il a préféré prendre le risque de laisser du monde revenir et attendre les 400 derniers mètres de ce final en bosse, tellement sûr de lui, prêt à se frotter à tous ceux qui oseraient encore le contester. Une forme de maturité, à 30 ans, qu'on devinait également chez son dauphin du jour, Pogacar, qui a couru sur la défensive une étape qu'il aurait pu s'employer à gagner, mais dont il n'est pas reparti bredouille, presque malgré lui, puisqu'il a endossé le maillot à pois du classement de la montagne et chipé deux secondes de bonifications à l'arrivée à Vingegaard. Le leader de l'équipe UAE Emirates - XGR avait fait rouler très fort Tim Wellens dans la côte du Haut-Pichot, à 30 km du terme, mais c'était davantage une manière de contrôler, d'empêcher les attaques que de préparer le terrain. Les Frelons sur courant alternatif Un signe de sagesse alors que le champion du monde nous avait habitués à en mettre partout, sans se soucier du lendemain, voire de la consigne de son encadrement de ne pas taper dans les réserves les jours inutiles, car la griserie est un des pièges sur la route d'une quatrième victoire. Les Visma de Vingegaard ont continué à asticoter leur rival, mais avec moins de conviction que samedi et sans Wout Van Aert, totalement hors-jeu (60e à 4'18''). Le Danois a allumé un pétard à 5 km de la ligne, mais il a aussi refusé des relais et le meilleur indicateur que ses jambes tournent très bien reste sa 3e place dans le sprint. Les Frelons étaient sur courant alternatif, et on comprit le grognement de Kévin Vauquelin quand il constata que Jorgenson ne collaborait pas dans un contre qu'il avait lancé, alors que l'Américain avait lui-même attaqué un peu plus tôt. Peu importe, le Normand a été inarrêtable dans les derniers kilomètres, quatre fois il a sorti les couteaux, et il ne pouvait pas faire mieux face à cette concurrence (8e à l'arrivée). Il a récupéré le maillot blanc, désormais 4e du général, mais surtout on le sent libéré par ses performances récentes, plein de panache et d'audace, une excellente nouvelle alors que se profilent d'autres journées, par chez lui, où il aura de nouvelles occasions de se montrer. Grégoire ne s'est pas agité autant que son compatriote, mais sa performance n'est pas moins impressionnante, 4e du sprint derrière les trois monstres, sans s'éparpiller, en attendant dans les roues le bon moment. 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Foot : les Girondins de Bordeaux échappent à la liquidation judiciaire et restent en National 2
Foot : les Girondins de Bordeaux échappent à la liquidation judiciaire et restent en National 2

Le Figaro

time38 minutes ago

  • Le Figaro

Foot : les Girondins de Bordeaux échappent à la liquidation judiciaire et restent en National 2

Le tribunal de commerce de Bordeaux a validé ce mardi matin le plan de continuation des Girondins, mettant fin au redressement judiciaire. La DNCG a, ensuite, décidé d'encadrer la masse salariale du club. En homologuant mardi le plan de continuation d'activité des Girondins, la justice a mis fin à un an de procédure de redressement judiciaire du club, également autorisé à poursuivre en National 2 par la DNCG Fédérale, qui demande toutefois l'encadrement de la masse salariale. «Les Girondins poursuivent leur route», s'est félicité sur ses réseaux le club au scapulaire, rétrogradé administrativement en National 2 (4e division) depuis l'an dernier. La décision du tribunal de commerce de Bordeaux lui permet «de franchir une étape essentielle dans sa reconstruction», en échappant à une liquidation judiciaire qui l'aurait plongé en division régionale. Publicité Le plan de continuation d'activité, dont l'exécution sera surveillée par un commissaire désigné par le tribunal, prévoit une importante réduction de la dette des Girondins, ramenée d'environ 100 millions d'euros à 26 millions d'euros, et remboursée sur onze ans. Il y avait peu de suspense après le vote des 431 créanciers du club, répartis en 15 classes de parties affectées (regroupement par statut, prioritaire ou pas, et par intérêt économique commun). La Métropole (un peu) soulagée Ils ont exprimé un avis favorable à 69,87% au plan proposé, le seul examiné après que l'ancien gardien international allemand Oliver Kahn, un temps intéressé par une reprise des Girondins, eut jeté l'éponge début juin après avoir consulté leurs données comptables de le data room. Ont voté contre, notamment, des clubs réclamant des reliquats sur des transferts de joueurs -- dont Amiens, Guingamp et Lille -- ainsi que les collectivités locales, principalement la Métropole de Bordeaux. Sur les 20 millions d'euros de loyers impayés au stade Matmut Atlantique, que la Métropole va reprendre en régie publique cet été, seuls 15% doivent être remboursés par les Girondins selon le plan validé par le tribunal. Interrogée par l'AFP, la collectivité a répondu qu'elle ne ferait pas appel du jugement, en dépit de l'abandon de 85% de sa créance. «Difficile de s'en réjouir mais une liquidation aurait signifié un écrasement total de celle-ci et surtout la relégation du club en régional, voire sa disparition», a commenté Christine Bost, présidente de Bordeaux Métropole, souhaitant «qu'enfin le volet sportif reprenne le dessus pour préparer la saison prochaine». La DNCG encadre la masse salariale des Girondins Le feu vert du tribunal, très attendu, est intervenu juste avant que le sextuple champion de France ne passe devant la DNCG fédérale. Le gendarme financier du football français a validé le budget pour la saison 2025/2026 mais demandé l'encadrement de la masse salariale. Les Girondins restent en 4e division -- ils ont terminé 4e de leur poule lors du dernier exercice, manquant ainsi la remontée. Publicité Leur propriétaire depuis quatre ans, Gerard Lopez, s'est présenté devant la Direction nationale de contrôle et de gestion après avoir effectué dans les dernières heures un virement de l'ordre de neuf millions d'euros, nécessaires pour assurer le prochain budget de fonctionnement et rembourser les premières dettes. Pendant les dix prochaines années, l'homme d'affaires hispano-luxembourgeois a promis d'assumer son rôle d'actionnaire et d'injecter entre 33 et 69 millions d'euros d'ici 2036 selon les résultats sportifs et les trois scénarios présentés au tribunal de commerce (remontée en Ligue 1 en 2031, en L2 en 2033 ou plafonnement en National). Les Girondins, qui avaient été relégués en L2 en 2022 après trois décennies ininterrompues dans l'élite et n'avaient pu remonter la saison suivante, avaient été placés en redressement judiciaire le 30 juillet dernier. Abandonnant alors leur statut professionnel et leur centre de formation, ils avaient été rétrogradés administrativement en National 2.

UFC Paris : Benoit Saint-Denis annonce sa participation à la prochaine édition
UFC Paris : Benoit Saint-Denis annonce sa participation à la prochaine édition

Le Figaro

time39 minutes ago

  • Le Figaro

UFC Paris : Benoit Saint-Denis annonce sa participation à la prochaine édition

Pour la quatrième année consécutive, BSD sera à l'affiche de l'UFC Paris le 6 septembre prochain. Star du MMA français, Benoît Saint-Denis sera à l'affiche de la prochaine édition de l'UFC Paris. Actuellement 14e au classement des poids légers (-70,3 kgs), il a annoncé sa participation sur ses réseaux sociaux et donne rendez-vous à son public le 6 septembre prochain. « Fier de vous annoncer qu'on se donne RDV le 6 septembre à l'UFC Paris », a-t-il expliqué sur Instagram. Son adversaire n'est, en revanche, pas encore connu. Main évent du dernier événement parisien de l'Ultimate Fighting Championship, il laissera cette fois-ci cet honneur à son compatriote Nassourdine Imavov, qui affrontera Caio Borralho chez les poids moyens (-83,9 kgs). Pour rappel, BSD participe à cet événement pour la quatrième année consécutive.

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