Quand le match d'Amanda Anisimova à Wimbledon se déroule en plein concert de bouchons de champagne

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Le Figaro

21 minutes ago

• Le Figaro

Wimbledon : «Je ne vais pas jeter mon exploit contre Zverev à la poubelle», lance Rinderknech après un revers «contre un joueur à (sa) portée»

Pour son cinquième jour consécutif sur les courts, Arthur Rinderknech, dernier Français en lice, a cédé face à Kamil Majchrzak (6-3, 7-6 [4], 7-6 [6]), au troisième tour. Il n'a pas cherché d'excuses et a tiré un bilan positif de son tournoi. Dominé par le Polonais Kamil Majchrzak (6-3, 7-6 [4], 7-6 [6]), 109e au classement ATP, le dernier des Bleus, Arthur Rinderknech, a mis en avant la performance de son adversaire, très solide ce vendredi : «J'ai perdu aujourd'hui, j'ai tout donné, je n'ai pas beaucoup de regrets, il m'a posé pas mal de problèmes. Il a très bien joué aussi. Il n'a vraiment pas raté grand-chose. Il a un jeu compliqué à lire. Il jouait de sa ligne et prenait tout en demi-rebond, comme s'il jouait en indoor sur un "greenset" parfait». Et d'ajouter : «On n'était pas sur les mêmes jauges physiques aujourd'hui. Parfois il y a des matchs gagnés par celui qui est peut-être un peu plus fatigué ou qui a passé un peu plus de temps sur le court donc, ce n'est pas une excuse du tout. Encore une fois, chapeau à lui. Quand j'ai réussi à mettre en place mes frappes, il a réussi à me contrer avec un revers assez bluffant, chez lui. Même en coup droit. Je pensais que son coup droit était un peu plus faible. Et de mon côté avec la fatigue, je n'ai pas réussi à servir suffisamment bien. C'était la bagarre et je suis fier de m'être battu pendant trois heures et d'avoir eu quand même balle des balles de set au 2e et au 3e. Les opportunités étaient là, et il a très bien joué sur ces points-là aussi.» Je n'avais pas 100% de mes capacités et de ma réactivité. Publicité Le Breton d'adoption confessant qu'il lui avait peut-être été moins lucide que lors des deux tours précédents. «À partir du moment où je joue un premier tour comme celui que j'ai joué, c'est extrêmement compliqué de tout de suite rebasculer et rester dans le tournoi, émotionnellement, mentalement, note-t-il. J'ai réussi à le faire au deuxième tour, non sans mal, parce qu'évidemment que c'était très compliqué, physiquement et mentalement, mais j'ai bien tenu mentalement. Aujourd'hui, physiquement, j'étais présent, évidemment, dès le début, mais je n'avais pas 100% de mes capacités et de ma réactivité. Mais j'avais ce qu'il fallait pour être capable de gagner le match. Mentalement, contrairement aux deux premiers tours, j'ai eu un ou deux petits passages où je me suis agacé et qui m'ont coûté quelques points par-ci, par-là. » À lire aussi Wimbledon : dernier Français en lice, Rinderknech éliminé au troisième tour À l'heure de bilan, et malgré l'occasion en or ratée, de disputer son premier 8e de finale en Grand Chelem à 29 ans, Rinderknech a tenu un discours très positif : «Il y a plein de choses extrêmement positives et je vais continuer à construire et définitivement lancer ma saison. C'est ma première victoire sur un top 5, qui plus est en Grand Chelem. Je ne peux évidemment pas la jeter la poubelle, parce que j'ai perdu au troisième tour, contre un joueur à ma portée. Ça fait quatre jours de suite que je joue comme un dingue toute la journée. Je ne peux pas me plaindre, C'était un superbe tournoi et j'ai eu la plus belle victoire de ma carrière, les plus belles émotions de ma carrière.» La suite, ce sera si le physique tient, les deux semaines sur terre battue à Gstaad et à Kitzbühel. Avec ou sans Lucas Pouille, son coach pour la saison son gazon ? «On va discuter tranquillement autour d'un bon petit dîner, ou d'un petit verre de vin avec Lucas, comme on aime le faire. Mon souhait serait de prolonger l'aventure tant qu'il le peut.»

Le Figaro

22 minutes ago

• Le Figaro

«Crash, peloton sous tension» : le goût amer du risque

Alors que le Tour de France s'élance, la plateforme de L'Équipe diffuse un documentaire percutant sur les dangers du cyclisme. Un miracle permanent. Portés par une technologie toujours plus puissante et une pression qui les pousse à améliorer leurs performances, les cyclistes professionnels risquent désormais leur vie lors de chaque course. À découvrir Inscrivez-vous à notre newsletter Programmes TV Au fil des années et des compétitions, les accidents graves se sont multipliés, certains provoquant même le décès de coureurs. Ce fut le cas en juin 2023 avec Gino Mäder victime d'une chute mortelle lors de la descente du col de l'Albula sur le Tour de Suisse. À lire aussi Cyclisme : les images glaçantes de la violente chute de Vittoria Guazzini en Italie Publicité Crash, peloton sous tension, un documentaire disponible sur L'Équipe Explore, interroge sur la dangerosité du cyclisme - sujet jusqu'alors peu traité dans les médias - avec des images marquantes et de très nombreux témoignages de champions, de Romain Bardet à Yaël Joalland en passant par Axel Zingle. « Ça va de plus en plus vite et, quand ça tombe, ça fait de plus en plus mal », analyse Yaël Joalland. Le coureur de 24 ans peut malheureusement en témoigner. Au début de la saison 2024, il a subi une très lourde chute dans la descente de la route des Crêtes, sur le Grand Prix Cycliste de Marseille, qui l'a presque défiguré et lui a valu, notamment, quatre fractures vertébrales, lesquelles auraient pu lui faire perdre l'usage de ses jambes. Un terrible accident dont il témoigne dans le film. « Je n'ai plus de souvenirs pendant trois jours », relate-t-il. Son ami Axel Zigle, qui a attendu les secours à ses côtés, se souvient. « Son visage n'était plus vraiment reconnaissable. Cela a été les quinze minutes les plus longues de ma vie », confie-t-il, encore marqué par le choc. À lire aussi Cyclisme : Mikel Landa a quitté l'hôpital, après sa chute au Tour d'Italie Le sport le plus dangereux du monde Romain Bardet évoque, de son côté, les quatre commotions cérébrales qu'il a eues au cours de sa longue carrière, forte de onze participations au Tour de France. « Le cerveau vient percuter la boîte crânienne, donc c'est un élément très perturbateur pour le système nerveux et cela nécessite souvent un processus de récupération assez long. C'est aussi un gros choc émotionnel pour s'en remettre », témoigne-t-il. « Pour moi, c'est le sport le plus dangereux du monde », confirme Nacer Bouhanni, ancien champion de France, victime d'une commotion cérébrale sur le Tour de Turquie en 2022, après laquelle il a frôlé la paralysie. « Je n'arrivais plus à maintenir ma tête sans la tenir. Je suis resté plus de trois mois sans pouvoir bouger », se souvient-il. Publicité Dix mois plus tard, il est victime d'une blessure similaire lors de son retour sur le circuit. Deux chutes qui l'ont profondément bouleversé et ont irrémédiablement atteint son mental, le forçant même à prendre sa retraite. « La plus grande des cicatrices est dans la tête. C'est à vie », admet-il. Un avis partagé par Marion Rousse, ancienne coureuse et compagne de Julian Alaphilippe, qui a connu, lui aussi, de graves chutes. « Je pense que le vélo est devenu aussi compliqué physiquement que psychologiquement », note la directrice du Tour de France féminin. Elle réfléchit, avec d'autres, aux solutions possibles pour préserver l'intégrité physique des coureurs. Ce documentaire, à la fois dur et passionnant, rend hommage aux champions, qui, par leur courage et leur résilience, font la beauté de ce sport spectaculaire.

Le Figaro

24 minutes ago

• Le Figaro

Wimbledon : «Oh mon Dieu», en vidéo la colère de Ben Shelton interrompu... alors qu'il servait pour le match

LE SCAN SPORT - C'est la «mode» des matches interrompus cette année par la nuit ou par le couvre-feu. Jeudi soir, Ben Shelton est sorti de ses gonds sur le court numéro 2. Une séquence qui a fait jaser. Ce vendredi, l'Américain pourrait revenir sur le court pour disputer seulement… un petit jeu sur le court 2. Alors qu'il menait deux manches à rien au 2e tour face à Rinky Hijikata et qu'il allait servir pour le gain match à 5-4 dans la troisième manche, le 10e joueur mondial a vu son deuxième tour interrompu par la nuit. Ben Shelton, qui venait de manquer trois balles de matchs sur le service adverse pour remporter la rencontre, n'a évidemment pas aimé quand les officiels lui ont ordonné de rentrer au vestiaire pour revenir plier l'affaire (ou pas) le lendemain. Vers 21h30, l'arbitre a suspendu le match par manque de visibilité. À Wimbledon, il n'y a pas de projecteur pour jouer la nuit. Publicité La gestion délicate de l'interruption La raison est simple. Dès la nuit tombée, le gazon devient glissant en raison de l'humidité et donc dangereux pour l'intégrité physique des joueuses et des joueurs. La colère et la frustration du Floridien sont tout de même compréhensibles. Puisque ce sont les organisateurs qui ont décidé de poursuivre cette rencontre (en accord avec les joueurs). Ils auraient dû assumer jusqu'au bout… La décision controversée a fait enrager Shelton qui a demandé des explications mais il n'a pas obtenu gain de cause. « Il ne voulait rien voir d'autre de ma part ce soir mais on se voit tous demain », a-t-il finalement écrit sur son compte Instagram quelques minutes plus tard après l'incident.