« Je l'ai appelée, mais personne n'a répondu » : la partenaire de cordée de Laura Dahlmeier raconte les circonstances de la mort de l'ex-biathlète
Marina Krauss, la partenaire de cordée de Laura Dahlmeier, a tenu, jeudi, une conférence de presse pour décrire les circonstances de la mort de l'ancienne biathlète, décédée à 31 ans dans un accident d'alpinisme. Victime d'une chute de pierres lundi au Pakistan, l'Allemande a été déclarée morte. « J'ai vu Laura être heurtée par une énorme pierre, puis être projetée contre la paroi. Et depuis, elle n'avait plus jamais donné signe de vie », a expliqué Krauss.
Face à l'impossibilité d'intervenir seule, elle a alors sollicité les secours. « Je l'ai appelée, mais personne n'a répondu. Il était clair pour moi que sa seule chance était que les secours arrivent immédiatement », a-t-elle estimé. La partenaire de cordée de la double championne olympique de biathlon (sprint et poursuite, en 2018) a ajouté qu'elles se trouvaient au mauvais endroit au mauvais moment. Piégées par des conditions météo changeantes, elles avaient renoncé à atteindre le sommet du pic Laila : « Si nous étions arrivées une demi-heure plus tôt, nous serions redescendues sans encombre. »
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« Nous avons décidé qu'elle devait rester (là où elle est), parce que c'était son souhait »
Thomas Huber, alpiniste allemand ayant participé aux opérations de secours
Les tentatives pour retrouver le corps de Dahlmeier ont été abandonnées, la faute à l'extrême dangerosité du site. « La récupération du corps de Laura est possible, mais cela comporte des risques incroyables, à pied comme en hélicoptère », a déclaré à l'AFP un membre de l'équipe de secours, l'Américain Jackson Marvell. Il a ajouté qu'il serait désormais « irrespectueux » de tenter de récupérer son corps, car cela allait contre sa volonté.
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« L'exemple de la nana qu'il fallait imiter » : Dahlmeier, l'ex-biathlète qui aimait la montagne, morte à 31 ans dans un accident d'alpinisme
« Nous avons décidé qu'elle devait rester (là où elle est), parce que c'était son souhait », a complété l'alpiniste allemand Thomas Huber, qui a participé aux opérations de secours. La Bavaroise « avait exprimé clairement et par écrit que, dans une telle situation, personne ne devait risquer sa vie pour la secourir », a rappelé son agence, qui a précisé que ses proches « continueraient à surveiller la situation... et se réservent la possibilité d'organiser » une tentative de récupération « à une date ultérieure ».
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