
La Miss Alsace 2025 Julie Decroix victime de racisme en ligne, une enquête ouverte
L'enquête a depuis été confiée au Pôle national de lutte contre la haine en ligne (PNLH), précise le média local qui cite également la procureure adjointe du tribunal judiciaire de Strasbourg, Agnès Robine : « Les choses sont prises au sérieux », a-t-elle assuré.
Une « réalité violente et insidieuse dans notre société »
Sur Facebook, SOS Racisme Alsace avait dénoncé le 30 juin des « injures racistes, des attaques abjectes et inacceptables » et qui « rappellent à quel point le racisme demeure une réalité violente et insidieuse dans notre société ».
« Nous avons été profondément choqués et indignés par les propos racistes dont a été victime Julie Decroix. (...) Aucun être humain, ne devrait avoir à subir de telles insultes pour ce qu'il ou elle est », peut-on lire dans leur communiqué.
Julie Decroix, âgée de 20 ans, est née à Dakar et a grandi à Blotzheim dans le Haut-Rhin, souligne le média local. Aujourd'hui étudiante en première année de psychologie à l'université de Strasbourg, elle a précisé qu'elle ne comptait pas porter plainte pour pouvoir « rester focalisée sur ses objectifs ». À savoir devenir Miss France en décembre.
De la nécessité de « se blinder »
L'expérience est inédite pour elle qui s'était déjà présentée au concours : « Avant ça, je n'avais jamais été confrontée au racisme », a-t-elle confié le 2 juillet à Libération. Pourtant, elle assure qu'elle s'y « attendait ». « Les insultes ne me blessent absolument pas, je m'y étais préparée avant l'aventure », a-t-elle confié.
Angélique Angarni-Filopon, Miss Martinique 2024 puis Miss France 2025, lui a remis la couronne le 26 juin. Elle lui a conseillé de « se blinder », a précisé Julie Decroix. Elle aussi a été victime de propos racistes, tout comme la candidate du Nord-Pas-de-Calais 2024, Sabah Aib en octobre dernier.
Sylvie Zimmermann, déléguée du comité régional Miss Alsace, contactée par les DNA, a précisé qu'il n'était pas exclu que le comité porte plainte : « Nous restons très attentifs. Cette histoire donne une mauvaise image de l'Alsace et des Alsaciens. C'est regrettable. Nous sommes fiers qu'elle représente notre région. »
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