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Daniel Day-Lewis, qui avait annoncé sa retraite en 2017, de retour au cinéma

Daniel Day-Lewis, qui avait annoncé sa retraite en 2017, de retour au cinéma

CINÉMA - Un revenant dans le monde du 7e art. Alors que les cinéphiles du monde entier pensaient ne jamais revoir Daniel Day-Lewis à l'écran après l'annonce de sa retraite suite à la sortie en salle de Phantom Thread en 2017, l'acteur britannico-irlandais amorce son retour au premier plan.
S'il n'y a pas encore de bande-annonce pour illustrer ce come-back, une première photo de l'acteur de 68 ans dans un nouveau film a été partagée sur les réseaux sociaux ce mardi 12 août.
Sur cette image, Daniel Day-Lewis, grisonnant et moustachu, regarde vers le ciel, tandis que l'acteur Sean Bean (Game of Thrones, Le Seigneur des Anneaux, GoldenEye) semble regarder dans sa direction. Cette photographie pleine de mystère annonce le prochain film dans lequel apparaîtra l'acteur aux trois Oscars, Anemone, qui sera réalisé par son fils, Ronan Day-Lewis. À 27 ans, il réalisera son premier film, coécrit pour l'occasion avec son père.
« L'envie d'arrêter avait pris racine »
Si très peu d'éléments ont été dévoilés au sujet de l'intrigue, on sait qu'elle explorera la « dynamique des liens familiaux » et les relations complexes entre pères, fils et frères, comme l'avançait Variety l'année dernière.
Le film dispose déjà d'un casting de choix avec Samantha Morton, Samuel Bottomley, Safia Oakley-Green et Sean Bean. Il sera présenté pour la première fois au festival du film de New York cet automne, avant une sortie aux États-Unis en octobre.
Cette nouvelle apparition de Daniel Day-Lewis au cinéma signera au passage son 20e film crédité, après le succès critique de ses interprétations dans Lincoln (2012) de Steven Spielberg, There Will Be Blood (2007) de Paul Thomas Anderson, Le dernier des Mohicans (1992) de Michael Mann ou encore Gangs of New York (2002) de Martin Scorsese. En 2017, au moment d'annoncer sa retraite, il avait expliqué vouloir quitter ce métier car « l'envie d'arrêter avait pris racine en (lui) ».
« J'ai besoin de croire en la valeur de ce que je fais. Le travail peut sembler vital. Irrésistible, même. Et si un public y croit, ça devrait me suffire. Mais, ces derniers temps, ce n'est plus le cas », tentait-il alors d'expliquer à Variety pour justifier son arrêt de carrière.
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Et puis, il y a une chose très nouvelle pour moi dans ma façon de choisir les projets : comme les films occupent quelques mois d'une vie, je veux m'assurer d'intégrer une communauté généreuse, solidaire, créative, bienveillante. Je veux partager des expériences avec des gens bien. Juliette Binoche, Angelina Jolie, Robert De Niro… Notre portfolio exclusif du 78e Festival de Cannes En images Voir les 33 photos Voir les 33 photos Une dernière question. Le monde semble devenir de plus en plus fou. Pouvez-vous partager vos craintes et vos espoirs ? (Elle prend une respiration.) J'essaie de continuer d'apprendre et d'observer. Il est impératif de s'informer, de s'éduquer, afin de comprendre ce qui se passe dans le monde, l'état du monde. Il faut prendre garde aux jugements à l'emporte-pièce. En ce qui me concerne, je travaille avec des gens, je lis, j'assiste à des conférences. Mon souhait ? Que les intentions politiques soient suivies d'effets, qu'elles ne restent pas des annonces politiciennes. Hélas, on voit bien que la folie du pouvoir, du contrôle et du profit prend le pas sur ce qui devrait être un élan solidaire, le développement des nations les plus pauvres. On voit trop de territoires où les conflits et la misère sont source de profits pour certains. Je fonde beaucoup d'espoir sur les économies locales, qui permettent aux habitants d'acquérir une autonomie en se libérant du système dominant. Je sais que cela prend du temps, mais c'est un système vertueux que je suis de très près sur le terrain, au Cambodge par exemple, où ma fondation, conçue en 2003, se concentre sur la stabilité économique d'une communauté, mais aussi sur sa santé et la protection de son environnement. 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