
Le bilan passe à près de 70 morts, dont 21 enfants
Moisés ÁVILA
Agence France-Presse
Pour le seul comté de Kerr, le plus touché, « nous avons recensé 59 décès », 38 adultes et 21 enfants, a déclaré le shérif, Larry Lethia, lors d'une conférence de presse, soulignant que ce bilan devrait encore monter dans les prochaines heures.
Parmi les quelque 750 enfants participant à un camp d'été chrétien pour filles sur les rives du fleuve Guadalupe, le nombre de personnes portées disparues est désormais de 11 enfants et d'un moniteur, contre 27 précédemment, a précisé le shérif.
Il n'a pas précisé dans l'immédiat si cet écart était dû au nombre de corps retrouvés entre-temps.
« Nous assistons à la découverte de corps un peu partout », a affirmé de son côté le responsable administratif de la ville de Kerrville, Dalton Rice.
PHOTO JULIO CORTEZ, ASSOCIATED PRESS
Des sauveteurs effectuent des recherches sur le terrain du Camp Mystic, le long des rives de la rivière Guadalupe
Aux 59 morts dans le comté de Kerr s'ajoutent neuf décès dénombrés dans des comtés voisins.
Ces crues subites ont été provoquées par des pluies diluviennes dans le centre de l'État vendredi, jour de la fête nationale américaine, qui ont fait monter les eaux du Guadalupe de huit mètres en seulement 45 minutes. Il est soudain tombé près de 300 millimètres/heure de pluie, soit un tiers des précipitations annuelles moyennes.
Plus de 400 secouristes mobilisés
Le président Donald Trump, qui a dépêché sur place samedi sa ministre de la Sécurité intérieure, Kristi Noem, a annoncé sur son réseau Truth Social avoir « signé une déclaration de catastrophe pour le comté de Kerr » afin de garantir aux secours tous les moyens nécessaires.
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« Il y a actuellement plus de 400 secouristes de plus de 20 agences déployées dans le comté », a indiqué le shérif Lethia.
Des hélicoptères et des drones sont engagés dans les recherches et la Garde nationale du Texas ainsi que les garde-côtes des États-Unis ont envoyé des renforts.
Sur le site du camp, l'eau s'est largement retirée, révélant un paysage de dévastation, avec des dizaines de voitures échouées, certaines coincées dans des arbres, et de la végétation arrachée, ont constaté des journalistes de l'AFP.
PHOTO RONALDO SCHEMIDT, AGENCE FRANCE-PRESSE
Un bénévole cherche des personnes disparues.
Le pape américain Léon XIV a exprimé dimanche ses « sincères condoléances à toutes les familles qui ont perdu des êtres chers, en particulier leurs filles qui se trouvaient dans un camp d'été lors de la tragédie », dans une déclaration en anglais au terme de la prière de l'Angélus.
Les services météorologiques maintenaient dimanche leur alerte aux inondations subites jusqu'à 19 h locales (lundi minuit GMT).
« Des précipitations supplémentaires de 50 à 100 millimètres sont possibles, avec des poches isolées dans la zone approchant les 250 millimètres. Il est très difficile de prévoir exactement où se produiront les grosses pluies dans ce cas de figure », selon le plus récent bulletin météorologique.
Les crues soudaines, provoquées par des pluies torrentielles que le sol asséché ne peut pas absorber, ne sont pas rares. Mais selon la communauté scientifique, le changement climatique provoqué par l'activité humaine a rendu plus fréquents et plus intenses les évènements météorologiques comme les crues, les sécheresses et les canicules.
Mi-juin, 13 personnes avaient péri en raison d'inondations à San Antonio, non loin de la zone touchée vendredi, à la suite de pluies diluviennes.
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5 hours ago
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« Il n'y a plus d'espoir de retrouver de survivants »
Des bénévoles retirent des débris des inondations meurtrières dans le fleuve Guadalupe à Center Point, au Texas, vendredi. « Il n'y a plus d'espoir de retrouver de survivants » Des montagnes d'arbres déracinés. Des carcasses de véhicules récréatifs encastrées dans plusieurs mètres de boue. Et cette odeur, poignante : celle de la putréfaction. Six jours après la crue subite du fleuve Guadalupe, la dévastation est totale au parc de roulottes Keys Resort, dans le comté de Kerr, dans le centre-sud du Texas. Des dizaines de bénévoles s'acharnent encore à retirer les débris, couche après couche, à l'aide de tronçonneuses et de tracteurs. Des policiers ont aussi été dépêchés sur place jeudi après-midi, lors de mon passage : ils suspectaient la présence d'un cadavre sous les décombres. Ce qui leur a mis la puce à l'oreille : l'odeur putride, et les nuages de mouches, qui virevoltent dans l'air lourd de cette journée à 35 degrés. Un signe que les recherches viennent de passer à un nouveau stade. La mission pour sauver les 170 personnes disparues lors de l'inondation du 4 juillet s'est transformée en opération de récupération des corps. Y compris ceux d'une trentaine de fillettes, qui séjournaient au Camp Mystic, non loin d'ici. Leurs petites dépouilles s'ajouteront aux 120 cadavres retrouvés jusqu'ici. Bilan préliminaire : près de 300 morts. PHOTO MAXIME BERGERON, LA PRESSE Le bénévole Jay Arredondo devant une scène de dévastation au parc de roulottes Keys Resort « On ne néglige aucune piste, on fouille vraiment partout, mais il n'y a plus d'espoir de retrouver de survivants », m'explique le bénévole Jay Arredondo, qui travaille d'arrache-pied depuis six jours au parc détruit de Keys Resort, dans la petite ville de Center Point. Le grand gaillard de 38 ans ne cherche aucun coupable pour expliquer la tragédie. Il se braque, même, lorsque j'aborde le sujet. Il n'y a personne à accuser ici. Personne ne peut contrôler une catastrophe naturelle. Jay Arredondo Des propos repris presque mot pour mot par le président Donald Trump, qui s'est rendu dans la région dévastée vendredi avec sa femme, Melania, et sa secrétaire à la Sécurité intérieure, Kristi Noem. Il a fait une tournée des zones les plus touchées avant de se prêter à une conférence de presse. PHOTO MAXIME BERGERON, LA PRESSE Le parc de roulottes Keys Resort, dans le comté de Kerr Les autorités ont fait un travail irréprochable pour limiter les dommages, a vociféré M. Trump à une journaliste, qui le questionnait sur la défaillance des mesures préventives. « Seule une personne diabolique oserait demander une telle chose. » C'est pourtant la question que tout le monde se pose depuis une semaine. Comment un tel ratage a-t-il pu se produire, dans ce comté aisé du Texas, habitué depuis des décennies aux débordements sporadiques de son principal cours d'eau ? Les hypothèses abondent. Alertes cellulaires envoyées trop tard, réseau sans fil déficient dans la vallée du fleuve Guadalupe, coupes budgétaires imposées au bureau des services météorologiques par l'administration Trump : l'enquête sera longue pour retisser le fil précis des évènements. Mais ce qui ressort de plus en plus, c'est qu'un mécanisme très simple aurait pu sauver des vies : de bonnes vieilles sirènes tonitruantes. Un tel réseau aurait permis d'alerter les centaines de personnes qui dormaient à poings fermés en bordure du cours d'eau, lorsque son niveau a bondi de huit mètres en moins de deux heures en pleine nuit. L'alarme sonore aurait aussi pu réveiller ceux qui étaient abonnés à des alertes d'urgence sur leur portable, mais qui n'avaient aucune réception cellulaire dans ce secteur de villégiature isolé. PHOTO GERALD HERBERT, ASSOCIATED PRESS Des enfants ont visité vendredi le monument commémoratif à la mémoire des victimes des inondations, à Kerrville. Ce n'est pas à défaut d'avoir essayé d'implanter un système de sirènes. Le comté de Kerr a demandé du financement à au moins trois reprises au gouvernement de l'État du Texas, et à l'Agence fédérale de gestion des situations d'urgence (FEMA). Sans succès : aucune autorité n'a voulu payer la facture d'un peu moins de 1 million de dollars. Plusieurs se mordent aujourd'hui les doigts, mais personne n'accepte le blâme… Le comté de Kerr, à une heure au nord de San Antonio, est ultrarépublicain. Ses 53 000 résidants ont voté à plus de 75 % pour Donald Trump depuis 2016. Le « Hill Country » compte des dizaines de montagnes verdoyantes, une quarantaine de colonies de vacances et le magnifique fleuve Guadalupe, prisé par les vacanciers de tout le Texas. C'est une communauté tissée serré, comme en témoigne la présence de centaines de bénévoles qui continuent à ratisser les berges du matin au soir pour trouver des victimes. Mais c'est aussi un comté à tendance néolibérale, où l'on abhorre les interventions du gouvernement. La possibilité d'installer des sirènes a fait l'objet d'âpres discussions depuis 2016. Des fonds fédéraux ont été proposés à un certain moment, mais plusieurs résidants ont refusé de les accepter. Ils ne voulaient pas que leur comté soit « acheté » par des subventions de Washington, relate une enquête du Texas Tribune. PHOTO MAXIME BERGERON, LA PRESSE La sirène récemment installée à la caserne de pompiers de Comfort. Elle a été utilisée pour la première fois le 4 juillet dernier. Seules deux localités possèdent des sirènes d'urgence, dans toute la région. La petite ville de Comfort, située au croisement du fleuve Guadalupe et d'un ruisseau, a utilisé la sienne, flambant neuve, pour la première fois le 4 juillet dernier. Danny Morales, le directeur adjoint des pompiers volontaires, est celui qui a insisté pour l'installation d'un tel système dans sa bourgade de 2300 habitants. 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PHOTO JACQUELYN MARTIN, ASSOCIATED PRESS Le fleuve Guadalupe, vendredi Tout comme le président Trump, le gouverneur du Texas, Greg Abbott, rejette la recherche de coupables en lien avec la défaillance des mesures d'urgence. Le mot « blâme » est un « langage de perdants », a-t-il lancé à des journalistes plus tôt cette semaine. Les centaines de familles des victimes, tout comme les adversaires politiques du gouverneur républicain, n'accepteront pas cette réponse.


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Un vaste incendie force l'évacuation de centaines de touristes
Sur cette photo fournie par le National Park Service, la fumée d'un incendie de forêt s'installe sur le parc national du Grand Canyon, dans le nord de l'Arizona, le 11 juillet 2025. (Los Angeles) Plusieurs centaines de touristes ont été évacués d'une zone du très célèbre site du Grand Canyon, dans le sud-ouest des États-Unis, à cause d'un incendie à la progression très rapide, ont annoncé vendredi les autorités américaines. Agence France-Presse Le feu, qui s'est déclaré jeudi, a ravagé plus de 3500 hectares de broussailles près de la rive nord (North Rim) du parc national et était toujours hors de contrôle vendredi à la mi-journée. « Hier soir, le personnel du Grand Canyon a évacué en toute sécurité environ 500 visiteurs de la rive nord en raison de l'incendie », a expliqué le parc sur X. « Tous les visiteurs ont quitté la zone, et les employés du parc ainsi que les résidents restent confinés sur place. » Les images fournies par les autorités montrent de larges colonnes de fumée s'élever au-dessus du désert broussailleux. Le shérif de la région a également procédé à des évacuations. « Nous avons évacué environ 40 personnes, mais beaucoup d'autres avaient quitté les lieux avant notre arrivée », a expliqué à l'AFP Jon Paxton, un porte-parole du shérif du comté de Coconino, en précisant que « la plupart » des évacués « étaient des campeurs ». La rive sud (South Rim) du parc, la plus touristique, reste elle encore accessible. Avec ses paysages grandioses, le Grand Canyon, gorge rougeoyante creusée par le fleuve Colorado, est l'un des sites touristiques les plus visités des États-Unis et attire chaque année près de cinq millions de visiteurs. Un autre parc national du sud-ouest du pays, le Black Canyon of the Gunnison, au Colorado, a lui été totalement évacué jeudi en raison d'un autre incendie. Ce dernier, causé par la foudre, a déjà ravagé plus de 600 hectares, alimenté par des vents puissants, une végétation très sèche et des températures très élevées. Une alerte aux températures extrêmes a également été émise cette semaine pour le parc de Grand Canyon, avec des températures attendues pouvant dépasser les 46 °C à l'ombre par endroits. Mardi, les autorités ont trouvé un randonneur de 67 ans décédé dans le parc. Une enquête est en cours et les premiers éléments suggèrent que sa mort serait liée à la chaleur.


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