Volcans, esprit maritime, faune rare et spectaculaire… Dans l'archipel des Vestmann, à la découverte d'une autre Islande
J'ai assisté à la naissance d'un volcan et à celle d'une île. Et je n'ai que 65 ans ! » Œil malicieux, mèche blanche battue par le vent, Alfred Alfredsson en rit encore. Il désigne une petite bâtisse grise, au pied d'une pente volcanique. « J'ai grandi dans cette maison jusqu'au 23 janvier 1973, à 2 h 45 du matin. » La précision horaire s'impose : cet instant fatal a métamorphosé l'île d'Heimaey, la seule habitée de l'archipel des Vestmann, 13,4 km2 de tranquillité au sud-ouest de l'Islande.
Alfred avait 14 ans cette nuit-là. Il n'avait pas révisé pour un contrôle, et s'était endormi en souhaitant que son école prenne feu. « Un tremblement de terre m'a réveillé. Je me suis assoupi, jusqu'à ce que mon père me crie de me lever et de m'habiller : il y avait une éruption sur l'île ! J'ai d'abord cru qu'il plaisantait, mais lorsque je suis sorti, je me suis retrouvé devant une muraille de feu. »
Jets de lave
Une fissure s'était ouverte à l'endroit d'un champ cultivé donnant…
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GRAND REPORTAGE - L'archipel des Vestmann concentre les beautés de l'Islande. Mais ses propres légendes, naturelles et humaines, l'entourent d'une aura singulière, donnant à ses 4500 habitants un fort sentiment d'appartenance qu'ils aiment faire partager. En particulier à Heimaey, la seule île habitée de ces rochers vert et noir, entre sols bouillonnants et cieux traversés d'oiseaux. J'ai assisté à la naissance d'un volcan et à celle d'une île. Et je n'ai que 65 ans ! » Œil malicieux, mèche blanche battue par le vent, Alfred Alfredsson en rit encore. Il désigne une petite bâtisse grise, au pied d'une pente volcanique. « J'ai grandi dans cette maison jusqu'au 23 janvier 1973, à 2 h 45 du matin. » La précision horaire s'impose : cet instant fatal a métamorphosé l'île d'Heimaey, la seule habitée de l'archipel des Vestmann, 13,4 km2 de tranquillité au sud-ouest de l'Islande. Alfred avait 14 ans cette nuit-là. Il n'avait pas révisé pour un contrôle, et s'était endormi en souhaitant que son école prenne feu. « Un tremblement de terre m'a réveillé. Je me suis assoupi, jusqu'à ce que mon père me crie de me lever et de m'habiller : il y avait une éruption sur l'île ! J'ai d'abord cru qu'il plaisantait, mais lorsque je suis sorti, je me suis retrouvé devant une muraille de feu. » Jets de lave Une fissure s'était ouverte à l'endroit d'un champ cultivé donnant…
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Au lendemain de l'annonce de la détection de deux cas autochtones — c'est-à-dire résultant d'une contamination sur place — du virus du Nil occidental (West Nile) en Île-de-France, l'agence régionale de santé d'Île-de-France (ARS IDF) donne des précisions sur l'état de santé de ces deux malades détectés en Seine-Saint-Denis début août. Le premier cas, recensé le 1er août, est âgé de 64 ans et le second, recensé le 5 août, est âgé de 25 ans. « Ils ne faisaient pas partie de personnes à risque de forme grave, indique l'ARS IDF. Les patients ont été hospitalisés, toutefois leur évolution a été favorable et ils sont tous les deux rentrés à domicile. » Ce virus, qui avait déjà été détecté dans le Var cet été, est transporté par les oiseaux et transmis aux humains par les moustiques du genre Culex, une espèce distincte du moustique-tigre. « Une maladie à déclaration obligatoire » Si l'infection passe en grande majorité inaperçue, elle peut aussi donner des symptômes comme « un syndrome pseudo-grippal (fièvre importante accompagnée de maux de tête, douleurs musculaires ou abdominales, nausées, diarrhées), détaille l'ARS. Dans de rares cas (moins de 1 %), des complications neurologiques (méningite, encéphalite) peuvent survenir. » C'est un médecin hospitalier qui a détecté l'infection des deux malades de Seine-Saint-Denis, en réalisant un prélèvement sanguin ou un test PCR. Le virus du Nil Occidental étant une « maladie à déclaration obligatoire », il en a ensuite informé l'ARS.
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