logo
François Bayrou mise tout sur les préfets : « Je vais annoncer une réorganisation complète de l'État »

François Bayrou mise tout sur les préfets : « Je vais annoncer une réorganisation complète de l'État »

Le Parisien5 days ago
C'est souvent un parcours du combattant, doublé d'un casse-tête administratif bien français. Pour construire un hôtel sur une friche industrielle ou une nouvelle usine, un entrepreneur doit la plupart du temps taper à une multitude de portes : services de l'urbanisme, archéologie préventive, ministère de la Transition écologique, architectes des Bâtiments de France, fisc, etc. Avec des interlocuteurs qui ont tous des exigences différentes. De quoi parfois décourager les plus enthousiastes.
Pour y remédier,
François Bayrou
entend remettre à plat cet empilement chaotique de structures. Ce mardi 8 juillet, il réunit à la préfecture de Chartres (Eure-et-Loir) tous les préfets afin de leur présenter la révolution qu'il appelle de ses vœux.
Orange background

Essayez nos fonctionnalités IA

Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment...

Articles connexes

Prix de l'immobilier, littoral, commerces… Où acheter une résidence secondaire en Bretagne ? Notre classement exclusif
Prix de l'immobilier, littoral, commerces… Où acheter une résidence secondaire en Bretagne ? Notre classement exclusif

Le Parisien

time2 hours ago

  • Le Parisien

Prix de l'immobilier, littoral, commerces… Où acheter une résidence secondaire en Bretagne ? Notre classement exclusif

Vous rêvez de passer vos week-ends dans une longère en pierres centenaires à deux pas du littoral breton ? Vous n'êtes pas le premier. La Bretagne est l'une des régions françaises où le nombre de maisons secondaires est le plus élevé (12 % des logements totaux), selon une étude de l'Insee de 2023 . Littoral magnifique, patrimoine typique, gastronomie réputée … Les atouts de la Bretagne sont connus. Le Parisien a comparé les 1 017 communes bretonnes de 500 habitants ou plus - celles en comptant moins ont été exclues d'office -, autour d'une trentaine de critères. C'est dans le Morbihan que les maisons de vacances sont les plus nombreuses, parfois au risque d'une crise du logement pour les locaux. Dans les communautés de communes dont le seul nom évoque les vacances — Belle-Île-en-Mer, Côte d'Émeraude, Auray-Quiberon —, plus d'un logement sur trois est une résidence secondaire, selon l'Insee.

En France, la récolte abondante de blé attendue cache une série de calamités
En France, la récolte abondante de blé attendue cache une série de calamités

Le Figaro

time12 hours ago

  • Le Figaro

En France, la récolte abondante de blé attendue cache une série de calamités

Après la récolte catastrophique de 2024, la moisson de blé s'annonce «plutôt bonne» en France, un «soulagement» face aux nombreux défis auxquels sont confrontés les agriculteurs dans le premier pays producteur de la céréale du pain en Europe. Dans ses champs de la Marne, Benoît Piétrement a «à peine commencé à faucher un peu de colza » et s'apprête à «attaquer sur les blés». «Je suis plutôt optimiste», déclare le président d'Intercéréales, qui regroupe les acteurs de la filière, de la production à la commercialisation en passant par la première transformation. Les premiers échos de la moisson d'orge sont «encourageants» pour celle du blé qui lui succède. Les prévisions de récolte de la céréale reine oscillent entre 31 et 33 millions de tonnes, selon les maisons de courtage, dans la moyenne des dernières années. «Cela va permettre à tout le monde de souffler un peu après l'année terrible» de 2024, la pire récolte en 40 ans avec 25,8 millions de tonnes, relève Benoît Piétrement. Pour les coopératives et organismes stockeurs, qui ont eu des surcoûts de tri et nettoyage des grains l'an dernier, «les volumes attendus cette année vont permettre d'écraser un peu les charges». Publicité En bas de l'échelle Mais il avance aussi «quelques bémols», dit son inquiétude «pour les semis tardifs qui ont pris un coup de chaud avec la canicule» et surtout rappelle que la filière est «sur les genoux». Plusieurs raisons sont avancées: des prix en berne sur le marché, des charges en hausse, des conditions climatiques changeantes et des solutions d'adaptation plus lentes à venir que les défis à affronter. Sur le marché européen, les cours peinent à se maintenir à 200 euros la tonne, face à la concurrence de la mer Noire et sous la pression d'une abondante récolte mondiale. Face à des prix aujourd'hui «largement sous les coûts de production», les céréaliers «ne sont pas pressés de vendre» : «on a un vrai problème de rentabilité des cultures», souligne Gautier Le Molgat, PDG d'Argus Media France. Si longtemps les gros céréaliers ont été considérés comme des nantis dans le monde paysan, ils ont désormais «le revenu moyen le plus faible de tous les secteurs agricoles», selon Eric Thirouin, président de l'association des producteurs de blé (AGPB). Selon le dernier rapport de la Commission des comptes de l'agriculture, en 2023, le résultat courant avant impôt par actif non salarié d'une exploitation du secteur céréalier s'établit en moyenne à 11.970 euros. C'est «un de leurs plus faibles niveaux depuis 1990», selon ce rapport, qui place les revenus des céréaliers derrière ceux des éleveurs de bovins viande ou de caprins, traditionnellement en bas de l'échelle. «Ergot de seigle» Après l'effondrement des rendements en 2024, 2025 a aussi vu les prix des engrais remonter, d'environ 30% depuis un an selon l'interprofession. Celle-ci redoute une nouvelle flambée du cours des fertilisants après la décision européenne de taxer les engrais russes, qui représentent aujourd'hui un quart des importations européennes. Publicité «Avec un blé à 200 euros la tonne, on s'en sortait mieux il y a cinq ou six ans parce qu'on n'avait pas des charges aussi élevées», explique Benoît Piétrement. Il est soulagé de pouvoir «utiliser encore jusqu'à fin 2026» le flufénacet, un herbicide reconnu comme un perturbateur endocrinien qui sera retiré du marché européen en décembre 2025, mais qu'un délai de grâce permet d'utiliser un an de plus. «C'est important pour faire face à l'ergot de seigle, un puissant neurotoxique» émanant d'un champignon vénéneux mortel, «qui avait quasiment disparu depuis 50 ans et qu'on voit maintenant régulièrement dans les parcelles de blé», explique le céréalier. Ce champignon, comme d'autres ravageurs du blé, est favorisé par le changement climatique, notamment par les périodes d'humidité alliées à de la douceur. Demain, les aides aux agriculteurs «devront vraiment se focaliser sur la recherche et l'adaptation», estime le président d'Intercéréales. La filière attend aussi du gouvernement un «travail diplomatique» pour vendre le blé français, dans une période difficile où un client historique comme l'Algérie a tourné le dos au marché hexagonal, mais où de «nouvelles opportunités» peuvent s'ouvrir en Arabie saoudite ou en Chine.

Soupçons d'emploi fictif au Canard enchaîné : prison avec sursis requise pour d'anciens dirigeants de l'hebdomadaire
Soupçons d'emploi fictif au Canard enchaîné : prison avec sursis requise pour d'anciens dirigeants de l'hebdomadaire

Le Figaro

time12 hours ago

  • Le Figaro

Soupçons d'emploi fictif au Canard enchaîné : prison avec sursis requise pour d'anciens dirigeants de l'hebdomadaire

Réservé aux abonnés COMPTE RENDU D'AUDIENCE - Le parquet estime qu'un emploi fictif a été offert pendant 25 ans à la compagne de l'un d'eux. La défense a plaidé la relaxe. Jugement le 17 octobre. Le parquet a requis vendredi devant le tribunal de Paris la condamnation des quatre prévenus dans l'affaire de l'emploi fictif présumé au sein du Canard enchaîné . Ses deux représentants ont demandé un an avec sursis à l'encontre de Michel Gaillard, 81 ans, et Nicolas Brimo, 74 ans, les anciens dirigeants, du dessinateur André Escaro, 97 ans, et de sa compagne Edith Vandendaele, 77 ans, bénéficiaire supposée de l'emploi controversé. Il a également réclamé 100.000 euros d'amende à l'encontre des deux premiers et 150 000 euros pour chacun des membres du couple. De manière inattendue, le ministère public a suggéré une peine complémentaire de 2 ans d'inéligibilité pour tout le monde, bien qu'on ne sache pas que les prévenus chenus aient envisagé une carrière politique. Pour Hadrien Aramini et Alexandre Le Bideau, l'emploi de Mme Vandendaele, dont nul n'a trouvé trace pas même elle, est 100% fictif pour la période visée (2010-2022). Le délit principal d'abus de bien social (ABS) et son corollaire…

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store