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Premier sacre à Wimbledon pour Iga Swiatek, qui a écrasé Amanda Anisimova

Premier sacre à Wimbledon pour Iga Swiatek, qui a écrasé Amanda Anisimova

L'Équipe3 days ago
Totalement en maîtrise et sans pitié pour une Amanda Anisimova paralysée par l'enjeu, Iga Swiatek a remporté son premier Wimbledon au terme d'une finale expéditive, samedi (6-0, 6-0).
Alors qu'elle vivait une de ses saisons les plus compliquées, Iga Swiatek a retrouvé des couleurs lors de la saison sur gazon, surface qui était loin d'avoir ses faveurs jusqu'alors. La Polonaise remporte son premier Wimbledon, et son premier titre de la saison, après avoir laminé Amanda Anisimova en finale (6-0, 6-0). C'est quand même ironique quand on voit que Swiatek n'avait disputé aucune finale, avant celle de Bad Hombourg, sur ce gazon qu'elle avait toujours eu du mal à apprivoiser.
Il fallait remonter à juillet 2024 et les Jeux Olympiques pour retrouver la Polonaise dans une finale, et elle l'avait perdue face à Qinwen Zheng. Depuis, Swiatek avait perdu son statut d'épouvantail. Mais le sport de haut étant ce qu'il est, rien n'est jamais acquis et elle est apparue transfigurée sur les courts du All England Club. Elle n'a pas transformé son jeu, mais elle a su s'adapter mieux que les années précédentes. L'avantage de ne pas remporter Roland-Garros et de commencer plus tôt sa préparation.
Ces progrès, on les a bien entendu vus lors de cette finale. Swiatek a été impeccable dans ses déplacements, appliquée dans ses frappes. Tout ce qu'il fallait bien faire, elle l'a fait de manière excellente. Mais il ne faudrait pas oublier que, de l'autre côté, Amanda Anisimova est totalement passée à côté de son match. On pouvait craindre que son manque d'expérience lors du dernier dimanche en Grand Chelem lui soit préjudiciable. On n'imaginait pas à quel point.
Le calvaire d'Anisimova
Jamais l'Américaine n'a été en mesure de faire douter son adversaire, tant elle était à côté de son tennis. Dès le premier jeu, elle a fait des fautes inhabituelles et a concédé un premier break. Tel un requin attiré par l'odeur du sang, Swiatek a vu la détresse de sa proie et ne lui a jamais permis de sortir la tête de l'eau. Elle n'avait même pas besoin de forcer son talent tant Anisimova faisait des cadeaux à la pelle. La Floridienne ne pouvait pas cacher sa détresse. On pensait deviner des larmes sous sa visière.
Elles sont finalement venues au moment des discours, sans retenue. Ce sera difficile de passer à autre chose, mais il faudra bien y arriver, histoire de valider ce qui restera, objectivement, un très beau tournoi. En demi-teinte depuis plus d'un an, Swiatek, elle, redevient une terreur. Et si elle confirme ce regain de forme sur le dur de la tournée US, cela rebattrait les cartes du circuit WTA. La voilà donc avec quatre Roland-Garros (2020, 2022, 2023, 2024), un US Open (2022) et donc un Wimbledon (2025). Pas mal pour une joueuse qu'on disait en plein doute.
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