
Les 68 meilleures joueuses au monde seront toutes là
Tennis Canada a dévoilé jeudi, lors d'une conférence de presse au Stade IGA, la liste des joueuses qui seront de l'édition 2025, la première du nouveau format de 12 jours. Elles seront 96 au total, soit 40 de plus que dans le passé, à se disputer les grands honneurs.
« Si je peux résumer notre liste 2025 à un mot, je dirais exceptionnelle », a d'entrée de jeu laissé tomber Mme Tétreault, qui parle de cette édition comme d'une « importante page de l'histoire » du tournoi.
« Avec ce nouveau format, avec cette expansion, notre tournoi se rapproche plus que jamais du format que l'on retrouve dans les tournois du Grand Chelem. »
Comme le top 68 mondial dans sa totalité, en plus de quatre joueuses exerçant leur classement protégé, y sera, les amateurs de tennis montréalais pourront voir à l'œuvre les vedettes actuelles du circuit telles Aryna Sabalenka (1re), Coco Gauff (2e), la double championne en titre de l'OBN Jessica Pegula (3e) et Iga Swiatek (4e).
Chez les Canadiennes, seule la Québécoise Leylah Annie Fernandez a fait sa place dans le tableau principal en vertu de son 40e rang mondial. Elle ne sera toutefois pas la seule représentante de l'unifolié, car Tennis Canada a annoncé jeudi avoir accordé un laissez-passer à Bianca Andreescu (148e) et Victoria Mboko (97e).
PHOTO KIN CHEUNG, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS
Seule la Québécoise Leylah Annie Fernandez a fait sa place dans le tableau principal en vertu de son 40e rang mondial.
Andreescu n'a plus besoin de présentation ; elle a été la première Canadienne à remporter un simple en Grand Chelem. Dans le cas de Victoria Mboko, étoile montante du tennis à 18 ans, il s'agira de sa première fois au sein du tableau principal de l'OBN. La jeune femme connait une saison du tonnerre ; elle a remporté 22 matchs d'affilée en début de campagne – un record canadien – et a atteint le troisième tour à Roland-Garros.
« Si notre tournoi était quelques semaines plus tard, elle n'aurait selon moi pas eu besoin d'un laissez-passer. Elle aurait mérité sa place grâce à son classement », estime Mme Tétreault.
Tennis Canada doit encore accorder cinq laissez-passer. Selon Mme Tétreault, les chances « sont assez fortes » que ceux-ci soient remis exclusivement à des Canadiennes. Elle-même une ancienne joueuse professionnelle, la directrice de l'OBN est en position de comprendre « à quel point c'est important d'avoir des occasions comme celle-là ».
« Il n'y a rien comme avoir ces opportunités-là chez soi. Dans ce contexte-là, souvent, on est capables de causer quelques surprises, d'aller chercher de gros points qui nous font progresser au classement et qui peuvent avoir carrément un impact sur le reste de la carrière. »
Des finales le jeudi
Ce premier OBN de l'« ère redéfinie » commencera le 26 juillet avec une journée de qualifications, alors que le tableau principal s'entamera le 27 juillet. Comme les 32 premières têtes de série bénéficient d'une exemption au premier tour, elles n'entreront en scène que le 29 ou le 30 juillet.
Fait intéressant : tous les matchs qui seront disputés dans la deuxième semaine, du 4 au 7 août, seront présentés en soirée. Les quarts de finale se dérouleront sur deux jours. Le lendemain, soit le mercredi, suivront les demi-finales. Étonnamment, les finales auront donc lieu le jeudi soir.
Pour expliquer cette décision, qui diverge de ce que l'on voit dans les tournois à travers le monde, Mme Tétreault a expliqué que les épreuves de Toronto, Montréal et Cincinnati devaient être organisés sur trois semaines au maximum. « Il a fallu être créatifs », de dire la directrice.
Elle a du même coup noté que l'engouement pour les séances de soir était notable ; autrement dit, les billets partent comme des petits pains chauds.
« C'est sûr qu'en soirée, on le voit, il y a comme une autre énergie. Je pense que ça vient rehausser notre finale. Après ça, je regarde un peu les habitudes des gens de Montréal ; on est habitués d'aller voir le Canadien de Montréal jouer un jeudi soir à 19 h. Donc ce n'est pas un problème. »
Des défis et des bonnes nouvelles
Comme l'OBN se prépare à accueillir pratiquement le double du nombre de joueuses qu'il accueillait par le passé, les défis logistiques ont été nombreux. Il manquait notamment deux terrains afin de répondre aux standards de la WTA ; l'OBN a commencé en janvier une étude de faisabilité afin d'évaluer ses options à ce chapitre. En attendant que celle-ci soit complétée d'ici un an, il s'est entendu avec le centre sportif Claude-Robillard, qui fera office de « site secondaire », où les joueuses pourront s'entraîner.
Valérie Tétreault et son équipe ont aussi dû trouver davantage de bénévoles qu'à l'habitude ; il en manque encore un certain nombres pour atteindre le chiffre visé de 1600 bénévoles-un record.
PHOTO CHARLES WILLIAM PELLETIER, COLLABORATION SPÉCIALE
Valérie Tétreault
Le nouveau format apporte également son lot de bonnes nouvelles. Par exemple, les joueuses bénéficieront d'une journée de congé pour récupérer entre leurs matchs. « C'était un peu l'intention du modèle 12 jours poussé par l'ATP et la WTA, note Mme Tétreault. C'était que ce soit plus sain pour les joueurs et les joueuses pour que, lorsqu'on arrive à la fin d'une saison, il y ait moins de bobos. »
Plus de matchs et plus de jours veut aussi dire plus d'activités. L'OBN s'est assurée de mettre sur pied une programmation « rehaussée » pour les amateurs : week-end de la famille IGA, match de hockey-balle avec des joueuses de la Victoire de Montréal, match de soccer avec des joueuses des Roses de Montréal, journées thématiques…
Les amateurs, par ailleurs, s'annoncent nombreux. L'organisation a déjà vendu plus de 40 000 billets de plus qu'en 2023, dernière fois où les joueuses étaient en ville. « Ce qui est intéressant, c'est que 50 % des personnes qui ont acheté des billets jusqu'à présent ne sont jamais venus à l'OBN. Il faut croire que la bonne nouvelle se répand. »
Jeudi, un peu moins d'un mois avant le début de l'évènement, Valérie Tétreault trépignait déjà d'impatience à l'idée de lancer cette « nouvelle ère » du tennis à Montréal.
« Plus de matchs, plus de joueuses, mais surtout plus de plaisir ; je pense que c'est ça qui nous attend. »
Et le toit ? On en est où ?
Tennis Canada a obtenu l'aide de Tourisme Montréal afin de lancer, en janvier, une étude de faisabilité pour la mise à niveau du stade IGA, ce qui inclut la possibilité d'installer un toit rétractable. L'étude, a fait savoir Valérie Tétreault, devrait durer environ un an, ce qui nous amène à 2026. Par la suite, la fédération pourra « avoir un projet à présenter » et commencer à « parler réellement du financement » avec les représentants du gouvernement.
PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, ARCHIVES LA PRESSE
La pluie a fait des siennes au Stade IGA au cours des dernières années. Encore récemment, un match de basket de l'Alliance de Montréal a dû être interrompu. « Juste être capable de garantir aux gens qui achètent un billet pour le court central que le match va avoir lieu… C'est sûr que si on vient d'un peu plus loin et qu'on veut se déplacer jusqu'à Montréal pour voir du tennis, ça nous prend un peu cette garantie-là. »
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