
« Des milliards de dollars de droits de douane » affluent aux É.-U., se félicite Trump
(Washington) Le président américain Donald Trump s'est félicité jeudi que « des milliards de dollars » affluent aux États-Unis après l'entrée en vigueur à 0 h 01 (heure de l'Est) de nouvelles surtaxes contre des dizaines d'économies.
Agence France-Presse
« Il est minuit ! ! ! Des milliards de dollars de droits de douane affluent maintenant vers les États-Unis d'Amérique », a écrit M. Trump dans un message en lettres capitales sur son réseau Truth Social.
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La Presse
26 minutes ago
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Statistique Canada publiera les chiffres de l'emploi de juillet
Un sondage Reuters mené auprès d'économistes prévoit une création de 13 500 emplois pour le mois dernier, mais aussi une légère remontée du taux de chômage à 7 %. Statistique Canada publiera les chiffres de l'emploi de juillet (Ottawa) Statistique Canada va publier vendredi matin de nouvelles données sur l'emploi pour juillet. Craig Lord La Presse Canadienne Un sondage Reuters mené auprès d'économistes prévoit une création de 13 500 emplois pour le mois dernier, mais aussi une légère remontée du taux de chômage à 7 %. Le rapport sur l'emploi de juin a révélé une hausse inattendue de 83 000 postes. Jusqu'à présent, les secteurs sensibles aux droits de douane, comme le secteur manufacturier, ont largement supprimé des emplois, tandis que les employeurs de certains autres secteurs continuent d'augmenter leurs effectifs. Ces nouveaux chiffres sur l'emploi marqueront la première publication de données importantes pour juillet. Ils permettront aux prévisionnistes de savoir si les signes de dynamisme économique observés en juin se sont maintenus au début du troisième trimestre, selon BMO Marchés des capitaux. La Banque du Canada surveillera attentivement les chiffres de l'emploi après avoir maintenu son taux directeur à 2,75 % la semaine dernière, pour une troisième fois consécutive.


La Presse
20 hours ago
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Les négociations se poursuivent après l'entrée en vigueur des nouveaux droits de douane
Les nouveaux droits de douane, entrés en vigueur à 0 h 01 (heure de l'Est), une semaine après la signature du décret par le président américain, viennent remplacer, pour les économies concernées, ceux de 10 % appliqués depuis avril sur quasiment tous les produits entrant aux États-Unis. Les négociations se poursuivent après l'entrée en vigueur des nouveaux droits de douane (Washington) Des États continuent jeudi de négocier avec Washington dans l'espoir de réduire l'impact des surtaxes massives désormais imposées sur leurs produits par Donald Trump, qui entend remodeler le commerce international au profit des États-Unis. Erwan LUCAS Agence France-Presse Ce qu'il faut savoir De nouveaux droits de douane américains sur les produits en provenance de dizaines de pays sont entrés en vigueur jeudi à 0 h 01 ; Ces surtaxes se situent dans une large fourchette, comprise entre 15 % et 41 % ; Ces droits de douane remplacent ceux de 10 % appliqués depuis avrils sur quasiment tous les produits entrant aux États-Unis ; Faute d'accord, le Canada écope de droits de douane de 35 % sur les produits qui ne sont pas couverts par l'accord commercial entre le Canada, les États-Unis et le Mexique (ACEUM) ; Seulement sept accords ont été conclus avec les États-Unis, notamment par l'Union européenne, le Japon et le Royaume-Uni. Appliquées depuis 0 h 01 (0 h 01 heure de l'Est) ces surtaxes viennent remplacer, pour les principaux partenaires commerciaux des États-Unis, les droits de douane de 10 % mis en place en avril, qui restent cependant en vigueur pour plus d'une centaine de pays. Elles ont pour but, selon le président américain, de rééquilibrer les échanges entre les États-Unis et ses partenaires, qui « profitent » d'après lui de la première puissance économique. « Il est minuit ! ! ! Des milliards de dollars de droits de douane affluent maintenant vers les États-Unis d'Amérique », a-t-il claironné sur son réseau Truth Social quelques minutes après l'échéance. CAPTURE D'ÉCRAN TRUTH SOCIAL Ces surtaxes se situent dans une large fourchette, comprise entre 15 % et 41 %. Parmi les partenaires visés par les taux les plus élevés, la Suisse tentait toujours ces derniers jours de négocier avec Washington, dans l'espoir de faire baisser la surtaxe de 39 % désormais appliquée aux produits helvétiques. PHOTO JONATHAN ERNST, ARCHIVES REUTERS Le président américain, Donald Trump En signe de bonne volonté, Berne a annoncé jeudi ne pas envisager « pour l'instant » de représailles sur les produits américains. Autres surtaxes à venir Le gouvernement sud-africain a annoncé de son côté que le président Cyril Ramaphosa s'était entretenu mercredi avec son homologue américain, Pretoria assurant que « les deux dirigeants se sont engagés à poursuivre leurs discussions ». L'Afrique du Sud est le pays d'Afrique subsaharienne le plus durement visé, avec des droits de douane additionnels de 30 % désormais imposés sur ses exportations. Avant l'entrée en vigueur de ces nouvelles taxes, le taux effectif moyen appliqué aux produits entrant aux États-Unis était déjà de 18,4 %, soit le plus élevé depuis 1933, selon le centre de recherche Budget Lab de l'Université Yale. Ce taux devrait maintenant s'établir à près de 20 %, selon les analystes de Pantheon Macroeconomics. Et de nouvelles annonces sont attendues, puisque le locataire de la Maison-Blanche souhaite également taxer les produits pharmaceutiques et les semiconducteurs importés. Ces derniers, ainsi que les puces, devraient se voir appliquer une taxe de 100 %, a-t-il précisé mercredi. Wall Street n'a malgré tout pas semblé particulièrement inquiète devant cette nouvelle étape, les indices à la Bourse de New York ouvrant en hausse jeudi, suivant la tendance observée sur les marchés européens. Impact économique attendu Les investisseurs estiment que l'entrée en vigueur de ces droits de douane apporte plus de certitudes et observent qu'un certain nombre d'exceptions ont été ajoutées, selon les pays, réduisant l'amplitude des surtaxes. Pour l'heure, alors que le gouvernement américain assurait que « des dizaines d'accords » seraient signés ces derniers mois, tout juste sept se sont matérialisés, notamment avec l'UE, le Japon ou le Royaume-Uni. Il s'agit le plus souvent de pré-accords, devant être formalisés, accompagnés de promesses d'investissements massifs aux États-Unis. Signe que tout ne semble pas encore finalisé, Tokyo et Washington exprimaient ces dernières heures une lecture différente sur la manière dont les 15 % sont désormais appliqués sur les produits japonais. Le Japon y voit un plafond (si les droits de douane antérieurs étaient inférieurs à 15 %), alors que les États-Unis soulignaient qu'ils venaient s'ajouter aux taxes pré-existantes. La trêve dans la guerre commerciale avec la Chine reste également en vigueur, les deux premières économies mondiales s'étant accordées le mois dernier sur le maintien d'une pause tarifaire afin de poursuivre leurs négociations : les droits de douane supplémentaires américains sur les produits chinois sont fixés temporairement à 30 %, tandis que les taxes chinoises sur les importations américaines restent à 10 %. Le président Trump a vanté les mérites des accords déjà conclus, qui gonflent les recettes publiques d'une économie largement endettée. Son secrétaire au Commerce, Howard Lutnick, a ainsi déclaré jeudi sur Fox Business que les nouveaux droits de douane pourraient rapporter aux États-Unis 50 milliards de dollars chaque mois. « Ce sont des chiffres incroyables. Et personne ne riposte », a-t-il vanté. L'impact de ces taxes sur les importations continue cependant d'inquiéter les économistes, qui les voient nourrir l'inflation et ralentir la croissance aux États-Unis, avec des effets sur l'emploi.


La Presse
a day ago
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Trump évoque l'idée de verser un « dividende » aux Américains
« Il pourrait y avoir une distribution ou un dividende pour les habitants de notre pays. Je dirais pour les personnes aux revenus moyens ou faibles », a déclaré Donald Trump dimanche. (Washington) Utiliser les retombées de sa politique protectionniste pour faire un chèque à des millions de ménages américains ? Donald Trump a plusieurs fois évoqué récemment une telle initiative, dont les contours restent toutefois bien mystérieux. Aurélia END Agence France-Presse « Il y a tellement d'argent qui rentre, nous réfléchissons à un petit rabais » pour les ménages, même si « ce que nous voulons surtout faire est rembourser la dette », a dit le président américain le 25 juillet à la Maison-Blanche. Par la suite, il a changé de vocabulaire et préfère désormais parler de « dividende » – le mot désigne la part des bénéfices reversée par une entreprise à ses actionnaires. « Il pourrait y avoir une distribution ou un dividende pour les habitants de notre pays. Je dirais pour les personnes aux revenus moyens ou faibles », a par exemple déclaré Donald Trump dimanche. Un sénateur républicain, Josh Hawley, s'est empressé de préparer un projet de loi prévoyant l'envoi de chèques d'un montant de 600 dollars par personne – adulte ou enfant à charge. Signature Le président américain avait déjà envoyé des chèques à des dizaines de millions d'Américains pendant son premier mandat, dans le cadre des efforts de relance face à la pandémie de COVID-19. Alors en pleine campagne pour la présidentielle, le milliardaire avait insisté pour que des chèques de 1200 dollars émis au printemps 2020 par l'administration fiscale portent son nom, du jamais vu aux États-Unis pour un chef d'État en exercice. La nouvelle idée du milliardaire de 79 ans pose toutefois beaucoup de questions. D'abord, comment la financer ? Le déficit public des États-Unis s'est en effet encore creusé entre octobre et juin, par rapport à la même période un an plus tôt, malgré une hausses des revenus issus des droits de douane dont Donald Trump matraque tous les partenaires commerciaux des États-Unis. Faire des chèques aux ménages creuserait ce déficit, et augmenterait par conséquent encore la dette américaine, qui s'établissait le 4 août à plus de 36 800 milliards de dollars. Ensuite, de quelles rentrées d'argent exactement parle le président américain ? Quand il évoque les retombées de sa politique protectionniste, Donald Trump mêle en effet les rentrées provenant des droits de douane et les promesses d'investissement faites par plusieurs économies étrangères. « Ce que je veux » Dans une entrevue avec CNBC mercredi, interrogé sur cette idée de « dividende », le dirigeant républicain a donné l'exemple d'énormes investissements promis par le Japon et l'Union européenne, les comparant aux primes versées lorsqu'un sportif signe un nouveau contrat. « Je peux [en] faire tout ce que je veux », a-t-il assuré. Problème : les dirigeants étrangers n'ont pas du tout la même lecture. Le gouvernement japonais assure par exemple que sa promesse d'investissements se présentera sous forme de prêts et de garanties, certainement pas d'un virement de 550 milliards de dollars en liquide. Enfin, le président américain se voit souvent reprocher par l'opposition démocrate de présenter de manière mensongère la manne issue des droits de douane. Donald Trump assure que les taxes douanières sont payées par les pays étrangers. Mais de nombreux économistes font valoir que ce sont les consommateurs américains qui s'acquittent indirectement d'une bonne partie de ces droits de douanes. Les taxes douanières sont payées par les importateurs, par exemple des enseignes de grande distribution, ou des usines qui commandent des pièces détachées à l'étranger. Ces entreprises vont répercuter au moins une partie du surcoût sur le prix final des marchandises, surtout si elles opèrent dans des secteurs à faible marge, comme le commerce de détail.