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L'Américaine Lyten s'intéresse au projet d'usine Northvolt

L'Américaine Lyten s'intéresse au projet d'usine Northvolt

La Presse7 hours ago
Northvolt mène un projet de méga-usine de cellules de batteries en Montérégie. L'usine, qui doit être construite à Saint-Basile-le-Grand et McMasterville, est un projet de 7 milliards.
L'entreprise américaine Lyten, qui vient d'acheter les actifs du fabricant de batteries en faillite Northvolt en Suède et en Allemagne, aurait « manifesté un intérêt clair » pour les actifs de Northvolt en Amérique du Nord, dont son projet d'usine de batteries au Québec.
Dans un communiqué publié jeudi matin, la PDG par intérim de Northvolt Amérique du Nord, Karen Chang, indique que « nous sommes encouragés par le vif intérêt manifesté par Lyten. »
Selon Mme Chang, cet intérêt de Lyten « souligne les bases prometteuses établies grâce au projet Northvolt et le rôle potentiel du Québec dans la croissance de l'écosystème nord-américain des batteries. Nous restons déterminés à faire progresser cette vision, en étroite collaboration avec nos partenaires et les parties prenantes. »
En réaction à cette annonce d'un possible repreneur du projet d'usine de batteries au Québec, la ministre de l'Économie, de l'Innovation et de l'Énergie, Christine Fréchette, a indiqué dans un bref message sur le réseau X avoir pris note « que l'acquéreur [de Northvolt en Europe] signale un fort intérêt envers les activités de Northvolt au Québec. »
La ministre soutient que « notre gouvernement dispose de leviers pour encadrer, ou refuser, le rachat de la partie québécoise de Northvolt. »
« Nous allons rencontrer les représentants de la nouvelle entité [Lyten] et écouter ce qu'elle propose. Il est de notre responsabilité d'évaluer avec rigueur cette nouvelle situation et de prendre connaissance de potentielles offres par l'éventuel acquéreur à l'égard du Québec. »
Rappelons que le projet d'usine de batteries Northvolt à St-Basile-le-Grand, au Québec, est le plus gros élément du plan de développement d'une « filière batterie » promu par le gouvernement Legault, et dans lequel il a déjà englouti plus de 250 millions en fonds publics, en plus de lui réserver un gros bloc d'énergie électrique d'au moins 350 mégawatts.
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Il y a beaucoup moins de fibre de disponible aux États-Unis qu'au Canada : seulement 50 % des foyers américains ont accès à la fibre par rapport à 75 % à 80 % au Canada, donc il y a beaucoup de chantiers bien ouverts. Ça coûte moins cher de construire la fibre aux États-Unis et ce n'est pas réglementé du tout », énumère Mirko Bibic en entrevue. Le partenariat avec Investissements PSP, annoncé au printemps dernier et qui pourrait se traduire par des investissements dépassant le 1,5 milliard, « permet de foncer encore plus fort et de construire plus rapidement », mentionne le président et chef de la direction. Une analyse de Desjardins publiée peu avant le dévoilement des résultats du deuxième trimestre mentionnait d'ailleurs que ce partenariat était un « game changer » et révisait le statut de l'action de BCE, faisant passer son statut de « conserver » à « acheter ». 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Le Réseau d'IA tissé de Bell (en anglais, Bell AI Fabric) vise à être « la colonne vertébrale de l'économie canadienne en IA », tâche que Bell s'estime particulièrement en mesure d'accomplir. Compte tenu de nos avantages stratégiques, nous sommes bien placés pour saisir une part importante des opportunités offertes par l'IA. Nous disposons d'une connectivité en fibre optique nationale, de terrains en propriété ou en location dans des emplacements clés, d'un accès à une quantité importante d'énergie et de refroidissement à faible coût, ainsi que de relations clients solides, et nous pouvons fournir l'ensemble des services dont un client aurait besoin. Mirko Bibic, président et chef de la direction de BCE et de Bell Canada Un premier centre du Réseau a ouvert en juin à Kamloops, en Colombie-Britannique, et un partenariat avec Cohere, une entreprise d'IA axée sur la sécurité, a été annoncé en juillet. Crave Il y aura aussi du mouvement à suivre du côté de Crave d'ici la fin de 2025. À l'instar d'autres plateformes de diffusion en continu, du contenu lié à des évènements sportifs et potentiellement de l'actualité provenant des chaînes CTV et Noovo pourraient y faire leur apparition. « On est passés d'en dessous de 3 millions d'abonnés il y a 15-18 mois à 4,1-4,2 millions d'abonnés. Ça fait au-delà d'un million d'abonnés de plus en moins d'un an et demi parce que la plateforme est forte, le contenu est très attrayant », mentionne Mirko Bibic. Baisse de vitesse dans le mobile BCE a enregistré un gain net de 44 547 abonnés à la téléphonie mobile postpayée au deuxième trimestre, par rapport à 78 500 activations nettes au cours de la même période un an plus tôt. L'entreprise a une fois de plus invoqué un « marché moins actif », un ralentissement de la croissance démographique dû aux politiques fédérales d'immigration et sa propre concentration sur les « chargements d'abonnés à plus forte valeur ajoutée » pour expliquer cette baisse. Le revenu moyen par utilisateur de BCE pour la téléphonie mobile s'est établi à 57,61 $, en baisse de 0,7 % par rapport à 58,04 $ il y a un an. L'entreprise a expliqué que cette baisse était attribuable aux pressions exercées par la concurrence et les rabais, à la baisse des revenus liés à l'utilisation excédentaire de données, les clients souscrivant de plus en plus à des forfaits de données illimités ou de grande capacité, et à la diminution des revenus d'itinérance en raison de la diminution des voyages aux États-Unis. Par ailleurs, le deuxième trimestre de 2025 est devenu le premier trimestre en près de trois ans lors duquel le taux de désabonnement des services postpayés s'est amélioré d'un exercice à l'autre, se fixant à 1,06 % (en baisse de 0,12 %), ce que Bell attribue à l'amélioration de son service à la clientèle. 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