
Olivia Mbala s'amène chez les Roses
La joueuse de 33 ans, originaire de l'Ontario, a évolué au sein de diverses équipes de première et deuxième division en France au cours de la dernière décennie.
Elle a passé les trois dernières saisons avec l'équipe de Lille. En 16 matchs cette année, elle a été titularisée 13 fois et a marqué trois buts.
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2 hours ago
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En terrasse avec Marie-Philip Poulin
Cet été, nos journalistes passent chaque semaine un moment en terrasse avec une personnalité pour une discussion conviviale. Suzanne Colpron a discuté sous le soleil avec Marie-Philip Poulin, capitaine de la Victoire de Montréal, qui garde les pieds sur terre malgré l'excellence. Le ciel est un peu voilé, ce mercredi de juin, à Verdun. La rue Wellington est tranquille, estivale. Les voitures sont interdites, les piétons flânent. Marie-Philip Poulin, la meilleure hockeyeuse au monde, a accepté de nous rencontrer ici, à la terrasse du Verdun Beach. Elle arrive avec quelques minutes de retard, tout juste sortie de chez le coiffeur. Cheveux blonds coupés aux épaules, jeans pâles, t-shirt relax, lunettes de soleil glissées dans l'encolure. Elle s'assoit avec un large sourire, un peu timide. Celui d'une femme en vacances, loin de la patinoire, loin des projecteurs. Au sommet de son art Nous voulions la rencontrer pour parler de sa saison exceptionnelle. Bien avant qu'elle soit nommée joueuse de l'année par la Fédération internationale de hockey, le 18 juin, son nom s'imposait déjà. Meilleure buteuse de la LPHF avec 19 buts, elle a ensuite été doublement récompensée, le 25 juin, recevant le prix Billie Jean King, remis à la joueuse la plus utile, ainsi que celui de l'attaquante de l'année. Elle avait aussi été désignée joueuse la plus utile du Mondial féminin, avec 12 points en 7 matchs. Tout ça à 34 ans, au sommet de son art. Et pourtant, elle doute encore. « J'essaie de penser que tout est possible, que je suis là pour une raison. Mais oui, des fois, je doute, dit-elle. Je me pose plusieurs questions. Veut, veut pas, on vieillit. On se demande : est-ce qu'on est encore capable de continuer ? » PHOTO DENIS GERMAIN, COLLABORATION SPÉCIALE Marie-Philip Poulin La capitaine du Canada rit souvent, d'un rire franc et communicatif, comme si tout était un peu plus simple que ça en a l'air. L'ambiance est légère. Nous commandons des cafés et une grande bouteille d'eau pétillante. On la connaît pour ses buts décisifs en finale olympique. Elle est d'ailleurs la seule joueuse à avoir marqué dans quatre finales olympiques, ce qui lui vaut le surnom de « Captain Clutch ». Mais ce n'est pas ce qu'elle met de l'avant. Comment se prépare-t-elle à gérer cette pression ? « Je crois beaucoup à la préparation. Quand je suis dans un gym ou sur la glace, dans [un entraînement], j'aime rester un peu plus longtemps, faire des répétitions d'extra, juste pour être prête dans les gros moments. Des fois, ça n'arrivera même pas. » Rêver, jouer, transmettre Son engagement va au-delà de la glace. Elle parle aussi de ce qui l'anime profondément, de ce qu'elle souhaite léguer. Quand elle est seule, loin de la patinoire, à quoi rêve-t-elle ? PHOTO DENIS GERMAIN, COLLABORATION SPÉCIALE Marie-Philip Poulin À quoi je rêve ? Wow… Je pense que c'est de voir ce qui se passe avec le sport féminin, le hockey féminin en général, que ça continue à grandir pour que ces petites filles là aient le droit de rêver aussi grand que les garçons. Marie-Philip Poulin Elle fait une pause. « Je regardais la finale de la Coupe Stanley… comment c'est grand et gros, comment les gars sont émotionnels quand ils lèvent la coupe. J'aimerais avoir ce feeling-là avec la coupe Walter. » L'entraînement, lui, ne s'arrête jamais. L'été, elle s'entraîne hors glace cinq ou six fois par semaine. Deux heures par jour, musculation, cardio. Puis, elle rentre chez elle. Sur la rive sud du fleuve Saint-Laurent, à Sainte-Catherine, où elle vit avec sa femme, Laura Stacey – attaquante de la Victoire de Montréal –, leur chien Arlo et leur VR. Un quotidien bien rempli, qu'elles imaginent déjà partager un jour avec un enfant. PHOTO DENIS GERMAIN, COLLABORATION SPÉCIALE Marie-Philip Poulin Une journée parfaite, en dehors du hockey ? « Me réveiller, m'entraîner, prendre un bon café, un bon déjeuner, profiter de l'après-midi avec des amis, peu importe. Puis un bon souper le soir. » Elle parle de cuisine (« je fais des ribs ou des crêpes »), de ses balades en nature, de mode (« j'aime la marque Kith »)… et surtout, de celles qui l'ont précédée. En mars 2023, la Ligue professionnelle de hockey féminin a vu le jour, unifiant les meilleures joueuses d'Amérique du Nord dans une structure unique. Le jour du premier match à Verdun, les « France St-Louis, Caroline Ouellette et Kim St-Pierre » sont montées sur la glace sous les applaudissements. « De voir leur sourire… c'était wow. C'est pas juste nous : c'est ensemble qu'on a créé ce mouvement-là. » La force du naturel Dans cette même volonté de visibilité et de transmission, elle n'hésite plus à parler de sa vie personnelle. Depuis 2023, elle parle ouvertement de son couple avec Laura Stacey, qu'elle a épousée en septembre 2024. « Ma femme », dit-elle simplement. Ce n'était pas évident. PHOTO DENIS GERMAIN, COLLABORATION SPÉCIALE Marie-Philip Poulin Il y a des moments très difficiles où tu essaies de te cacher, où tu ne veux pas que les gens posent des questions. Tu te demandes : est-ce que je vais encore être un modèle si les gens apprennent que j'aime une femme ? Mais aujourd'hui, je réalise que je suis très choyée. Et ça me fait chaud au cœur. Marie-Philip Poulin Elle le dit, posément. Comme le reste. Et ce naturel est sa force. Elle n'a rien à prouver, mais continue à tout donner. Et elle veut redonner, aussi. « Après ma carrière ? Je me vois proche du hockey. J'aimerais être là pour celles qui s'en viennent. » Et si elle devait se décrire en un mot ? Elle hésite. « Résiliente. Ou humble. Humble, je pense. » Questionnaire estival À quoi ressemble votre été idéal ? Dans la nature avec mon VR. Et mes « dumbbells » pour m'entraîner ! Mer ou lac ? Mer. Quand j'étais jeune, on allait en camping sur le bord de la plage, à Old Orchard. Et on adorait ça. Un sport que vous aimez… mais dans lequel vous êtes vraiment moins bonne ? Le golf. Je suis capable de frapper la balle, mais elle va à gauche, à droite. Jamais vraiment dans le milieu comme ce que je vois à la télé ! Une personnalité que vous aimeriez rencontrer ? Chantal Petitclerc. Son sourire dégage une force incroyable. Et elle a toujours dominé dans son sport. Qui est Marie-Philip Poulin ? Née le 28 mars 1991 à Beauceville, au Québec Capitaine de la Victoire de Montréal (LPHF) Légende du hockey féminin, célèbre pour ses buts décisifs Triple championne olympique en 2010, 2014 et 2022 Médaillée d'argent à PyeongChang en 2018 Qu'en pensez-vous ? Exprimez votre opinion


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4 hours ago
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Les Blue Jays s'inclinent devant les Athletics
Brent Rooker (25) célèbre son circuit avec Nick Kurtz et Tyler Soderstrom. Les Blue Jays s'inclinent devant les Athletics (West Sacramento) Brent Rooker a frappé un 20e circuit et les Athletics ont eu le dernier mot 4-3 face aux Blue Jays de Toronto, samedi. La Presse Canadienne Rooker a brisé l'égalité de 2-2 avec un circuit de deux points en cinquième. Deux manches plus tôt, il avait créé l'impasse avec un double d'un point. L'autre point des A's est venu d'un simple d'un point de Lawrence Butler. Leo Jimenez a claqué un circuit en solo pour les Blue Jays. Bo Bichette a fourni un double d'un point et Alejandro Kirk y est allé d'un ballon-sacrifice. Bichette a frappé deux coups de deux buts, pour un total de 25 cette année. Kevin Gausman (6-7) a permis quatre points et cinq coups sûrs en cinq manches. Jacob Lopez (3-5) a alloué deux points et quatre coups sûrs en cinq manches. Trois releveurs ont fait le lien vers Mason Miller, auteur d'un 18e sauvetage. Le dernier retrait a été George Springer laissant passer une troisième prise, avec un coureur au deuxième coussin. Dimanche, les lanceurs partants seront Jose Berrios et Jeffrey Springs. Berrios a une fiche de 3-0 à ses quatre derniers départs.


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De la belle visite au stade Boréale
Evelyne Viens, Vanessa Gilles et Marie Levasseur ont signé des autographes pour des fans venus les rencontrer au stade Boréale, samedi. Le soleil était cuisant. Les coins d'ombre étaient rares. Mais malgré cette chaleur étouffante, des dizaines de partisans faisaient la file avec enthousiasme aux abords du terrain du stade Boréale, samedi après-midi, avant le match des Roses de Montréal. La raison ? Evelyne Viens, Vanessa Gilles et Marie Levasseur, trois joueuses de l'équipe canadienne aux racines québécoises, étaient présentes pour une séance d'autographes. Des petites filles et des hommes d'âge mûr faisaient signer leurs maillots et chandails à l'effigie des Roses et prenaient des photos avec les représentantes du Canada, qui évoluent toutes les trois en Europe. Quelques minutes auparavant, dans l'air climatisé du complexe sportif adjacent, nous avions discuté avec Gilles, Viens et Levasseur. Déjà, elles ressentaient « l'engouement » des partisans venus assister à cette rencontre. On arrive au stade et il y a plein de personnes avec des maillots. Il y a beaucoup de familles, aussi. En Italie, c'est un autre style de public. Evelyne Viens, qui joue avec l'AS Roma Pour les trois compatriotes, c'est une première expérience au stade Boréale pour un match des Roses. « C'était sur ma liste de l'été », a dit Viens, attaquante de l'AS Roma. Mais elles ont toutes des amies qui évoluent dans les six coins de la Super Ligue du Nord. « J'ai entendu de bons échos, a souligné Marie Levasseur, défenseuse pour Montpellier, en D1 française. C'est excitant pour [les joueuses] aussi, parce qu'elles voient à quel point il y a de l'investissement. Les gens, les fans, les petites filles qui viennent les voir, il y a beaucoup d'engouement autour de ça. » PHOTO KEVIN SOUSA, FOURNIE PAR LES ROSES DE MONTRÉAL Vanessa Gilles et Marie Levasseur avant le match des Roses de Montréal face aux Tides d'Halifax, au stade Boréale samedi Ce n'est pas toujours ce qu'elle voit en France, dit-elle. Propos corroboré par Vanessa Gilles, qui vient d'être transférée de l'Olympique lyonnais au Bayern Munich, en Allemagne. « Dans beaucoup d'aspects, [la SLN] y est en termes de standards minimums, croit Gilles. Il y a peu de ligues qui peuvent concurrencer avec ça, malheureusement, pour le foot féminin. Déjà, la fondation de ce qui est déjà construit avant même la fin de leur première saison, c'est incroyable. » Revenir à la maison ? Elle salue la « sagesse » et les « ambitions » de Diana Matheson, qui a cofondé le circuit. Et elle estime que le « niveau », « ça va venir ». « C'est très, très dur d'attirer [des joueuses] qui sont déjà dans des top ligues. Surtout si tu pars de la Ligue des champions. » À ce sujet, les trois comparses estiment vouloir un jour revenir au bercail. Mais leurs « aspirations en Europe » vont passer avant tout. « C'est quelque chose qui m'intéresse, parce que quand on était jeunes, c'est quelque chose qu'on aurait aimé avoir, souligne Levasseur. C'est excitant de pouvoir jouer et avoir sa famille et ses amis proches. Quand t'es en Europe, souvent ils sont loin. » Même son de cloche pour Evelyne Viens. « C'est sûr que j'ai toujours dit que j'aimerais ça jouer à la maison, a indiqué la native de L'Ancienne-Lorette. Même si Montréal, c'est plus ou moins la maison pour moi ! »