
Félix Mambimbi, l'ancien nommé au Golden Boy qui veut rebondir au Havre
À 20 ans, il disputait la Ligue des champions avec les Young Boys Berne et figurait parmi les 40 nommés au titre de Golden Boy. Quatre ans plus tard, la trajectoire du triple champion de Suisse n'a pas pris l'envol espéré. Après un prêt raté à Cambuur, aux Pays-Bas, Felix Mambimbi sort de deux saisons avec Saint-Gall (D1 Suisse) où il était davantage remplaçant.
Libre, l'ancien international Espoirs de la Nati s'est engagé jusqu'en 2027 avec le club doyen, où il tentera de retrouver de sa superbe. Ailier ou milieu offensif, Mambimbi a pris part aux quatre premiers amicaux du HAC. Si sa mise en route a été compliquée, ce petit gabarit (1,70 m) a pu s'illustrer par sa vitesse, sa technique et ses appels. En L1, Mambimbi aimerait faire souvent la décision et il en a déjà pris une forte : il s'est emparé du numéro 10.
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L'Équipe
6 minutes ago
- L'Équipe
Pour son retour en Ligue 2, Saint-Étienne se rate au décollage
Avec une équipe toujours en reconstruction et diminuée, les Verts, grands favoris pour la montée, ont perdu deux points à Laval (3-3), ce samedi soir. Les Lavallois méritaient bien leur tour d'honneur, au coup de sifflet final, ce samedi soir. Ils se sont offert « un joli coup de pub pour la Ligue 2 », selon les mots d'Olivier Frapolli, leur entraîneur. Au bon moment, - avec 9 461 spectateurs, le stade Francis Le Basser a déjà battu son record d'affluence de la saison passée (8 924 spectateurs devant Metz, lors de la dernière journée) - et contre le plus bel adversaire de cette Ligue 2. Car même s'ils avaient choisi d'enfiler leur tenue kaki couleur camouflage, - celle de leur troisième maillot, celui qui se vend le mieux depuis cet été - les Verts ne peuvent pas se (le) cacher. Ils figurent comme les grands favoris de cette L2. « Quand on voit les efforts financiers mis dans les joueurs, c'est impressionnant », résume Frapolli. Les Verts ont confirmé et assumé d'entrée leur statut en offrant une prestation spectaculaire, sur le plan offensif. Malgré l'absence de ses trois numéro 9 (Lucas Stassin convalescent, Joshua Duffus toujours pas qualifié et Djylian N'Guessan au tendon touché), ils ont égalisé et doublé la mise sur deux buts jumeaux : perforation par Aïmen Moueffek de l'axe droit de la défense lavalloise, son point faible samedi, suivi d'un long centre en retrait pour Irvin Cardona (27e), puis Augustine Boakye (35e). Bel Old a même triplé la mise, dans l'un des rares temps faibles des Verts, « joué avec trop de passivité », peste Eirik Horneland, leur entraîneur. Saint-Etienne fait le spectacle mais finit frustré Décrits comme ça, les Verts n'auraient pas dû se faire peur. Ce fut pourtant le cas. Comme un héritage de leurs errances de la saison passée, ils ont de nouveau montré leurs carences défensives récurrentes. Si cette division s'apparente souvent à un purgatoire pour un club de la dimension de l'ASSE, elle sent tout de même drôlement bon le houblon et les saucisses-frites bon marché proposées dans des buvettes bondées. Mais cette ambiance de kermesse ne doit pas faire oublier qu'il est interdit de se louper, même au meilleur, dans ces rencontres toujours disputées. « Plus le match allait, plus on se sentait à l'aise mais nous avons donné deux buts évitables. Cela a été trop facile de marquer contre nous » Eirik Horneland, entraîneur de Saint-Etienne Cette douloureuse piqûre de rappel, les Stéphanois l'ont prise en plein coeur de leur défense, par « Papy » Malik Tchokounté. Le buteur mayennais a fêté ses 37 ans (ce 11 septembre), avec un temps d'avance. En expédiant sa tête nichée au bout de son 1,86 m au-dessus de Mickaël Nadé, tout d'abord (16e). En transformant ensuite un penalty obtenu par la fusée Kokolo, flashé à 37,03 km/h l'an passé, et victime d'un coup d'épaule de Nadé, encore lui (41e). Saint-Etienne a fini par laisser le gain de ce match sur un coup d'épaule d'Ethan Chavreul, l'enfant du club, sur corner (87e). « Plus le match allait, plus on se sentait à l'aise mais nous avons donné deux buts évitables, peste Horneland. Cela a été trop facile de marquer contre nous. » Y compris, lorsque Saint-Etienne a terminé avec une défense à trois centraux et sans Boakyé et Moueffek, sortis perclus de crampes. Leur état physique symbolise l'état général d'une armada stéphanoise par encore à son plein régime. L'équipe de départ de samedi ne sera pas celle de septembre, une fois le mercato d'été fermé. À ce sujet, Davitachvili a rejoué. Gêné par un pépin musculaire l'ayant privé des deux derniers matches de préparation, le Géorgien a offert une demi-heure de son talent, provoquant l'expulsion de Théo Pellenard (90e + 6). Il a ainsi répondu au voeu de son entraîneur qui a demandé aux joueurs voulant partir « de donner le maximum pour l'équipe, tant qu'ils sont là. » Ne pas voir Saint-Étienne gagner son premier match n'a rien non plus d'alarmant. Il s'agit d'une rengaine depuis 2017 et une victoire à Nice. Il n'en a plus remporté un en ouverture de Ligue 2, depuis huit matches (trois nuls et cinq défaites). Il n'empêche. De l'aveu de Horneland, « ce résultat n'est pas satisfaisant ». Remettre à septembre les points prenables en août a coûté le maintien, en mai. Metz et le Paris FC trônaient aux deux premières places de la Ligue 2, après les quatre premières journées de l'été dernier. Et ils sont montés. S'il veut les imiter, Saint-Étienne ne peut pas se permettre de gâcher d'entrée des points en route.

L'Équipe
34 minutes ago
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« Nous n'avons peut-être pas un meilleur effectif mais nous avons une équipe cohérente » : en préparation, l'OL s'est trouvé un collectif et des motifs d'espoir
Moins pourvu en talents que la saison dernière, surtout dans le secteur offensif, l'OL s'appuie sur un collectif déjà solide et cohérent, désormais bien imprégné de l'influence de Paulo Fonseca, comme l'a encore montré l'amical remporté samedi contre Getafe (2-1). De bon augure à une semaine du retour de la L1. À regarder jouer cet Olympique Lyonnais, appliqué et concentré sur les principes de son coach, il est difficile d'imaginer que le club était au bord du gouffre et d'une relégation qui aurait pu l'emporter plus bas qu'en Ligue 2, il y a un mois, au moment de la reprise de l'entraînement. Samedi, malgré une chaleur intenable au coup d'envoi (39 °C) et un adversaire à l'agressivité peu supportable, l'équipe de Paulo Fonseca a pourtant livré une prestation encore cohérente collectivement et engendré une nouvelle victoire contre Getafe (2-1), au bout d'une préparation estivale très positive. « L'équipe continue de monter en puissance, a confirmé le directeur technique Matthieu Louis-Jean. C'était très intense, on s'en sort bien car il n'y a pas de blessé, mais au moins on a répondu présents. » Getafe, un vrai test au niveau de l'intensité Georges Mikautadze aurait pu y laisser des plumes, tant il a été taclé dans tous les sens par les Espagnols, mais l'international géorgien a terminé le match sur ses deux jambes et avec la satisfaction du travail bien fait : c'est lui qui a ouvert le score (25e) sur un penalty en deux temps obtenu malicieusement par l'épatant Khalis Merah (18 ans), révélation de l'intersaison. Puis il est allé en chercher un autre tout seul, au bout d'une longue course en profondeur qui a pris de vitesse et provoqué l'expulsion de Djene, le capitaine de Getafe. Ainsley Maitland-Niles s'en est chargé pour sceller le score (2-1, 65e). « Quand ça met des coups en face il faut jouer simple et rapidement, a souri l'ex Messin. Au moins, ça nous a bien préparés... » L'OL fera face au RC Lens de Pierre Sage, samedi prochain à Bollaert, et si Getafe a permis d'augmenter le curseur dans l'intensité, c'est surtout dans l'élaboration de son jeu et sur le plan tactique que cette équipe semble prête. Morton, déjà la plaque tournante « Nous sommes bien collectivement, c'est vrai, a reconnu Fonseca. La saison passée, on n'avait pas eu le temps avant de travailler les détails. Mais maintenant, les joueurs savent ce qu'ils ont à faire. Il y a parfois quelques variations, notamment dans les positions au milieu de terrain, mais l'intention de jeu est claire pour tout le monde. Il manque deux ou trois joueurs pour apporter plus de densité en attaque, mais notre cellule de recrutement fait un très gros travail pour apporter des joueurs qui s'adapte à notre stratégie. » Comment l'OL a changé de stratégie depuis le départ de Textor À Bourgoin, le dernier arrivé Tyler Morton a réussi ses débuts. Le jeune Anglais (22 ans), recruté pour 10 M€ à Liverpool, s'est immédiatement imposé comme la plaque tournante du milieu de terrain et on a déjà vu ce qu'il pouvait apporter au jeu de position du coach portugais : à l'aise pour sortir le ballon sous pression, adroit dans ses orientations, il a été propre et décisif, en lançant Mikautadze avant le second but. « Tous les joueurs qui arrivent s'intègrent bien et sont directement dans le moule, remarque le Géorgien. Le coach nous parle beaucoup, et ça commence à faire longtemps qu'il est là donc on comprend bien ce qu'il veut. On est tous très contents de la préparation. »« Nous n'avons peut-être pas un meilleur effectif mais nous avons une équipe cohérente, a appuyé Fonseca. On est solides défensivement, on défend tous aujourd'hui, et ensemble. Donc on est confiants, même si on a évidemment des axes de progression. » Vu l'état du club il y a quelques semaines, c'est un moindre mal.


L'Équipe
35 minutes ago
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« J'ai senti l'équipe timorée, fébrile » : Montpellier ne rassure pas pour ses débuts en Ligue 2
Malgré un environnement plus favorable, le MHSC a de nouveau payé ses mauvaises habitudes et a dû se contenter d'un nul en ouverture, samedi. On avait quitté une Mosson morose au soir du 10 mai, avec la réception du Paris-SG dans l'indifférence et la mélancolie générales (1-4), sur le terrain et en dehors, à l'image d'une saison déchirante sur tous les plans. L'été est passé et on l'a retrouvée, samedi, enveloppée d'une atmosphère nouvelle, plus légère, malgré la touffeur, pour la première en Ligue 2 du MHSC depuis plus de seize ans. Certes loin de la folie du dernier match à ce niveau face à Strasbourg (2-1), pour la montée, fin mai 2009, dans un stade en fusion. Mais avec une réelle envie de passer à autre chose. L'heure est à l'apaisement et à la patience. Alors, même après ce nul inaugural frustrant face au Red Star (1-1), les ultras de la Butte Paillade ont chanté, dansé et sauté haut et fort devant les joueurs et le staff venus les saluer. Dès l'échauffement, les ultras, qui marquaient leur retour de - longue - suspension, ont donné de la voix pour soutenir le jeune Viktor Dzodic, auteur d'un solide baptême en pro dans le but en l'absence de Mathieu Michel, et au reste du groupe, avant de sortir un joli tifo au coup d'envoi. Des scènes d'union sacrée plus aperçues depuis des mois ici. Pour son retour en Ligue 2, Saint-Etienne fait le spectacle mais finit frustré, comme Montpellier Puis, au bout de petites huit minutes brouillonnes, la réalité a rattrapé les Montpelliérains : le meneur Khalil Fayad s'est blessé au genou et a demandé le changement, le Red Star en a profité pour évoluer en supériorité numérique, avaler les espaces et initier un magnifique mouvement collectif conclu d'une volée intouchable de Damien Durand (11e). Une séquence venue rappeler les démons de la saison passée. Savanier applaudi à son entrée La première pause fraîcheur n'a pas été de trop pour permettre à Zoumana Camara de rabâcher ses consignes. « J'ai senti l'équipe timorée, fébrile, a commenté l'entraîneur après le match. Je leur ai dit : "Ça y est, l'accouchement est passé, le bébé est sorti, la saison peut démarrer (sourire)." » Imprécis, peu tranchants, ses hommes ont d'abord été gênés par l'animation adverse sans réussir non plus à amener le danger quand ils avaient le ballon. Comme un symbole, sur l'égalisation, la solution est venue d'un coup franc excentré, obtenu à l'arraché par Tanguy Coulibaly en bout de course, dos au jus et sur la ligne de touche, bien botté par Nathanaël Mbuku et intelligemment dévié de la tête par le capitaine Becir Omeragic (38e). Le reste du temps, un brin meilleur, Montpellier a eu du mal à construire et toucher sa triplette offensive Mbuku-Coulibaly-Mendy. Et, quand Alexandre Mendy (41e) et Coulibaly (59e) ont eu leur - grosse - balle de match, ils ont chacun manqué de justesse dans le dernier geste. L'entrée, sous les applaudissements, de Téji Savanier pour les dix dernières minutes n'a pas changé grand-chose. L'optimiste Camara a tout de même « une petite pointe de regrets sur la seconde période. Mais il ne faut pas oublier qu'on est en rodage, en reconstruction, tempère-t-il. On va utiliser ces premiers matches pour continuer à se préparer. Les supporters veulent retrouver une équipe qui leur ressemble et je pense qu'elle leur a montré de la personnalité. On aurait pu s'effondrer et sombrer. On est revenus, on n'a pas rompu. Je leur demande de continuer à être derrière nous ». Ils le sont, pour l'instant.