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Un goût des montagnes Blanches au Québec

Un goût des montagnes Blanches au Québec

La Presse05-07-2025
Les routes dessinent de longues lignes droites qui montent, et descendent, le relief de la région. Nous sommes dans le coin de Mégantic. On s'y aventure en suivant son grand lac et en grimpant ses sentiers de randonnée relevés, qui n'ont rien à envier à ceux des États-Unis.
On s'est lancé un défi pour notre escapade : la montée du mont Gosford. Cette randonnée est attirante par son important dénivelé, qui satisfera tout randonneur aguerri, mais aussi par sa vue époustouflante au sommet.
« C'est quand même le plus haut sommet du sud du Québec », nous rappelle Monique Scholz, notre guide du jour et la présidente bénévole des Sentiers frontaliers, l'organisme qui gère les sentiers du secteur Gosford. La montagne, qui culmine à 1193 mètres et borde la frontière américaine, est le septième sommet du Québec pour la hauteur.
PHOTO PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE
Notre journaliste et Monique Scholz grimpent et discutent des Sentiers frontaliers.
On commence notre randonnée de près de 14 kilomètres en passant par une érablière qui laisse ensuite place à une forêt mixte. Notre petit groupe, composé de membres de Sentiers frontaliers et de deux sympathiques chiens, foule la région naturelle des montagnes Blanches qui s'étend dans les États voisins du New Hampshire et du Maine. La montée ne se révèle pas extrêmement abrupte, mais elle s'adresse à des randonneurs expérimentés. Tous les sentiers du secteur Gosford sont classés difficiles, il faut donc être bien préparé avant de s'y aventurer.
PHOTO PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE
Le mont Gosford au loin
S'inspirer de l'Appalachian Trail
Le mythique Appalachian Trail aux États-Unis a été l'inspiration du réseau des Sentiers frontaliers, fondé il y a 30 ans, raconte Monique Scholz tout en grimpant un petit escarpement. Plusieurs itinéraires de longue randonnée sont même possibles sur les 150 kilomètres de sentiers qui s'étendent de Chartierville à Saint-Augustin-de-Woburn, avec abris à trois faces et plateformes de camping pour bivouaquer.
PHOTO PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE
Le petit groupe de randonnée plaisante lorsqu'il croise la « roche à Monique ». Monique Scholz se prend au jeu et pose avec « sa » roche.
Les sentiers, bien entretenus par les bénévoles de Sentiers frontaliers, gardent leur aspect naturel.
PHOTO PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE
On traverse plusieurs écosystèmes lors de la montée du mont Gosford.
On serpente à travers la montagne en enjambant racines, roches et petits ruisseaux. Ici, pas de larges sentiers en gravier.
C'est ce qui plaît particulièrement à nos acolytes de marche, qui apprécient aussi la quiétude des lieux. Le mont Gosford attire néanmoins davantage de randonneurs, mais il suffit d'y aller en début de semaine pour ne croiser que quelques personnes.
PHOTO PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE
Le sommet, jonché de pierres, est époustouflant avec son horizon dégagé à 360 degrés.
Les randonnées sont aussi majestueuses, et de calibre égal, que celles de l'autre côté de la frontière. La Drummondvilloise Hélène Senneville, croisée au sommet avec une amie, a justement décidé d'atteindre les cimes des environs cet été après avoir annulé ses plans de randonnées aux États-Unis.
PHOTO PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE
Les randonneurs, dont Hélène Senneville et son amie, prennent une pause en hauteur.
Des écosystèmes exceptionnels
Pourquoi devrions-nous venir au mont Gosford ? Les écosystèmes naturels sont exceptionnels, répond Monique Scholz. Celle qui s'est aventurée dans les sentiers un nombre incalculable de fois s'émerveille toujours de l'environnement. En chemin, elle inspecte des sabots de la vierge, une orchidée qui pousse dans certains milieux forestiers du Québec, et s'extasie devant les petits œufs laissés dans une alcôve par un oiseau apeuré par notre petit groupe.
Les sentiers du mont Gosford traversent une réserve écologique. « C'est un privilège de pouvoir s'y promener », confie Monique au moment même où on franchit une arche qui indique le début de ce lot protégé.
On entre dans une des rares aires de nidification du sud du Québec pour des oiseaux caractéristiques de la forêt boréale, dont la grive de Bicknell.
Elle est assez discrète, dit Monique qui n'en a jamais aperçu. On sillonne aussi à travers deux peuplements forestiers rares : une sapinière à sapin baumier et à oxalide des montagnes, ainsi qu'une sapinière à sapin baumier et à épinette rouge.
PHOTO PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE
En s'approchant du sommet, la terre à nos pieds se transforme en pierres.
En s'approchant du sommet, la terre à nos pieds se transforme en pierres et nous indique qu'il ne reste que quelques mètres à parcourir avant d'admirer le paysage. On est chanceux, la journée est magnifique, le ciel est dégagé et le vent souffle à peine.
PHOTO PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE
La tour d'observation au sommet
On a le droit à un vrai spectacle au sommet : un horizon dégagé à 360 degrés qui permet d'admirer les montagnes sauvages du Maine, du New Hampshire et de la région de Mégantic. Une plateforme d'observation nous attend pour mieux embrasser la vue.
C'est le moment de prendre une pause bien méritée avant la descente. « Notre slogan, c'est 'Les Sentiers frontaliers, ce n'est pas juste une randonnée, c'est une aventure' », indique Monique Scholz.
PHOTO PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE
Monique Scholz, notre guide du jour et la présidente bénévole des Sentiers frontaliers
On la croit sur parole après notre excursion. Si vous la croisez en forêt, il ne faut pas hésiter à la remercier – elle et tous les bénévoles – pour cet accès privilégié à cette montagne unique.
Bon à savoir
Plusieurs itinéraires sont possibles pour atteindre le mont Gosford. Nous nous sommes garés au stationnement 3 et avons emprunté les sentiers suivants : SF6, SF8 et SF1.
Le secteur Gosford se trouve dans la zec Louise-Gosford. L'accès piétonnier est à 7 $ et celui routier, à 14,50 $.
Découvrez les autres sentiers de randonnée des Sentiers frontaliers
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Dans la rue, pas loin du MacDonald's, un type à la sale gueule vend du lait en poudre. « Sur la boîte c'est écrit : Aide humanitaire. Not for sale. » Le chroniqueur, de lui lancer : – Salaud. – Chto (Quoi ? ) – Babouin lamentable. Au Québec ou à l'autre bout du monde, Foglia savait écrire sur… la vie, mon vieux. Il était sur le terrain des vaches, mais jamais dans le champ. Il avait le don de trouver l'angle que personne n'avait vu, mais qui finissait par être au cœur des préoccupations des lecteurs. L'amour, le bonheur, la culture, la mort. Cela donnait des chroniques puissantes et intemporelles qui restaient accrochées très longtemps sur nos frigos. Foglia allait là où les autres n'allaient pas. Il couvrait le monde autrement, en se tenant loin des grands hôtels et des routes balisées. À Bagdad, en 2013, il se déplaçait à vélo, devant les soldats bouche bée. Attiré par le bruit d'un match à la télé, il se glissait dans une échoppe où l'épicier lui cédait son tabouret. 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