logo
L'ex-agent de joueurs Jonathan Barnett accusé de trafic d'être humain, de torture et de viol

L'ex-agent de joueurs Jonathan Barnett accusé de trafic d'être humain, de torture et de viol

L'Équipea day ago
Très influent dans le milieu du football, l'ex-agent de joueurs américain Jonathan Barnett (75 ans) est accusé de trafic d'être humain, de torture et de viol, d'après les informations du quotidien britannique « The Guardian ».
Une affaire glaçante. L'ancien agent Jonathan Barnett (75 ans) fait l'objet d'une plainte en Californie (États-Unis) pour des faits présumés de trafic d'êtres humains, de torture et de viols, selon une information du quotidien britannique The Guardian. Il est accusé d'avoir organisé la venue d'une femme (dont l'anonymat est protégé) au Royaume-Uni depuis l'Australie, de l'avoir torturée durant six ans et de l'avoir violée à 39 reprises.
Selon le média britannique, la victime se décrit dans la plainte comme une « esclave sexuelle ». Elle aurait été forcée par Barnett à s'installer à Londres en 2017, l'ex-agent lui promettant un logement et les frais de scolarité de ses enfants. Le début d'un calvaire, au cours duquel la plaignante indique par ailleurs avoir été victime de coups, parfois privée d'eau et de nourriture et d'avoir reçu des menaces de mort pour ne pas dénoncer son agresseur présumé.
La victime aurait reçu plusieurs paiements de la société CAA, cofondée par Barnett
La société CAA, cofondée par l'agent américain en 1992, est également mise en cause. L'entreprise est en effet accusée d'avoir versé plusieurs paiements substantiels à la victime. Le dossier de plainte s'interroge ainsi sur la nature et les motivations de ces versements alors que la victime n'entretenait aucun lien avec CAA. La société s'est défendue, dans un communiqué, d'entretenir un lien commercial avec la plaignante et indique par ailleurs avoir eu connaissance de ces allégations en janvier 2024, un mois avant le départ de l'accusé.
Jonathan Barnett, de son côté, a qualifié, par l'intermédiaire de ses avocats, ces accusations de « mensongères et infondées ». Avant de prendre retraite en février 2024, ce dernier a notamment été impliqué dans le transfert de Gareth Bale de Tottenham au Real Madrid contre 101 millions d'euros en 2013, soit le plus cher du monde jusqu'à celui de Neymar de Barcelone au PSG (222 millions en 2017), ou encore dans celui d'Eduardo Camavinga de Rennes au Real en 2021.
Orange background

Essayez nos fonctionnalités IA

Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment...

Articles connexes

Athlétisme : Une ancienne footballeuse britannique établit un record historique lors d'une course de charité
Athlétisme : Une ancienne footballeuse britannique établit un record historique lors d'une course de charité

Le Figaro

time2 hours ago

  • Le Figaro

Athlétisme : Une ancienne footballeuse britannique établit un record historique lors d'une course de charité

Fran Hurndall a bouclé en 60 jours un parcours de 3800 kilomètres à travers l'Australie ce dimanche, soit le temps le plus rapide jamais enregistré pour une femme. L'ancienne footballeuse britannique Fran Hurndall a terminé dimanche une course de charité de 3800 kilomètres à travers l'Australie, réalisant ainsi le temps le plus rapide jamais enregistré pour une femme. Avec pour objectif de collecter des fonds pour les victimes de violences domestiques, l'athlète de 33 ans a parcouru la distance entre Perth et Sydney en 60 jours, selon son équipe, malgré une blessure au tendon d'Achille et des ampoules infectées. «La course a été un véritable parcours du combattant. Les luttes physique et mentale ont été incroyables», a déclaré la jeune femme dans un communiqué. «Ce que j'ai dû endurer n'est absolument rien comparé à la lutte de ces femmes qui vivent chaque jour sous la menace de la violence domestique». Fran Hurndall a terminé 17 jours plus tôt que le précédent record féminin revendiqué en 2023, a déclaré une porte-parole de l'équipe, ajoutant qu'elle avait l'intention de déposer son exploit auprès du Guinness des records.

Après les éliminations de Rybakina et de Krejcikova au troisième tour, il y aura une nouvelle vainqueure à Wimbledon
Après les éliminations de Rybakina et de Krejcikova au troisième tour, il y aura une nouvelle vainqueure à Wimbledon

L'Équipe

time3 hours ago

  • L'Équipe

Après les éliminations de Rybakina et de Krejcikova au troisième tour, il y aura une nouvelle vainqueure à Wimbledon

Après l'élimination d'Elena Rybakina et de Barbora Krejcikova samedi au troisième tour de Wimbledon, il y aura samedi 12 juillet une nouvelle lauréate de ce tournoi du Grand Chelem. Sabalenka ? Swiatek ? Andreeva ? Une surprise ? Faites vos jeux. Nous ne sommes pas encore à la fin de la première semaine de Wimbledon qu'on peut déjà annoncer, samedi, qu'il y aura une nouvelle lauréate de Wimbledon, samedi 12 juillet. Et c'est le cas pour la huitième édition d'affilée. La tenante du titre, Barbora Krejcikova, a cédé (2-6, 6-3, 6-4) au troisième tour face à Emma Navarro, la Tchèque était la dernière à avoir déjà soulevé le trophée dans le passé. Plus tôt dans la journée, Elena Rybakina (11e), lauréate en 2022, s'était pris les pieds dans les tapis face à Clara Tauson. Plus tôt dans la semaine, Petra Kvitova, championne en 2011 et 2013, a quitté le tournoi au premier tour et Marketa Vondrousova, vainqueure surprise en 2023, a quant à elle quitté la compétition au deuxième tour, battue par Emma Raducanu. Avant le début des huitièmes de finale dimanche, il reste donc 16 joueuses dans le tableau de l'édition 2025. Seules deux ont déjà remporté des Grands Chelems : la numéro 1 mondiale Aryna Sabalenka, 3 Majeurs au compteur, et Iga Swiatek (4e), qui en compte deux de plus. Avec Mirra Andreeva (6e) et Navarro (10e), il reste quatre membres du top 10. Six joueuses ne sont pas tête de série : Belinda Bencic, Jessica Bouzas Maneiro, Sonay Kartal, Anastasia Pavlyuchenkova, Laura Siegemund et la lucky-loser Solana Sierra. Petite particularité, aucune de ces 16 dernières joueuses en lice n'a déjà atteint la finale de Wimbledon. Qui va remporter Wimbledon pour la première fois ?

« Quand j'ai tourné, j'ai senti que l'adhérence était là » : le tour de magie de Verstappen à Silverstone
« Quand j'ai tourné, j'ai senti que l'adhérence était là » : le tour de magie de Verstappen à Silverstone

L'Équipe

time3 hours ago

  • L'Équipe

« Quand j'ai tourné, j'ai senti que l'adhérence était là » : le tour de magie de Verstappen à Silverstone

En qualifications, Max Verstappen a su, comme au Japon en avril dernier, faire monter en puissance sa Red Bull jusqu'à coiffer, dans son ultime tentative, les deux McLaren de Piastri et Norris pour s'offrir la 44e pole de sa carrière. Au pays du magicien Harry Potter, on pourrait croire que le champion en titre a su trouvé un raccourci, un quai 9 neuf trois quarts, ce passage secret qui permet au héros anglais de prendre le train pour son école de Poudlard pour gagner du temps. Il n'en est rien, la FIA ayant validé ce tour de Max Verstappen qui lui offre la pole-position sans rien trouver à redire. S'il y a un sortilège à trouver, il est plutôt à chercher dans le talent du Néerlandais et les compétences de son équipe. Un mariage qui montre combien l'un n'est rien sans l'autre et qui prouve que la discipline reste éminemment un sport d'équipe. Vendredi, la Red Bull numéro 1 était nulle part, et son pilote en colère. Très en colère. « La voiture était survireuse, survireuse comme jamais, détaillait-il tout sourire. Et le survirage, surtout en Formule 1, cela ne permet pas d'aller vite. Alors, on a travaillé pour résoudre cela. » Pour y arriver, les hommes du directeur technique Pierre Waché ont d'abord proposé au pilote un aileron arrière que personne d'autre n'aurait osé installer sur sa monoplace. Une lame de rasoir qui aurait aisément sa place à Monza où tout est question de vitesse en ligne droite. Sauf qu'ici nous sommes à Silverstone, la Mecque de la course auto et pas dans le temple de la vitesse. Ici, il faut s'enfiler des enchaînements de virage à très haute vitesse qui réclament de l'appui pour tenir debout et ne pas se faire envoyer à près de 300 km/h dans le décor. Max Verstappen accepta le défi, lui le petit prince du cerceau. Ensuite, ses ingénieurs ont usiné toute la nuit quelques autres ajustements afin de faciliter la tâche du magicien. Samedi matin, dès potron-minet, quelques caisses sont arrivées de Milton Keynes où des flaps ont été usinés pour donner plus de confiance au champion, lui offrir ce supplément de train avant qu'il réclame tout le temps. Et qu'il a manifestement trouvé au meilleur moment. « Il fallait que je donne tout, avec un engagement maximum » Max Verstappen « Lors de ma première tentative de Q3, je me suis demandé où je trouverais ces quatre dixièmes de retard, poursuivait-il toujours très détendu. Il fallait que je donne tout, avec un engagement maximum. Dans les sections rapides, il faut être rapide. Cela a fonctionné... dans les premiers secteurs. » Avant de s'adresser aux journalistes, le Néerlandais racontait aux deux pilotes McLaren la manière dont il avait terminé le tour, la façon dont il était entré dans Stowe, au bout de la dernière longue ligne droite de Hangar Straight, priant pour que la voiture ne décroche pas. « Quand j'ai tourné, j'ai senti que l'adhérence était là », en rigolait-il. Le quadruple champion du monde a refait aux F1 orange le coup de Suzuka, mais cette fois Piastri et Norris étaient prévenus. L'Australien n'était pourtant pas ravi de cette nouvelle diablerie du pilote Red Bull. « C'est rageant, pestait le leader du Championnat, visage fermé. On pense faire un bon tour, on pense avoir fait le boulot et... » Pan, Verstappen leur a donné un coup de baguette, soufflant la pole qui leur était promise. Bien sûr, contrairement à Suzuka, où les dépassements relèvent du miracle, Silverstone reste cette piste magique où la Formule 1 est venue au monde il y a 75 ans et où tout est toujours possible. Il y a d'abord le vent, les nuages et la pluie qu'on annonce pour ce dimanche sans savoir quand elle tombera ; et puis il y aura cet aileron arrière de la Red Bull si différent de la concurrence. Sous l'averse, il deviendrait un sacré désavantage... mais sous l'orage, Verstappen est un magicien. En revanche, sur piste sèche, ce pourrait être un boulet. « Il est difficile de savoir ce que cela va donner en course, confirmait un Piastri vraiment bougon. Il a été vraiment impressionnant dans les rapides. Il faudra voir ce que cela donne sur les longs relais. » Car la F1 du Néerlandais risque de glisser... et dégrader ses pneus. « Si on arrive à rester au contact, avec notre DRS, on devrait pouvoir égaler sa vitesse de pointe, positivait quant à lui, Norris. Il devrait y avoir plus de chances de dépasser qu'au Japon. » Entre les deux pilotes McLaren, Verstappen continuait de savourer le bon tour qu'il venait de leur faire. « Je sais qu'en course, c'est plus dur pour nous mais je vais essayer de m'amuser. » Et de faire pester les autres. À lire aussi Verstappen chez Mercedes, est-ce crédible ? Silverstone, la Silicon Valley de la F1 L'enchaînement mythique qui teste les F1 et les pilotes Norris, une victoire digne d'un candidat au titre

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store