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Troy Ryan dirigera les Canadiennes aux Jeux olympiques de Milan-Cortina

Troy Ryan dirigera les Canadiennes aux Jeux olympiques de Milan-Cortina

La Presse5 days ago
(Calgary) Troy Ryan a été mandaté pour diriger l'équipe canadienne de hockey féminin vers une autre médaille d'or olympique en 2026 à Milan-Cortina, en Italie.
La Presse Canadienne
Ryan était derrière le banc à Pékin en 2022 lorsque les Canadiennes ont reconquis l'or en hockey sur glace grâce à une victoire de 3-2 face aux États-Unis en finale.
Les États-Unis avaient battu le Canada 3-2 en tirs de barrage pour le titre en 2018 à PyeongChang, en Corée du Sud, où Ryan était entraîneur adjoint.
L'annonce de Hockey Canada jeudi a confirmé le retour de Ryan, bien qu'il ait signé une prolongation de contrat sans précédent de quatre ans en 2022, ce qui ferait de lui l'entraîneur le plus ancien de l'équipe nationale féminine.
Ryan a mené le Canada à la médaille d'or olympique à Pékin et au Championnat du monde en 2021, 2022 et 2024 après avoir pris la relève de Perry Pearn au milieu de la saison 2019-2020.
Le Canada a perdu la finale du Championnat mondial de cette année 4-3 en prolongation contre les États-Unis, à Ceske Budejovice, en République tchèque.
Korie Cheverie, l'ancienne attaquante de l'équipe nationale Caroline Ouellette et Britni Smith seront les entraîneuses adjointes de Ryan en Italie, tandis que Brad Kirkwood agira à titre de consultant pour les gardiennes de but, a indiqué Hockey Canada dans un communiqué.
Les entraîneuses ont été choisies par la directrice générale de l'équipe féminine, Gina Kingsbury, en consultation avec la présidente et chef de la direction de Hockey Canada, Katherine Henderson, et le vice-président principal, Haute performance et opérations hockey, Scott Salmond.
« C'est toujours un honneur et un privilège d'occuper ce poste de direction alors que nous établissons nos attentes et nos objectifs pour les Jeux olympiques, a déclaré Ryan.
« Nous avons un personnel d'entraîneurs exceptionnel qui est engagé envers la vision et le processus, et je suis enthousiaste pour le chemin qui nous attend. Nous savons que nos athlètes sont motivées à rivaliser et nous avons hâte de commencer à travailler pour réaliser quelque chose d'extraordinaire dans sept mois. »
Le Canada a remporté une médaille d'argent en 1998 à Nagano, au Japon, où le hockey féminin a fait ses débuts olympiques. Quatre médailles d'or consécutives ont suivi en 2002, 2006, 2010 et 2014.
La préparation du Canada pour les Jeux olympiques d'Italie sera différente de celle des Jeux précédents, car la Ligue professionnelle de hockey féminin (LPHF) entame sa troisième saison.
Hockey Canada s'adaptera au calendrier de la LPHF pour les séances d'entraînement. Ryan est l'entraîneur-chef des Sceptres de Toronto, Cheverie est l'entraîneuse-chef de la Victoire de Montréal et Ouellette en est l'entraîneuse adjointe.
« Nous avons déployé des efforts considérables pour créer un environnement pour nos athlètes où la constance entre nos entraîneurs favorise la confiance et la responsabilisation mutuelles, a déclaré Kingsbury.
« Notre personnel est expérimenté, minutieux et passionné, et il donne à notre équipe la confiance nécessaire pour progresser, concourir et relever les défis de la compétition à court et à long terme. Nous continuons de bâtir quelque chose de spécial avec notre groupe et nous sommes ravis de voir tout cela se concrétiser alors que nous nous battons pour une médaille d'or à Milan. »
Cheverie a été l'adjointe de Ryan aux Jeux olympiques de 2022 et à tous les Championnats du monde depuis 2021.
Ouellette, quadruple médaillée d'or olympique et six fois médaillée d'or au niveau mondial, a été l'adjointe de Ryan lors de quatre Championnats du monde consécutifs.
Smith a dirigé à l'Université de Syracuse au cours des trois dernières saisons et était l'adjointe de Ryan au Championnat du monde de cette année.
Kirkwood est le consultant des gardiens de but de l'équipe depuis 10 ans et travaille avec Ryan et les Sceptres à titre d'entraîneur adjoint des gardiennes de but.
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« Vicky, Vicky, Vicky » pour le passage de Mboko dans le carré d'as
« Vicky, Vicky, Vicky » pour le passage de Mboko dans le carré d'as

La Presse

time33 minutes ago

  • La Presse

« Vicky, Vicky, Vicky » pour le passage de Mboko dans le carré d'as

Victoria Mboko avait une tonne de raisons de sourire, lundi soir. Grâce à une victoire contre Jéssica Bouzas Maneiro en deux manches de 6-4, 6-2, Mboko atteint les demi-finales d'un tournoi WTA 1000 pour la première fois de sa carrière. Elle grimpe aussi au 48e rang du classement mondial. Et plus important encore, elle prend une place de plus en plus grande dans le cœur des amateurs de tennis québécois. La scène ressemblait à l'arrivée de Taylor Swift dans une nouvelle ville des États-Unis. Ou à celle de Michel Louvain au Palais Montcalm dans ses années de gloire. Après la victoire, à la sortie du tunnel donnant sur l'allée la plus fréquentée du stade IGA, les spectateurs se sont rués près du corridor sécurisé où devait passer la jeune sensation de 18 ans. PHOTO CHRISTINNE MUSCHI, LA PRESSE CANADIENNE Victoria Mboko Hommes, femmes et enfants souhaitaient prendre une photo d'elle, question de croquer sur le vif un moment de cette soirée historique pour le tennis canadien. Pendant plusieurs minutes, Mboko a autographié à peu près tout ce que les amateurs avaient sous la main. Chaque personne voulait son moment avec elle. Celle dont très peu de gens connaissaient le nom de famille il y a une semaine. Celle que tout le monde interpelle désormais par son surnom. « Vicky, Vicky, Vicky ! », scandaient les spectateurs. Le courageux collègue Guillaume Lefrançois, tel un journaliste de brousse, s'est même risqué à aller faire un tour dans la foule animée. Il en est sorti essoufflé. Un peu comme Mboko, qui, après son match, peinait à retrouver ses esprits. « Je suis juste contente, je ne sais pas quoi dire », a-t-elle poussé entre deux longues respirations. Désolé, votre navigateur ne supporte pas les videos Comment une joueuse dont le classement était insuffisant pour entrer par la grande porte du tournoi est-elle parvenue à assurer sa place en demi-finale ? D'un point de vue extérieur, on pourrait avancer l'hypothèse que c'est grâce à sa force de frappe, sa capacité à faire abstraction du stress et de la pression et son don pour mettre chaque balle en jeu lorsque la situation le demande. Du point de vue de la gagnante, « il n'y a pas de secret ». Pour elle, il suffit « d'être calme dans les situations nerveuses pour bien jouer ». Le défi Souvent, pendant la rencontre, cette partie de tennis s'est transformée en combat de boxe. Pour la première fois du tournoi, Mboko a trouvé chaussure à son pied. Bouzas Maneiro, classée 51e au monde avant le tournoi, pouvait rivaliser en puissance, en explosivité, en précision, en créativité et en rapidité avec la Canadienne. Chaque frappe était lourde, de part et d'autre. Lorsque Mboko envoyait un jab, Bouzas Maneiro répondait avec un jab. Quand Bouzas Maneiro attaquait avec un uppercut, Mboko répondait avec un uppercut. PHOTO CHRISTINNE MUSCHI, LA PRESSE CANADIENNE Jéssica Bouzas Maneiro À son premier jeu au service, Mboko a eu besoin de l'égalité. Même chose pour Bouzas Maneiro sur la séquence suivante. À 2-2, Mboko a sauvé deux balles de bris. Le jeu d'après, Bouzas Maneiro en a sauvé trois. En avance 4-3, Mboko a brisé Bouzas Maneiro. À 5-3, c'est Bouzas Maneiro qui a à son tour pris le service de sa rivale. « Je savais que je devais rester avec elle. C'est une joueuse solide qui cogne fort. Elle est très constante. Je devais élever mon jeu d'un cran, mieux bouger et me concentrer davantage », a raconté Mboko. Si bien que dans la deuxième manche, Mboko a brisé trois fois sa partenaire pour mettre le duel hors de portée de l'Espagnole. Mais grâce à la qualité du spectacle, à la force de l'opposition et à la manière dont les deux joueuses se sont battues, on parlerait ici d'une victoire par décision unanime de la Canadienne. Surtout parce que tout le monde s'est levé lorsque Bouzas Maneiro a poussé son dernier revers du match derrière la ligne de fond. Je pense avoir prouvé que j'étais une battante. Je devais me battre jusqu'au bout. Victoria Mboko Une main sur une hanche, l'autre qui tenait encore sa raquette, Mboko avait encore l'air surprise de l'emporter. Comme c'est le cas depuis cinq matchs. C'est presque difficile de croire qu'une athlète aussi modeste, réservée et calme devant les médias et les amateurs puisse rugir ainsi lorsque son destin est en jeu. Mboko vole comme un papillon, et une fois sur le terrain, elle pique comme une abeille. Pour l'histoire Tactiquement et techniquement, ce match de quarts de finale n'a pas été le plus réussi de Mboko. Elle a cassé sur deux doubles fautes ayant offert des bris à son adversaire. Elle a gagné seulement la moitié de ses points sur deuxième balle. Son enchaînement service sortant et revers parallèle fonctionnait rarement. Et pour la première fois du tournoi, elle a manifesté son insatisfaction et sa frustration après des points. « C'était le match le plus compliqué [du tournoi]. Je ne savais pas comment Jéssica allait jouer. Quand elle frappe comme ça, quand elle retourne comme ça, elle est très bonne. Elle retourne tout. » PHOTO CHRISTINNE MUSCHI, LA PRESSE CANADIENNE Victoria Mboko et Jéssica Bouzas Maneiro En fin de compte, néanmoins, Mboko a fait le nécessaire. Et à ce stade-ci du tournoi, en faire suffisamment est mieux qu'en faire trop. Comme si la Canadienne, malgré ses 18 ans, avait trouvé la maturité nécessaire pour avancer. Depuis le début de la semaine, chaque fois qu'un de ses matchs se termine, Mboko se fait une place dans l'histoire du tennis canadien. Avec sa plus récente victoire, elle devient la première Canadienne à accéder aux demi-finales du tournoi de Montréal. À 18 ans et 336 jours, elle est la plus jeune Canadienne à atteindre la demi-finale du tournoi. Elle est aussi la troisième joueuse ayant obtenu un laissez-passer à atteindre cette portion du tableau. PHOTO CHRISTINNE MUSCHI, LA PRESSE CANADIENNE Victoria Mboko Seule Elena Rybakina sépare Mboko d'une place en finale. Neuvième tête de série, la Kazakhe a remporté le tournoi de Wimbledon en 2022. Les deux joueuses se sont affrontées il y a 12 jours au tournoi de Washington et Rybakina l'avait emporté en deux manches. Cette fois-ci, toutefois, Mboko joue le meilleur tennis de sa vie. La Canadienne devra toutefois se méfier. « Je ne m'attends pas à un match facile. Je sais à quoi m'attendre. Je devrai augmenter la qualité de mon jeu. Elle frappe bien, elle sert bien. Je devrai être à mon meilleur », a suggéré Mboko. Après le match de quart de finale de la gagnante, La Presse lui a demandé s'il s'agissait du plus beau jour de sa vie. Elle n'a pas voulu se prononcer, comme si elle réservait cette réponse pour un autre match du tournoi. Après la demi-finale, même question, même réponse. « C'est tout un plateau pour moi, s'est-elle contentée de dire. Mais on peut dire que c'était une belle journée. » Mboko qualifiée pour Cincinnati Cette victoire assure aussi à Mboko une place au tableau principal du tournoi de niveau 1000 de Cincinnati, qui s'amorce jeudi. La Canadienne devait passer par les qualifications, mais en atteignant les demi-finales de l'Omnium Banque Nationale, elle a droit à une exemption spéciale de la WTA. Il faudra toutefois voir si la joueuse en profitera. En point de presse, elle est restée évasive lorsqu'un collègue lui a demandé si elle avait l'intention de se rendre en Ohio.

« Bye bye, fauteuil roulant »
« Bye bye, fauteuil roulant »

La Presse

time38 minutes ago

  • La Presse

« Bye bye, fauteuil roulant »

Une fois installé dans le voilier adapté, le marin n'a plus besoin de bouger ; tous les contrôles sont à portée de main. « Ça fait 27 ans que je fais ça, mais il y a des fois où je pleure encore quand je vois quelqu'un partir du quai pour la première fois, se retourner et dire : bye bye, fauteuil roulant. » Celle qui parle, c'est Paula Stone. Depuis 1998, elle est bénévole à l'Association québécoise de voile adaptée (AQVA), dont elle est aujourd'hui la vice-présidente. Il est probable que vous ignoriez ce qu'est l'AQVA. C'est un peu pour la faire connaître qu'on en parle aujourd'hui. Et parce que dans quelques semaines, du 25 au 29 août, aura lieu la Coupe mobilité 2025, une régate internationale qui met en vedette des athlètes en situation de handicap ; ce n'est que la quatrième fois en 25 ans que l'évènement a lieu à Montréal. Qu'ils soient paraplégiques, quadriplégiques ou qu'ils vivent avec n'importe quelle autre limitation, les marins de l'AQVA peuvent utiliser les voiliers adaptés mis à leur disposition au Yacht Club de Pointe-Claire. Ici, Mme Stone nous corrigerait, le doigt dans les airs : « Ce n'est pas un voilier adapté, c'est un voilier qui est conçu pour des personnes à mobilité réduite. » PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE Paula Stone, vice-présidente de l'Association québécoise de voile adaptée Lors de notre visite à Pointe-Claire, par un chaud mardi de juillet, une Québécoise qui prendra part à la Coupe mobilité est présente : Monique Trudel, une Montréalaise atteinte de la sclérose en plaques. Elle a eu son diagnostic à l'âge de 18 ans, mais ses limitations ont commencé à apparaître vers l'âge de 40 ans, pendant une séance de patinage. Les limitations de Mme Trudel, qui se décrit comme une grande sportive, sont apparues progressivement ; dans son cas, la maladie s'est surtout attaquée à ses jambes. Dès qu'elle a commencé à se déplacer en fauteuil roulant, à la mi-quarantaine, elle a essayé le ski adapté et la voile adaptée. Être identifiée au fauteuil, ça te coupe du monde, ça t'isole. Faire de la voile, ça t'inclut. Monique Trudel Mme Trudel n'avait jamais fait de voile avant de se prêter à l'évaluation obligatoire avec Paula Stone lors de son premier cours, il y a de nombreuses années. Aujourd'hui, elle est une habituée ; elle fait de la voile adaptée une fois par semaine et participe à plusieurs compétitions, dont la Coupe mobilité, qu'elle a gagnée au sein de la flotte argent à Kelowna, en 2017. Le sport, dit-elle, la force à « continuer à se concentrer, à continuer d'apprendre ». Ça lui évite « de penser à [son] rendez-vous chez le médecin ». « Tu es vraiment dans le moment présent », décrit-elle. Le sourire de la marin Les bateaux qui servent à la voile adaptée sont conçus de façon à ce que le marin n'ait pas besoin de se déplacer. Celui-ci est assis dans le fond du bateau, ce qui fait que « c'est très stable », nous explique Paula Stone. Une fois installé – un processus qui prend un certain temps, on y reviendra –, le marin n'a plus besoin de bouger ; tous les contrôles sont à portée de main. PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE Les marins de l'Association québécoise de voile adaptée peuvent utiliser les voiliers adaptés mis à leur disposition au Yacht Club de Pointe-Claire. « On contrôle la direction avec une barre entre les jambes. Il y a deux voiles, et les cordes pour les contrôler sont juste au-dessus de cette barre, donc on n'a pas besoin de jambes. J'ai même eu des compétitions avec des amputés qui laissent leurs jambes sur le quai et qui partent faire de la voile ! » Il existe également un « système motorisé » permettant aux gens qui ont des faiblesses dans les bras de contrôler le voilier à l'aide d'un objet s'apparentant à un joystick. Pour les personnes quadriplégiques, il existe aussi un système au souffle ; deux pailles sont montées sur un tube flexible positionné devant le marin. Une paille permet de contrôler la direction, l'autre de contrôler les voiles. « Je dirais que 10 % de nos marins l'utilisent », affirme Mme Stone. Lors de notre visite, nous avons suivi Monique Trudel pendant une sortie sur l'eau. Pour l'installer dans son bateau, deux instructrices sont nécessaires. Celles-ci utilisent un lève-personne mécanique ; une toile accrochée avec des courroies est passée sous elle afin de la soulever et de la mener jusqu'au-dessus du bateau. Une des instructrices s'installe derrière Mme Trudel par souci de sécurité. Reste que la marin est entièrement libre. C'est elle qui contrôle. Il fallait la voir, lorsque son voilier penchait considérablement d'un bord ou de l'autre ; c'est là qu'elle affichait son plus grand sourire. La Coupe mobilité On parlait plus haut de la Coupe mobilité. L'évènement, qui n'est pas ouvert au grand public, aura lieu au Yacht Club de Pointe-Claire, où sont situés les bureaux de l'AQVA. Des 32 participants, entre 12 et 15 sont originaires du Québec. Le reste provient d'un peu partout au Canada et des États-Unis (Hawaii, Californie, Seattle, Vermont, etc.). PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE L'Association québécoise de voile adaptée, un organisme à but non lucratif, existe depuis environ 30 ans et compte à ce jour environ 200 membres. Il y a deux catégories : la flotte or et la flotte argent. La première est réservée aux marins expérimentés, mais la deuxième est ouverte à tous. C'est pour cette raison, note Paula Stone, que la Coupe mobilité est surnommée « la régate des possibilités ». « Quelqu'un qui n'a jamais fait de voile de sa vie peut participer à une Coupe mobilité », fait savoir celle qui est également présidente du comité d'organisation de l'évènement. Encore aujourd'hui, même 27 ans plus tard, Mme Stone, ergothérapeute de carrière, retire un grand bonheur de son rôle. « De voir les sourires sur leur visage quand ils reviennent… Ça, ça m'apporte beaucoup. »

Zverev défait Popyrin, champion en titre, et avance dans le carré d'as
Zverev défait Popyrin, champion en titre, et avance dans le carré d'as

La Presse

time7 hours ago

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Zverev défait Popyrin, champion en titre, et avance dans le carré d'as

Zverev défait Popyrin, champion en titre, et avance dans le carré d'as (Toronto) Alexander Zverev se retrouve dans le carré d'as de l'Omnium Banque Nationale. Joshua Clipperton La Presse Canadienne Et il a battu le champion de l'an dernier pour y parvenir. Le favori du tournoi s'est ressaisi pour vaincre l'Australien Alexei Popyrin, 18e tête de série, 6-7 (8), 6-4, 6-3, lundi soir au Stade Sobeys, à Toronto. PHOTO JOHN E. SOKOLOWSKI, IMAGN IMAGES FOURNIE PAR REUTERS CONNECT Alexei Popyrin L'Allemand, troisième joueur mondial, affrontera en demi-finale le vainqueur du duel opposant le Russe Karen Khachanov, 11e tête de série, à l'Américain Alex Michelsen, 26e. Khachanov et Michelsen disputaient le quart de finale tardif lundi dans le brouillard de Toronto. Mardi, deux Américains seront en vedette lors des deux autres quarts de finale. La deuxième tête de série, Taylor Fritz, affrontera le Russe Andrey Rublev, 6e, tandis que le quatrième favori, Ben Shelton, fera face à l'Australien Alex de Minaur, 9e. Les deux demi-finales auront lieu mercredi, avant la finale de jeudi. Popyrin a remporté une première manche serrée au bris d'égalité : son revers délicat, après un long échange, a effleuré le haut du filet pour le point gagnant, au plus grand plaisir de ses partisans. Zverev, quant à lui, a réagi en envoyant immédiatement une balle hors du stade Sobeys, en guise de frustration. En quête de son 25e titre sur le circuit de l'ATP et de son huitième triomphe en Masters 1000, il a répliqué en menant rapidement 2-0 en deuxième manche. Popyrin a lui aussi obtenu un bris avant de conserver son service à 4-4. Zverev, qui avait remporté le titre canadien à Montréal il y a huit ans en battant son idole de jeunesse, Roger Federer, a pris l'avantage 5-4, puis a de nouveau brisé son adversaire pour forcer la tenue d'une troisième manche. Éliminé en quarts de finale du tournoi l'an dernier, Zverev a obtenu un autre bris pour mener 2-0 à la troisième manche avant de servir pour le match. Le joueur de 28 ans, qui s'était incliné devant le numéro un mondial Jannik Sinner en finale des Internationaux d'Australie cette année et avait atteint les quarts de finale de Roland-Garros, a amélioré son dossier face à Popyrin à 4-0, dont une victoire au troisième tour des Jeux olympiques de Paris. Popyrin, 25 ans, classé au 26e rang mondial, a battu Rublev il y a environ 12 mois à Montréal pour remporter son troisième titre, mais a vu sa série de neuf victoires consécutives au Canada prendre fin lundi.

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