
Wall Street ouvre en baisse, en attente d'un signe de la Fed
La veille, «le secteur technologique a connu une baisse (...) et il reste sous pression aujourd'hui», note Art Hogan, de B. Riley Wealth Management. La majeure partie des «Sept Magnifiques» - le surnom donné aux géants du secteur technologique - creusaient leurs pertes, à l'instar du géant des semi-conducteurs Nvidia (-1,02% à 173,85 dollars), d'Apple (-1,25% à 227,67 dollars), de Tesla (-0,26% à 328,44 dollars) ou d'Amazon (-1,06% à 225,58 dollars). Côté indicateurs, «l'agenda est léger», selon Art Hogan, mais les investisseurs ont gardé un œil sur les demandes de prêts immobiliers, qui ont largement diminué.
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La place américaine sera aussi attentive à la publication mercredi à 18h00 GMT du compte rendu («minutes») de la dernière réunion monétaire de la banque centrale américaine de juillet. Mais «le sujet principal de la semaine» sera le colloque de Jackson Hole (Wyoming), qui réunit de nombreux banquiers centraux en fin de semaine, selon Art Hogan. À cette occasion, le président de la banque centrale américaine (Fed), Jerome Powell, prononcera un discours vendredi. Les investisseurs seront à l'affût d'indices pouvant les renseigner sur la trajectoire monétaire privilégiée par l'institution américaine. Les opérateurs privilégient toujours l'hypothèse d'une baisse de taux à l'issue de la prochaine réunion de la Fed des 16 et 17 septembre, d'après l'outil de veille de CME, FedWatch.
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Les marchés mondiaux suspendus aux annonces de la Fed à Jackson Hole
Les Bourses mondiales restent atones jeudi, les investisseurs tentant d'anticiper la politique monétaire de la Réserve fédérale américaine (Fed) et à la veille d'une intervention de son président à Jackson Hole, et digérant les termes de l'accord commercial entre les États-Unis et l'Union européenne. La Bourse de Paris a terminé en baisse de 0,44%, quand Londres (+0,23%) et Milan (+0,35%) ont clôturé en terrain positif. Francfort est restée stable, à +0,07%. À Wall Street, vers 16H00 GMT, le Dow Jones, l'indice Nasdaq et l'indice élargi S&P 500 reculaient tous les trois de 0,44%. «Les investisseurs continuent actuellement de manquer totalement d'incitations à l'achat», commente Andreas Lipkow, analyste indépendant. Le marché a les yeux rivés sur le colloque des banquiers centraux s'ouvrant jeudi à Jackson Hole (Wyoming). «La réunion de trois jours des banquiers centraux doit débuter plus tard dans la journée, et les investisseurs suivront de près le discours du président de la Fed, Jerome Powell, vendredi, pour obtenir des indications sur une possible baisse des taux d'intérêt en septembre» et dans les prochains mois, commente Patrick Munnelly, de Tickmill Group. Publicité Pressions du clan Trump «C'est l'une des dernières banques centrales qui n'est pas dans une phase d'assouplissement monétaire significatif», relève Guillaume Chaloin, directeur de la gestion actions de Delubac AM. La Fed fait face à la pression du président Donald Trump pour baisser ses taux afin de soutenir l'activité. Mais elle temporise toujours, attendant d'en savoir davantage sur les conséquences sur la première économie mondiale des droits de douane imposés par Donald Trump, pour prendre une décision. La plupart des gouverneurs ont d'ailleurs affiché leur prudence pour la suite dans les «minutes», un résumé de la réunion de juillet publié mercredi, se disant prêts à «ajuster la position économique si des risques apparaissent venant contrecarrer les objectifs» de l'institution. La banque centrale américaine doit à la fois maintenir l'inflation proche de 2% sur le long terme et surveiller le marché de l'emploi. Les «minutes» révèlent «une attention continue portée à l'inflation», plus importante que celle accordée au chômage, soulignent les experts de Natixis, ce qui signifie que les responsables de la Fed continuaient de penser qu'un maintien des taux pourrait être justifié. Et ce, «d'autant plus que les droits de douane brouillent la frontière entre chocs temporaires sur les prix et pressions structurelles», souligne John Plassard, responsable de la stratégie d'investissement chez Cité Gestion Private Bank. Dans ce contexte, sur le marché obligataire, le rendement de l'emprunt américain à dix ans était stable à 4,34%, contre 4,29% à la clôture mercredi. À deux ans, l'échéance la plus sensible aux évolutions de politique monétaire, le taux était de 3,80%, conte 3,75% la veille. Côté changes, le billet vert prenait 0,41% face à la monnaie unique, à 1,1603 dollar pour un euro vers 16H00 GMT.


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