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Ces rapports du renseignement qui révèlent la politique d'«enlèvements et d'assassinats» de l'Iran en Europe

Ces rapports du renseignement qui révèlent la politique d'«enlèvements et d'assassinats» de l'Iran en Europe

Le Figaroa day ago
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DÉCRYPTAGE - La France, les États-Unis, l'Allemagne et onze autres pays occidentaux ont signé une déclaration commune accusant l'Iran de mener une politique «d'assassinats et d'enlèvements» à l'étranger. Le Figaro a remonté la trace de certaines de ces offensives menées en toute discrétion.
«Nous sommes unis dans notre opposition aux tentatives des services de renseignement iraniens visant à tuer, kidnapper et harceler des personnes en Europe et en Amérique du Nord, en violation flagrante de notre souveraineté.» Un mois seulement après la fin de la «guerre de 12 jours » qu'Israël a mené contre le régime des Mollahs, les États-Unis et une dizaine de pays alliés, dont la France, ont sévèrement critiqué l'Iran dans une déclaration commune publiée ce jeudi 31 juillet, accusant le pays de mener une politique «d'assassinats et d'enlèvements» à l'étranger.
Aucune précision n'a été donnée sur la nature de ces attaques ni où elles auraient eu lieu. Le Figaro a toutefois pu remonter la trace de certaines de ces offensives menées en toute discrétion, et retrouvé plusieurs rapports internationaux, parfois classifiés, dont les informations sont aussi sensibles que secrètes.
Au moins sept personnes ciblées entre Paris et Berlin
La signature de la France au bas de cette déclaration commune n'a rien d'un hasard: l'Hexagone a été directement visé…
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États-Unis : quatre morts lors d'une fusillade dans un bar, une chasse à l'homme lancée

Les coups de feu ont retenti vers 10h30 ce vendredi dans un bar d'Anaconda, dans le Montana. Le suspect, en fuite, serait toujours armé, selon les forces de l'ordre. Quatre personnes ont été tuées vendredi lors d'une fusillade dans un bar du Montana, aux États-Unis, ont déclaré les autorités locales. Une chasse à l'homme a été lancée pour retrouver le tireur, selon un message publié sur Facebook par la police du comté d'Anaconda-Deer Lodge. La fusillade s'est produite vers 10h30 vendredi au Owl Bar, selon la division des enquêtes criminelles du Montana. Les raisons de cette fusillade sont encore inconnues. Une enquête est en cours. En cavale, le suspect serait toujours armé, ont prévenu les autorités dans un communiqué. Publicité La propriétaire du Firefly Café, à Anaconda, a indiqué à l'Associated Press avoir fermé son établissement vers 11 heures ce vendredi matin après avoir été alertée de la fusillade par un ami. Deux heures plus tard, elle attendait toujours un retour positif des forces de l'ordre pour rouvrir. «Nous vivons dans le Montana, donc les armes à feu ne sont pas une nouveauté pour nous. Mais le fait que notre ville soit bouclée a perturbé tout le monde », a assuré Barbie Nelson, la propriétaire du café. «C'est une petite ville, donc nous connaissons probablement tous quelqu'un qui était présent (lors de la fusillade)», a-t-elle ajouté.

« Le danger de la Main Morte » : quels sont ces propos de Medvedev qui ont poussé Trump à déployer « deux sous-marins nucléaires »
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« Le danger de la Main Morte » : quels sont ces propos de Medvedev qui ont poussé Trump à déployer « deux sous-marins nucléaires »

Une annonce choc. Ce vendredi, le président Donald Trump a « ordonné » le déploiement de « deux sous-marins nucléaires » dans des « zones appropriées » après des commentaires « provocateurs » et « incendiaires » de l'ancien président russe Dmitri Medvedev . Sur son réseau Truth Social, Donald Trump a écrit avoir « ordonné que deux sous-marins nucléaires soient positionnés dans les zones appropriées, au cas où ces déclarations idiotes et incendiaires soient plus sérieuses que cela ». « Les mots comptent et peuvent souvent avoir des conséquences imprévues, j'espère que cela ne sera pas le cas cette fois », a averti le président des États-Unis, sans indiquer où exactement les sous-marins seraient envoyés, ni s'il s'agissait de submersibles à propulsion nucléaire ou porteurs d'ogives atomiques. Donald Trump n'a pas expliqué précisément à quels propos de Dmitri Medvedev il réagissait. Mais son annonce fait suite à une publication de l'actuel vice-président et numéro deux du Conseil de sécurité de Russie sur Telegram, au ton particulièrement provocateur. « Au sujet des menaces de Trump à mon encontre sur son réseau social personnel « Truth », qu'il a interdit dans notre pays. Si certaines paroles de l'ancien président de la Russie déclenchent une réaction aussi nerveuse de la part du très puissant président des États-Unis, alors la Russie fait tout ce qu'il faut et continuera à avancer sur sa propre voie », a déclaré Dmitri Medvedev sur Telegram. « Quant aux économies mortes de l'Inde et de la Russie et au fait qu'elles « entrent dans un territoire très dangereux », qu'il se souvienne de ses films préférés Walking dead , ainsi que du danger que peut représenter la légendaire main morte », a conclu Medvedev, ajoutant un emoji moqueur en conclusion de son paragraphe. En citant la série « The Walking Dead » , qui évoque un monde postapocalyptique envahi par de dangereux zombies, Dmitri Medvedev semble donc comparer « l'économie morte » de la Russie aux dangereux morts-vivants du petit écran. L'ex-chef d'État russe a aussi cité la « main morte », faisant donc allusion à un système automatisé ultrasecret mis en place par l'Union soviétique pendant la Guerre froide pour prendre le contrôle de son arsenal nucléaire en cas de destruction de sa chaîne de commandement. En clair, ce système, aussi appelé « Perimeter », aurait été conçu pour déclencher des missiles nucléaires sur des cibles américaines s'il détectait une attaque nucléaire contre Moscou, et si les communications avec des hauts commandants militaires étaient coupées. Ces messages à haute tension font suite à de premiers échanges houleux entre Medvedev et Trump. « Trump joue à un jeu d'ultimatum avec la Russie », avait déclaré le responsable russe, ajoutant que « chaque nouvel ultimatum était une menace et un pas vers la guerre » avec les États-Unis. En réponse, Trump avait qualifié Medvedev « d'ex-président raté de Russie » , assurant ce jeudi qu'il entrait « dans une zone très dangereuse ». C'est dans ce message qu'il s'est aussi moqué des économies supposément « mortes » de l'Inde et de la Russie. Cette brusque poussée de fièvre survient alors que Moscou a lancé davantage de drones contre l'Ukraine en juillet que lors de n'importe quel autre mois depuis l'invasion de février 2022, selon une analyse de l'AFP qui montre une intensification des bombardements en dépit des ultimatums du président américain. Donald Trump menace d'imposer de dures sanctions économiques contre Moscou si le président Poutine ne cesse pas les hostilités en Ukraine d'ici la fin de semaine prochaine. Il envisage des sanctions dites « secondaires », c'est-à-dire infligées aux pays qui achètent notamment du pétrole russe, dans le but de tarir cette source de revenus essentiels pour la machine de guerre russe.

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Face à la guerre à Gaza, plus de 1 000 rabbins interpellent Netanyahu : « Nous ne pouvons plus nous taire »

INTERNATIONAL - Ils prennent la parole pour dénoncer l' « intolérable ». Plus de 1 200 « rabbins du monde entier » ont cosigné une lettre pour interpeller Benjamin Netanyahu sur la situation à Gaza. Ils pressent le Premier ministre israélien de permettre à davantage d'aide humanitaire d'entrer dans l'enclave palestinienne, où la population est en proie à la famine et largement privée d'accès aux soins. Dans leur lettre, les rabbins redisent leur attachement « au bien être d'Israël et du peuple juif », leur rejet de « la violence des organisations terroristes comme le Hamas et le Hezbollah » et appellent à la « libération immédiate de tous les otages » israéliens encore détenus à Gaza. Mais les signataires s'inquiètent aussi de la « grave crise morale » à laquelle fait face « le peuple juif ». « Nous ne pouvons pas nous taire face à cette situation », poursuivent-ils. Pourquoi les largages aériens à Gaza, auxquels la France va se joindre, sont aussi dangereux qu'insuffisants Les auteurs de la lettre à Benjamin Netanyahu fustigent « les massacres de civils » à Gaza – « dont un grand nombre de femmes, d' enfants et de personnes âgées » – ainsi que « l'utilisation de la famine comme arme de guerre ». « Le massacre d'un grand nombre de Palestiniens à Gaza, y compris ceux qui cherchaient désespérément de la nourriture, a été largement rapporté par des médias respectacle et ne peut pas raisonnablement être nié », insistent-ils. Une lettre signée par plusieurs rabbins français Parmi la liste des signataires figurent principalement des rabbins américains, mais aussi grecs, israéliens, néerlandais et écossais. On compte par ailleurs quelques Français comme Ann-Gaëlle Attias ou Gabriel Fahri. La lettre a également été signée par plusieurs rabbins en formation. Le fait que ce texte est reccueilli autant de signatures, notamment de religieux américains, peut peser lourd selon Yonat Shimron, un spécialiste du judaïsme interrogé par la radio publique américaine NPR. Les rabbins « ont pu supporter beaucoup de choses concernant les actions d'Israël, mais la crise alimentaire à Gaza les fait réfléchir », explique-t-il. Selon lui, cette pétition est « importante dans la mesure où elle se concentre sur la famine et la crise humanitaire, et non sur la guerre », à un moment où le soutien à l'offensive israélienne à Gaza est encore fort parmi les Juifs américains. « Ils soutiennent fortement Israël, mais une part de plus en plus importante pense que les choses sont allées trop loin », surtout chez les plus jeunes. Un constat partagé par le rabbin Ron Kronish, qui a signé la lettre et s'en est expliqué dans une tribune au Times of Israel. Il estime que si la guerre a pu être considérée comme « juste » par certains « à ses débuts », « elle est devenue profondément injuste au cours des derniers mois ». Le religieux, qui dit appeller à la fin de la guerre « depuis de nombreux mois », exprime par ailleurs sa « profonde inquiétude face aux graves conséquences que cette guerre entraîne, non seulement pour l'Etat d'Israël, mais aussi pour les Juifs et le judaïsme partout dans le monde ».

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