
Trey Vaval propulse les Blue Bombers vers une victoire contre les Argonauts
Judy Owen
La Presse Canadienne
Vaval a retourné un botté d'envoi sur 93 verges pour un touché, puis a enchaîné avec un retour de botté de dégagement de 97 verges pour un majeur qui a permis aux siens de mettre fin à une série de trois défaites avec une victoire de 40-31 contre les Argonauts de Toronto.
Il s'agissait des deux premiers touchés de la saison pour le demi défensif originaire du Montana.
Le quart Chris Streveler a obtenu le départ pour les Bombers (4-3) après que Zach Collaros ait quitté le terrain lors de la défaite de 31-17 de la semaine dernière à Toronto en raison d'une blessure au cou.
PHOTO FRED GREENSLADE, LA PRESSE CANADIENNE
Chris Streveler (17)
Le remplaçant a complété 17 de ses 21 passes pour 173 verges et trois interceptions. Il a également couru quatre fois pour 25 verges et un touché au stade Princess Auto, qui affichait complet pour la neuvième fois consécutive.
Nick Arbuckle a complété 22 de ses 39 passes pour 327 verges, dont une interception et deux touchés pour les Argonauts (2-6).
Le match a commencé à l'heure prévue, après que les Blue Bombers et la LCF ont surveillé la qualité de l'air enfumée causée par les incendies de forêt au Manitoba et en Saskatchewan. L'indice air santé était de sept au moment du match, sous le seuil de huit, qui aurait retardé ou reporté le match. L'indice était très élevé en matinée (plus de 10).
L'ailier défensif des Blue Bombers Jay Person a également suscité l'enthousiasme de la foule en retournant un échappé d'Arbuckle sur 28 verges pour un touché.
Le botteur des Bombers, Sergio Castillo, a réussi des placements de 46, 49, 34 et 31 verges, mais a touché un poteau sur une tentative de 45 verges. Il a réussi quatre convertis.
Le receveur des Argos Damonte Coxie a capté des passes de touché de 16 et 56 verges. Il a effectué neuf attrapés pour 187 verges. Le secondeur Cameron Judge a retourné une interception sur 47 verges pour un touché.
Le botteur Lirim Hajrullahu a excellé sur des placements de 44, 25 et neuf verges, et a réussi trois transformations. John Haggerty a effectué un botté de dégagement de 85 verges pour un simple.
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2 hours ago
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« Montréal, c'est ma maison »
L'attaquante québécoise Jade Downie-Landry (à gauche), qui a joué avec les Sirens de New York au cours des deux dernières saisons, a signé un contrat avec la Victoire de Montréal en juin. Quand une des huit équipes du circuit dans lequel on joue est installée chez soi, il est un peu normal d'espérer un jour y jouer. C'était le cas de Jade Downie-Landry, qui portera la saison prochaine le chandail de la Victoire de Montréal. Downie-Landry avait reçu des offres d'autres équipes de la Ligue professionnelle de hockey féminin (LPHF), dont celle pour laquelle elle a joué ces deux dernières années, les Sirens de New York. Elle a finalement opté pour la Victoire, avec qui elle s'est entendue sur les modalités d'un contrat d'une saison en juin. De toute évidence, la Québécoise de 29 ans n'allait pas prendre une décision basée uniquement sur la ville d'une équipe. « Je pense à ma carrière de hockey, dit-elle à La Presse. Je veux quand même jouer plusieurs autres années. J'ai pris ma décision en pensant à ça. Être ici, c'est juste un méga gros bonus. » L'attaquante connaît plusieurs joueuses au sein de la formation montréalaise puisqu'elle s'entraîne avec elles l'été. De leur bouche, elle avait souvent entendu parler de la « belle chimie d'équipe » au sein de la Victoire. C'est sûr qu'il y avait une petite partie de moi qui était comme : c'est ma maison, les joueuses aiment ça, donc c'est sûr que j'aimerais me rendre là un jour et vivre cette expérience-là. Jade Downie-Landry La journée où ça s'est officialisé avec la troupe de Kori Cheverie, à la fin du mois de juin, Downie-Landry a ressenti un « soulagement ». Autour d'elle, proches et connaissances se sont mis à lui écrire pour lui exprimer leur emballement de pouvoir la voir jouer en personne la saison prochaine. Évidemment que quitter New York après deux saisons lui fait « un petit pincement au cœur », se disant reconnaissante de ce que l'équipe lui a offert. « En même temps, Montréal, c'est ma maison », lâche-t-elle. Elle possède d'ailleurs, avec sa femme, un condo à Chambly, à une trentaine de minutes de la métropole. « C'est ici que je me sens moi-même. Je suis bien. Pas que je n'étais pas bien ailleurs, c'est juste que c'est différent de jouer devant ta famille et tes amis. » Qu'importe le rôle On peut affirmer sans se tromper que Jade Downie-Landry s'est bien adaptée à la LPHF, comme partout où elle est passée avant. En 54 matchs ces deux dernières saisons, elle a inscrit 19 points au sein d'une formation qui a terminé au dernier rang du classement deux fois plutôt qu'une. Comme elle l'avait affirmé au collègue Simon-Olivier Lorange au terme de sa première campagne avec les Sirens, le jeu physique de la ligue l'a aidée. Encore aujourd'hui, elle nous parle de son gabarit – « J'ai vraiment de la chance d'être grande ! », laisse-t-elle entendre. Je ne suis pas très grosse, mais avec les années, j'ai appris à jouer avec mon gabarit. À 5 pi 9 po, j'ai appris à bien protéger ma rondelle et je pense que ça m'a avantagée dans la ligue. Jade Downie-Landry Quant à sa production offensive, quoique plus maigre la saison dernière (6 points, contre 13 lors de la première campagne), elle est « naturelle ». Au cégep, alors qu'elle évoluait avec les Blues du Collège Dawson, elle produisait à un rythme effréné. Dans ses cinq saisons avec l'Université McGill, entre 2016 et 2022, elle a fini trois fois au premier rang des pointeuses de son club. « Quand tu domines au niveau universitaire, tu as la chance de développer ta créativité, évoque-t-elle. Tu peux te permettre un peu de jouer avec ça. Ce côté-là, je l'ai vraiment développé à l'université. Là, je l'applique. » Son année avec la Force de Montréal, de la défunte Premier Hockey Federation, l'a aussi « avantagée », croit-elle. « Puisque j'ai pu faire cette année-là et jouer contre des joueuses qui sont aujourd'hui dans la LPHF – il y en a plusieurs –, ça m'a permis de m'adapter. » PHOTO MARCO CAMPANOZZI, ARCHIVES LA PRESSE Jade Downie-Landry avec la Force de Montréal en 2022 À l'aise à l'aile comme au centre Avec les Sirens, sous les commandes de l'entraîneur-chef Greg Fargo, Downie-Landry a principalement joué au centre du troisième trio. Elle a toutefois passé le dernier tiers de la saison à l'aile, et disons qu'elle a bien aimé l'expérience… « C'est drôle, parce que quand j'arrive dans une équipe, les gens disent : Jade joue au centre. Il n'y a personne qui ne m'a jamais demandé : veux-tu aller jouer à l'aile, aimerais-tu ça, tu en penses quoi ? Finalement, quand j'ai eu cette conversation-là avec mon coach cette année, j'ai dit : 'Ça ne me dérangerait pas d'essayer à l'aile si tu en as besoin.' Il était comme : 'Ah ouin ?' » relate-t-elle en riant. À l'aile, Downie-Landry avait « plus d'opportunités de penser avant que le jeu arrive, de créer plus de surnombres ». Pas que je peux être moins responsable, ce n'est pas ce que je veux dire ! J'avais juste l'impression que je pouvais être plus offensive, plus sauter sur la rondelle quand elle était libre. Donc j'ai vraiment aimé ça. Jade Downie-Landry La native de Saint-Jean-sur-Richelieu ignore encore quel rôle lui sera attribué avec la Victoire, mais comme diraient les Cowboys Fringants, elle s'bâdre pas avec ça. Même chose pour son entente, qui ne dure qu'une saison. « Je suis juste contente d'être là. J'espère que ça pourra être prolongé, mais pour l'instant, je suis juste contente de vivre une année. »


La Presse
2 hours ago
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État de choc
Cette chronique sur Ben Johnson a été publiée le 27 septembre 1988, en page A1. Nous la republions sans altérer les mots que l'auteur a utilisés à l'époque. Séoul — Six heures du matin, mardi matin. Le téléphone me réveille. C'est Montréal. La Presse : – Ben Johnson positif ! – C'est une farce ? C'était pas une farce. Enfin si, dans un sens, c'en était une. Partout au Canada on savait. Ici, à l'intérieur de la bulle olympique on ne savait rien. On dormait. Bien au chaud dans le rêve olympique. Le temps de m'habiller, j'étais à la porte de la mission canadienne. L'attaché aux médias, Bill Hersh, en caleçon, répondait à deux ou trois confrères… « Je viens de l'apprendre comme vous », disait-il. La nouvelle n'est pas confirmée. Personne ne répond au village des athlètes, je ne sais pas » … Puis s'adressant plus spécifiquement à moi : « La nouvelle est sortie en français paraît-il ? » … J'ai cru y discerner un reproche, comme si les mauvaises nouvelles arrivent toujours en français ? Je réussis à rejoindre Jean-Paul Baert, l'instructeur des lanceurs de l'équipe canadienne. Sait-il par chance dans quel hôtel habite Ben Johnson ? Ben est au Hilton, avec sa mère et sa suite. Il est toujours six heures du matin. Il fait toujours nuit. Le village de presse est toujours désert, mais dans la tour 107 cela commence à s'agiter. Je croise quelques confrères hagards. Faute de mieux on s'interview les uns les autres… Un mot résume le sentiment général : consternation. Moi aussi je suis consterné mais pour d'autres raisons. Il va falloir reparler de la dope. Redire ce qui a été dit vingt fois depuis le début de ces jeux quand les haltérophiles se sont fait évincer de l'équipe… Fonce au Hilton. Là aussi on se réveille. Pas de sécurité spéciale. Rien que cela me dit que l'oiseau s'est déjà envolé. On refuse de me dire s'il a déjà habité ici. J'insiste. Un flic en civil me prie fermement de déguerpir. Direction le centre principal de presse, presque une demi-heure de taxi. Le chauffeur regarde ma carte de presse. « Oh Canada ! Ben Johnson ! » il a l'air désolé pour moi. Je lui demande comment il sait. Il pointe sa radio. Au centre principal de presse, on attend la conférence du Comité international olympique. Fébrilité, bousculade, tout ce qui est canadien est aussitôt interviewé. – Vous connaissez Ben Johnson ? Depuis quand savez-vous la nouvelle ? Qu'est-ce qu'on dit au Canada ? Que pensez-vous des accusations de sabotage de Charlie Francis ? J'ai la chance de repérer Abby Hoffman, directrice de « Sport Canada ». Du solide, une ancienne athlète, pas le genre à paniquer, pas le genre à dorer la pilule non plus. – C'est une tragédie pour le sport, dit-elle, très calme, très droite. À la délégation canadienne on sait depuis hier, poursuit-elle. On est en état de choc. Les excuses de Charlie Francis n'arrangent rien… – Abby vous avez couru assez longtemps sur toutes les pistes, vous êtes très près des athlètes, vous savez qu'ils en prennent tous ou presque… – Je ne peux pas dire ça, s'il vous plaît, ne m'embarquez pas sur ce terrain-là, un autre jour si vous voulez, pas ce matin, ce n'est pas « fair » … Un peu plus loin, on fait cercle autour du confrère James Christie du Globe and Mail. James a écrit un livre sur Ben Johnson, un livre qui vient de sortir en librairie… – Mauvais timing James ! Y'a-t-il un chapitre sur la dope dans votre livre ? – Pas un chapitre, mais on en parle un peu. Ben dit qu'il n'a jamais touché à ça. Pouvait-il dire autre chose ? Dans la salle où va se donner la conférence de presse, je suis assis derrière Gaétan Boucher, triple médaillé olympique, maintenant journaliste. Mais ici, c'est l'athlète qui parle : « C'est un drame pour le sport canadien. Trop souvent on aborde les grandes compétitions avec une mentalité de looser. Les succès de Ben Johnson montraient qu'on pouvait faire aussi bien que les autres. Avec cette histoire, retour à la case départ. Les gens vont dire : on sait bien maintenant pourquoi il gagnait ! » Chut, on nous demande le silence. Ces messieurs du Comité olympique international viennent d'entrer. Le prince de je ne sais trop quoi, le docteur je ne sais pas trop qui et un gros chauve qui nous menace de ne pas commencer si on se tait pas… Je peux m'en aller je sais ce qu'ils vont dire. Ils vont dire que c'est pour le bien du sport, et qu'ils iront jusqu'au bout. Aveugles ou épais ? Savent-ils, au moins, que la moitié des médailles de ces Jeux seront gagnées par des athlètes qui auront pris de la dope dans le courant de l'année ? Ils l'auront prise un peu plus tôt que Johnson voilà tout. Ben devait prendre des risques après Zurich, quand il a vu qu'il ne marchait pas. Mais cinq semaines c'était un peu juste pour que son système l'élimine… Y a-t-il une personne sérieuse dans l'athlétisme qui ignorait que Ben chargeait ? Allons donc. Moi je le savais et je suis pas sérieux… Alors des sourds ou des épais ? Les deux je crois. Des vieilles pendules en tout cas qui donnent l'heure un siècle en retard. Wake up les boys. On n'est plus au temps des chevaliers. Regardez dans quel monde vous vivez. Pourquoi le sport serait différent ? Réveillez-vous. Le rêve est fini.


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3 hours ago
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Audrey Leduc rafle tout
Audrey Leduc (à gauche) lors du 200 m aux Championnats canadiens d'athlétisme à Ottawa. Dans sa région natale, Audrey Leduc a tout raflé lors des Championnats canadiens d'athlétisme. La Gatinoise a fait honneur à son titre de femme la plus rapide de l'histoire du pays. Zakary Mercier Le Droit Elle a amorcé sa fin de semaine avec une victoire serrée au 100 m, vendredi soir. La sprinteuse a mis la main sur la médaille d'or grâce à un temps de 11,06. Elle a devancé Sade McCreath par seulement 3 centièmes de seconde et l'Ottavienne Jacqueline Madogo par 15 centièmes. Son record de 10,94 établi le 13 juillet dernier, à Edmonton, demeure donc toujours intact. L'athlète de 26 ans a poursuivi sur sa lancée, dimanche après-midi, alors qu'elle a survolé la compétition au 200 m. Elle s'est offert un chronomètre de 22,55 en finale pour aisément mettre la main sur la médaille d'or. Zoe Sherar (22,78) et Jacqueline Madogo (22,81) ont complété le podium. Lors de la demi-finale, elle avait été la seule sprinteuse à courir sous la barre des 23 secondes avec un temps de 22,96. PHOTO PATRICK WOODBURY, LE DROIT Audrey Leduc a gagné deux médailles d'or lors des Championnats canadiens d'athlétisme. Ça a aidé en finale d'avoir des filles qui couraient très près de moi. Je les ai vues du coin de l'œil, alors ça m'a poussée encore plus à me dépasser. Je performe à mon meilleur lorsque je suis challengée. Audrey Leduc Leduc rentre donc à Montréal, sa nouvelle ville d'adoption, avec deux médailles de plus dans ses bagages. Par contre, elle ne se dit pas complètement satisfaite de ses prestations au Complexe d'athlétisme Terry-Fox d'Ottawa. « Je ne peux pas dire que c'était parfait. Il y a des trucs dans mon exécution qui peuvent certainement être améliorés. J'ai encore un peu de temps d'ici mes courses pour travailler là-dessus, alors c'est parfait. » À l'extérieur de la piste, par contre, la Gatinoise a pu profiter de son passage pour rattraper le temps perdu avec certains proches. Ces derniers ont même pu la voir en personne pour une rare fois. « C'était vraiment plaisant. J'ai eu beaucoup de plaisir. J'ai grandement apprécié l'expérience de courir à nouveau ici. J'ai déjà hâte à l'an prochain », a conclu Leduc. C'était la première fois depuis 2018 qu'Ottawa était la ville hôtesse des Championnats canadiens d'athlétisme. L'évènement sera à nouveau présenté à Ottawa en 2026. Madogo récompensée pour ses efforts L'Ottavienne Jacqueline Madogo s'est également offert deux médailles dans sa région natale. Elle a terminé sur la troisième marche du podium aux 100 m et 200 m. « C'était la première fois de ma carrière que je participais à une compétition d'envergure à Ottawa », a-t-elle avoué. PHOTO PATRICK WOODBURY, LE DROIT Jacqueline Madogo lors de la finale du 200 m aux Championnats canadiens d'athlétisme à Ottawa. J'avais plein de gens dans les gradins, vendredi et dimanche. C'était très spécial de pouvoir courir devant eux et de même remporter des médailles. Leur support me touche beaucoup. Jacqueline Madogo Ses médailles ont une signification encore plus spéciale alors que la sprinteuse s'est fracturé un pied en décembre dernier. Au moment de la blessure, elle ne savait même pas si elle allait être en mesure de prendre part aux Championnats canadiens. « Les derniers mois ont été très difficiles. Je ne savais pas à quel endroit dans ma réhabilitation je serais rendue à ce week-end-ci. Je suis très bien entourée, alors nous avons mis tous les efforts pour que je puisse participer aux Championnats canadiens. Ce n'est pas encore parfait, mais je suis sur la bonne voie. » Une blessure pour De Grasse Les partisans de la région de la capitale nationale qui rêvaient de voir à l'œuvre le champion olympique Andre De Grasse sont revenus bredouilles à la maison. Il a dû faire l'impasse sur la compétition en raison d'une blessure aux muscles ischiojambiers. PHOTO PATRICK WOODBURY, LE DROIT Une blessure aux muscles ischiojambiers a empêché André De Grasse de participer à la compétition. Le sprinteur de 30 ans était toutefois sur place tout au long de la compétition à des fins de promotion de l'évènement. Il devrait être rétabli à temps en vue des Championnats de l'Amérique du Nord, Centrale et des Caraïbes (NACAC) qui seront présentés du 15 au 17 août. Les yeux des meilleurs sprinteurs et sprinteuses de la planète seront ensuite tournés vers les Championnats du monde d'athlétisme qui auront lieu à Tokyo, au Japon, du 13 au 21 septembre.