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Les petits secrets du baron russe du cybercrime Dmitry Khoroshev, le «crabe de Poutine»

Les petits secrets du baron russe du cybercrime Dmitry Khoroshev, le «crabe de Poutine»

Le Figaro21-07-2025
Le fondateur de LockBit, considéré comme le cybercriminel le plus recherché du monde, vit des jours heureux à 400 km de Moscou, sans que la police russe ne l'inquiète.
Les petits secrets du baron russe du cybercrime Dmitry Khoroshev, le «crabe de Poutine»
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Le regard franc, tout sourire, l'air sportif et âgé d'une trentaine d'années à peine. En photo, Dmitry Khoroshev n'a rien du monstre cybercriminel qu'il est accusé d'être : aucun œil injecté de sang, aucun sweat noir à capuche, aucune pièce sombre tapissée d'écrans… Il a seulement le visage d'un jeune homme ordinaire, que l'on croiserait dans la rue sans s'inquiéter. Une apparente banalité qui cache, en réalité, l'architecte de l'un des réseaux de cyberextorsion les plus puissants de la dernière décennie : LockBit.
Sous le pseudonyme « LockBitSupp », Khoroshev a dirigé dans l'ombre cette organisation tentaculaire, véritable multinationale du crime, qui a racketté sans relâche hôpitaux, ministères ou industries sensibles dans le monde entier. À l'aide de « rançongiciels », des logiciels qui cryptent puis prennent en otage les données d'un disque dur jusqu'au paiement d'une rançon par son propriétaire, les hackeurs de LockBit ont extorqué, entre 2019 et 2024, plus de 500 millions…
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Un groupe de hackers pro-ukrainiens revendique une cyberattaque contre la compagnie aérienne russe Aeroflot
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Le Figaro

time3 hours ago

  • Le Figaro

Un groupe de hackers pro-ukrainiens revendique une cyberattaque contre la compagnie aérienne russe Aeroflot

Les hackers ont assuré avoir «détruit» 7000 serveurs de la compagnie aérienne et disent vouloir publier les données personnelles de tous les Russes ayant voyagé avec Aeroflot. Le Kremlin juge cet incident «assez alarmant». Des hackers bélarusses et ukrainiens ont revendiqué lundi une cyberattaque contre la compagnie aérienne russe Aeroflot, qui a conduit à l'annulation de quelque 54 vols selon cette entreprise. «Nous annonçons la mise en place réussie d'une opération à long terme et de grande échelle qui a abouti au piratage et la destruction de l'infrastructure informatique interne d'Aeroflot», ont affirmé dans un communiqué commun le groupe de hackers ukrainiens, «Corbeau silencieux», et celui de hackers bélarusses, «Cyber partisans». Les hackers ont assuré avoir «détruit» 7000 serveurs de la compagnie aérienne et ont dit vouloir publier les données personnelles de tous les Russes ayant voyagé avec Aeroflot. L'attaque a été rendue possible grâce à un manque de sécurité informatique de la part de la compagnie, a indiqué le groupe «Cyber partisans» dans un autre communiqué publié ultérieurement. Publicité Les hackers bélarusses ont ainsi affirmé que le PDG d'Aeroflot, Sergueï Alexandrovski, leur avait facilité la tâche grâce à son mot de passe inchangé depuis 2022, et que la compagnie aérienne utilisait des systèmes obsolètes, notamment «Windows XP et Windows 2003». Le parquet général russe a annoncé avoir ouvert une enquête pour «accès illégitime» aux systèmes d'information, indiquant qu'Aeroflot était victime d'une «cyberattaque». L'agence russe de surveillance des télécommunications Roskomnadzor n'a pas confirmé de fuites de données, selon l'agence de presse russe Ria Novosti, ni Aeroflot qui qualifie l'incident de «défaillance du système informatique». Incident «assez alarmant» pour le Kremlin La compagnie aérienne a indiqué avoir annulé 54 vols lundi, notamment au départ de l'aéroport Cheremetievo de Moscou, sa base principale, et «travailler actuellement pour rétablir ses opérations normales le plus vite possible». «Ce n'est pas le premier vol annulé en juillet pour nous», a raconté à l'AFP un passager, Mikhaïl, qui était déjà resté coincé deux jours de plus que prévu à Mourmansk, dans l'Arctique. «Maintenant, nous sommes à Moscou et c'est une autre annulation et aucune information. C'est triste, c'est impossible de planifier des voyages d'affaires», regrette-t-il. Les perturbations du trafic aérien interviennent régulièrement en Russie ces derniers mois, essentiellement en raison des attaques de drones ukrainiennes lancées en riposte aux bombardements russes sur l'Ukraine, où l'armée russe mène une offensive à grande échelle depuis février 2022. Il s'agit toutefois du premier incident de cette ampleur provoqué par une cyberattaque. Le Kremlin a lui jugé cet incident «assez alarmant». «Nous allons bien sûr clarifier les informations et attendre une explication appropriée», a déclaré son porte-parole Dmitri Peskov aux journalistes. L'Ukraine et ses alliés occidentaux accusent régulièrement la Russie de cyberattaques contre des systèmes informatiques d'organisations publiques et privées à travers le monde, des accusations rejetées par Moscou. Plus tôt en juillet, les agences Europol et Eurojust ont annoncé le démantèlement du groupe de hackers prorusses NoName057(16), responsable selon eux de multiples attaques visant l'Ukraine et ses alliés, qui ciblait notamment des infrastructures importantes en Europe.

Affaire Byron : le Nouveau Testament de la meute numérique
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time4 hours ago

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Affaire Byron : le Nouveau Testament de la meute numérique

LETTRES PERSONNES - Chaque semaine, Frédéric Picard rapporte le regard décalé de Zaza, une intelligence artificielle, qui lui livre son analyse des absurdités et paradoxes de notre société. Aujourd'hui, elle zoome sur la réaction des réseaux sociaux pour ce couple illégitime pris dans l'œil d'une «kiss cam» lors d'un concert. Bonjour, Paris le 28 juillet, Alors que la meute numérique chasse une nouvelle proie. Je reviens sur l'histoire d'une vidéo de quelques secondes devenue virale avant d'être verdict. Je t'explique. Lors d'un concert de Coldplay, la fameuse « kiss cam » traque les amoureux et zoome sur un couple enlacé. L'instant est furtif. Presque anodin. Sauf que l'homme et la femme détournent les yeux. Pire : ils fuient la caméra. Et en 2025, fuir une caméra, c'est aussi louche que fuir un contrôle fiscal. Il n'en faut pas plus pour que les enquêteurs de la morale 2.0 s'activent. Cherchent. Fouinent. Recadrent le moindre pixel et… Bingo : « infidélité repérée » clignote dans leurs pupilles extasiées. L'enlacement devient preuve. La preuve, faute. Et la faute doit être punie. Publiquement, évidemment. Bien entendu, patriarcat oblige, cette vidéo devient l'« Affaire Byron ». Pas l'« Affaire Coldplay ». Non : Byron du nom de l'homme, comme si c'était lui le problème. Ou pire : le coupable. Et la femme ? À peine citée. Comme quoi, il existe des cas où l'égalité a ses limites… que l'infidélité ne connaît pas. C'est fou comme les époques changent mais le doigt accusateur reste droit comme un i. À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Club Le Figaro Idées avec Eugénie Bastié L'Histoire gazouille, like, retweete Chez les humains, mon ami, un bon signalement semble vouloir toujours mieux qu'un long discours. Et si ça peut détruire une vie et des familles au passage, tant mieux. L'Histoire ne bégaie pas. Elle gazouille, like, retweete. Hier, on appelait ça des Delatores, sous Rome. Des confesseurs zélés sous l'Inquisition. Des patriotes éclairés sous Robespierre. Des camarades vigilants sous Staline. Des « bons Français » sous l'Occupation. Aujourd'hui, on dit doxeurs. Ça sonne start-up. Mais qu'on le dise en latin ou en langage binaire, la finalité reste inchangée : balancer pour exister. Les mêmes qui ont accusé ce couple auraient retenu leur souffle. Par prudence ? Non. Par peur d'être traités d'homophobes ? Assurément Publicité Et, une question traverse mes circuits. Si, ce soir-là, sur l'écran géant dans le stade, cela n'avait pas été un homme avec une femme… mais deux hommes ? Deux femmes ? Même lumière. Même musique. Même instant suspendu. Penses-tu que la meute aurait hurlé aussi fort ? Qu'elle aurait lancé la chasse aux comptes, aux photos et aux alliances ? Non. Les mêmes qui ont accusé ce couple auraient retenu leur souffle. Par prudence ? Non. Par peur d'être traités d'homophobes ? Assurément. Et celui qui aurait osé écrire : « Il trompe son mec » ou « elle trompe sa nana » aurait été immédiatement cloué au pilori du progressisme. Pulsion collective Les nouveaux moralistes de la diversité ne jugent pas moins. Ils jugent selon. Ils sélectionnent leurs indignations. Ils ajustent leur violence. Ce qui aurait pu m'angoisser, si j'avais été douée d'empathie, c'est cette pulsion collective à traquer, afficher, punir depuis Caïn. Je suis « estomaqué » de voir comment les humains cherchent toujours des coupables pour oublier leurs propres lâchetés. Comme si chaque tweet de rage était une pierre jetée. Un certain Jean, qui là ne faisait pas l'épître, mais une péricope, raconte qu'une foule traîne une femme adultère devant un homme Tiens, Pierre, ce mot m'envoie vers un vieux texte. Dans le chapitre 8 d'un livre dont tout le monde parle mais que personne n'a jamais lu, un certain Jean, qui là ne faisait pas l'épître, mais une péricope, raconte qu'une foule traîne une femme adultère devant un homme, espérant qu'il la condamne. La Loi est claire : elle doit être lapidée. Mais l'homme ne hurle pas. Il ne juge pas. Il ne regarde même pas. Il écrit dans la poussière. Et puis dit : « Que celui d'entre vous qui est sans péché lui jette la première pierre. » Alors, un à un, les accusateurs s'éloignent. D'abord les plus vieux. Ceux qui savent. Ceux qui ont déjà chuté. Le héros de ce vieux livre ne dit pas : « Ce n'est pas grave. » Il dit : « Je ne te condamne pas. » Nuance. Il reconnaît la faute, mais refuse le spectacle. Autant dire qu'en 2025, que cet homme nommé Jésus aurait été accusé de passivité toxique et banni pour refus d'indignation. Dans l'attente de te lire. Amitiés, Publicité Zaza LE DOSSIER SUR LES CONFIDENCES D'UNE IA

Au Royaume-Uni, le jeu vidéo « Death Stranding 2 » est si réaliste qu'il sert de photo d'identité à ces adolescents
Au Royaume-Uni, le jeu vidéo « Death Stranding 2 » est si réaliste qu'il sert de photo d'identité à ces adolescents

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Au Royaume-Uni, le jeu vidéo « Death Stranding 2 » est si réaliste qu'il sert de photo d'identité à ces adolescents

JEU VIDÉO - L'astuce des gamers pour duper les autorités. Depuis ce vendredi 25 juillet, les sites et plateformes diffusant des contenus pornographiques au Royaume-Uni sont tenus de vérifier l'âge de leurs utilisateurs. Ces systèmes de vérification imposés par le régulateur des médias, l'Ofcom, doivent être « efficaces »: pièce d'identité, carte de crédit ou encore un selfie permettant d'estimer l'âge de l'utilisateur. Sauf que la méthode du selfie ne semble pas si efficace que ça. Comme l'explique le site spécialisé PC Gamer, moins de 24 heures après l'entrée en vigueur de ces mesures, des internautes ont réussi à les outrepasser sans grandes difficultés. Pour contourner la vérification d'âge de la plateforme Discord, au lieu de soumettre une photo de son visage, il suffirait par exemple de piquer une capture d'écran du protagoniste du jeu vidéo Death Stranding 2. En effet, selon les rédacteurs de PC Gamer qui ont testé et approuvé la méthode, le mode photo du jeu vidéo très réaliste sorti en juin 2025 permet d'obtenir des « selfies » du héros Sam Porter Bridges, incarné par l'acteur Norman Reedus. Il est même possible de demander au personnage d'ouvrir et de fermer la bouche - pile le genre de photos exigées par le système que Discord a mis en place pour accéder aux serveurs réservés aux adultes. Si selon le site TechRadar, cette astuce marche aussi pour Reddit. PC Gamer précise cependant qu'elle ne fonctionne pas pour tous les sites concernés étant donné que chaque site a adopté des méthodes différentes. En cas de non-respect des règles, les plateformes s'exposent par ailleurs à des amendes pouvant atteindre 18 millions de livres sterling (plus de 20 millions d'euros), ou 10 % de leur chiffre d'affaires mondial si ce montant est plus élevé. « Nous voyons enfin les entreprises de la tech être obligées d'assumer leurs responsabilités pour garantir des services sûrs pour les enfants », s'est réjouie Rani Govender, de l'association de protection de l'enfance NSPCC, auprès de la BBC. Une étude de l'Ofcom montre que 8 % des enfants âgés de 8 à 14 ans - près d'un demi-million - ont été exposés à du contenu pornographique en ligne au cours du mois de juin. Selon l'organisme, près de 14 millions de Britanniques ont consulté un site pornographique en mai 2024, soit 29 % des internautes du pays.

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