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La Corée du Nord dément le retrait des haut-parleurs de propagande à la frontière

La Corée du Nord dément le retrait des haut-parleurs de propagande à la frontière

La Presse4 days ago
Le 5 août, la Corée du Sud avait annoncé avoir commencé à retirer ses haut-parleurs à la frontière comme « mesure pratique visant à aider à apaiser les tensions avec le Nord ».
La Corée du Nord dément le retrait des haut-parleurs de propagande à la frontière
(Séoul) L'influente sœur du dirigeant nord-coréen Kim Yo Jong a réfuté jeudi des rapports de l'armée sud-coréenne selon lesquels la Corée du Nord aurait retiré ses haut-parleurs de propagande à sa frontière avec le sud, écartant toute idée de détente avec Séoul.
Agence France-Presse
« Nous n'avons jamais retiré les haut-parleurs installés dans la zone frontalière et nous ne sommes pas disposés à les retirer », a déclaré Kim Yo Jong, dans une déclaration diffusée par l'agence officielle nord-coréenne KCNA.
La frontière entre les deux Corées est le théâtre d'une guerre par haut-parleurs interposés, Séoul diffusant de la K-pop et des bulletins d'information vers le Nord, tandis que celui-ci émet des bruits inquiétants.
Arrivé au pouvoir début juin, le président sud-coréen Lee Jae-Myung a promis de tendre la main à Pyongyang, arguant que, « quel qu'en soit le coût, la paix est préférable à la guerre ».
Le 5 août, Séoul avait annoncé avoir commencé à retirer ses haut-parleurs comme « mesure pratique visant à aider à apaiser les tensions avec le Nord ». Quelques jours plus tard, l'état-major sud-coréen avait affirmé que l'armée nord-coréenne avait commencé à en faire autant.
« Aucune volonté »
Mais dans sa déclaration de jeudi, Mme Kim a rejeté tout geste en ce sens.
« Récemment, la République de Corée a tenté d'induire l'opinion publique en erreur en affirmant que ses 'mesures de bonne volonté' et sa 'politique d'apaisement' trouvent un écho, et de faire croire à l'opinion selon laquelle les relations entre la RPDC et la République de Corée sont en train de se 'restaurer' », a-t-elle déclaré, en se référant aux deux Corées par leurs noms officiels.
« Nous avons précisé à plusieurs occasions que nous n'avons aucune volonté d'améliorer les relations avec la République de Corée… et cette position et ce point de vue définitifs seront inscrits dans notre Constitution à l'avenir », a-t-elle précisé.
Sa déclaration intervient alors que la Corée du Sud et les États-Unis se préparent à mener des exercices militaires conjoints annuels visant à contenir le Nord, du 18 au 28 août.
De son côté, le gouvernement sud-coréen a répondu jeudi qu'il continuerait à « poursuivre des mesures de normalisation et de stabilisation » avec le Nord.
« Au cours des trois dernières années, les relations intercoréennes ont été enfermées dans une impasse intransigeante. Pour transformer cela en une période de dialogue et d'engagement, nous devons aborder la situation avec calme et une perspective à long terme, » a déclaré un responsable du ministère de l'unification sud-coréen aux journalistes.
Les deux pays demeurent techniquement en guerre, car la guerre de Corée de 1950-1953 s'est terminée par un armistice et non par un traité de paix.
La diffusion de propagande par haut-parleurs, une tactique qui remonte à la guerre de Corée, a déjà poussé Pyongyang à menacer de frappes d'artillerie contre les unités de haut-parleurs en Corée du Sud.
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time15 hours ago

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La nostalgie du présent
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timea day ago

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La nostalgie du présent

« L'été a beau être là, on a l'impression qu'il nous échappe déjà. On est le 17 août, et on se dit : l'été est fini », écrit notre chroniqueur. Dimanche 17 août. Ça donne un coup. 17 août ! Plus de la moitié du doux mois d'août est déjà passée. Dans deux semaines, c'est septembre. J'en tremble. Je sais qu'il fait encore beau en septembre, mais nous, on ne le verra pas. C'est la rentrée. Ça le dit, on sera rentrés. On sera en dedans. Les enfants seront à l'école, les adultes au travail. L'été, lui, restera dehors. C'est là qu'il vit, c'est là qu'il dort. En septembre, il n'y aura plus personne pour jouer avec lui. Il procrastinera un peu. L'été est un pro de la procrastination. Puis il s'en ira, le 22 septembre. Son avion décollera à 20 h 19. Pas de chances qu'il soit pris ici. Avec lui, pas de conflit. Il s'en ira de l'autre côté. Où l'hiver commence à paqueter ses p'tits, pour venir nous retrouver. À vrai dire, la rentrée est déjà rentrée. Elle nous attend, en tapant du pied. Lagacé est à son micro, Masbou commence lundi. Tout autour de nous dit : Ça fait ! Game over. C'est terminé, le farniente. La cigale a assez chanté. Il est temps de redevenir fourmi. De s'activer. D'entrer dans le tunnel. Pas pour deux semaines. Pas pour deux mois. Pour 23 587 200 secondes bien comptées, s'écoulant entre le 1er septembre 2025 et le 1er juin 2026. 17 août. C'est fou. Ç'a pas de bon sens, on peut pas déjà être rendus là ! Le sable du temps nous glisse entre les mains comme le sable de la plage. Me semble qu'hier, on était fin mai, avec plein de projets devant nous, pour le festival estival. Des grands et des petits voyages. Des amis à visiter. Des ennuis à fuir. Des airs tout légers à chanter. C'est la mi-août, et on se renifle tous comme un minou miaulant. Mi-août, mi-août ! On se plaint sans savoir vraiment pourquoi. On a la nostalgie du présent. L'été a beau être là, on a l'impression qu'il nous échappe déjà. On est le 17 août, et on se dit : l'été est fini. On sait qu'il ne l'est pas, mais en nous, c'est en partie plié. Avec la tente et le parasol. Notre corps est à l'horizontale, mais notre esprit est debout. Prévoyant tout. On mange un bol de fraises en pensant aux confitures à faire. On se promène en bedaine en se demandant si on va rentrer dans notre Kanuk. On s'assoit sur un banc de parc en pleine rue piétonnière avant qu'il ne soit remplacé par un banc de neige en pleine rue bétonnière. On revoit des images de la victoire de Mboko, et on se dit que c'était le bon temps. Je sais, ça fait seulement 10 jours, mais 10 jours d'été, ça passe tellement vite que ça s'éloigne de nous à vitesse grand V, à vitesse grand vent. Comme un TGV nous laissant sur le quai. On n'a pas la passe pour le passé. Elle est rendue loin, la finale des dames. Au pays des objets gagnés. À partir d'aujourd'hui, chaque plaisir ressenti comporte un soupçon de regret. On le vit avec un petit pincement au cœur. Dans le ciel bleu, on voit maintenant du blues. Dans chaque vague, du vague à l'âme. On veille sur la galerie en constatant qu'il fait noir plus tôt. Que le soleil ne chille plus avec nous. Qu'il travaille demain. Les journées raccourcissent et nos visages allongent. On se répète, durant nos instants de contemplation : « C'est pas déjà fini… C'est pas déjà fini… » Comme une incantation. Secouons-nous un peu ! Ne laissons pas notre moral sécher notre vitalité. Ne nous noyons pas dans la piscine du spleen. Oui, ça passe trop vite. Oui, l'été patine comme McDavid, alors que l'hiver patine comme un gardien de but. Mais c'est pas une raison pour se gâcher le présent, en anticipant l'avenir. Les prés sont toujours verts, il est trop tôt pour chanter la chanson de Prévert. Les feuilles sont loin d'être mortes. Elles ne se ramassent pas à la pelle. Elles sont bien vivantes et nous font un peu d'ombre quand on en a besoin. Notre petite anxiété d'avoir été et de ne plus avoir l'été, c'est une façon de nous protéger. On ne veut pas que le choc soit trop brutal, quand on va se retrouver à pelleter. Alors on commence la cérémonie des adieux quand on est encore enlacés. Ça se défend, mais c'est rabat-joie. 17 août, youhou ! On ne va pas faire la gueule comme si on était le 17 janvier. Arrêtons de penser au pire. Ce n'est pas notre premier BBQ. Et surtout pas notre dernier. Oui, l'été va partir. Mais il va aussi revenir. Les saisons ne meurent pas. Elles vont ailleurs. L'été est éternel. Parce qu'il part avant qu'il soit trop tard et revient après qu'il eut été trop tôt. Vivons l'août comme si c'était le juillet. Profitons-en au complet. Jusqu'à la dernière goutte de sueur. Jusqu'à la dernière heure. Faut arrêter de freiner nos élans. L'été est déjà assez court, faut pas le raccourcir davantage. Délirons jusqu'au bout. L'été dure 92 jours, le 17 août en est le 58e, y'en reste toujours ben 34 ! Dont 22 en septembre, c'est vrai. Arrangeons-nous pour les savourer, malgré toutes nos occupations. Faisons une rentrée en douceur. Restons dans le cadre de porte. Moitié en dedans, moitié dehors. Qui est pressé ? Sûrement pas l'été. Restons avec lui jusqu'au dernier moment. Jusqu'à la dernière chaleur. Arrêtons de faire de septembre un mois d'automne. Septembre, c'est l'été en supplémentaires. Car l'été est toujours un succès !

Stabilité à Terre-Neuve, préparation d'évacuation au Nouveau-Brunswick
Stabilité à Terre-Neuve, préparation d'évacuation au Nouveau-Brunswick

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timea day ago

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Stabilité à Terre-Neuve, préparation d'évacuation au Nouveau-Brunswick

De la fumée près de à Terre-Neuve (St. John's) Les trois incendies de forêt incontrôlables à Terre-Neuve sont restés stables pendant la nuit, alors qu'une période de températures caniculaires et de conditions proches de la sécheresse prenait fin. La Presse Canadienne Le gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador affirme qu'une modification des vents permettra aux équipes au sol d'attaquer la limite nord de l'incendie qui a détruit une centaine de maisons près de Kingston, à Terre-Neuve-et-Labrador. La police et les administrations locales évaluent encore les dégâts dans la région. Le tableau de bord provincial des incendies de forêt indique que l'incendie couvre environ 98 kilomètres carrés le long de la rive nord-ouest de la baie de la Conception. Dans le nord du Nouveau-Brunswick, un incendie de forêt au nord de Miramichi a poussé les autorités à demander vendredi soir aux résidents de Lavillette d'être prêt à évacuer à tout moment. Le gouvernement provincial indique qu'il y a 30 incendies actifs au Nouveau-Brunswick, dont six sont incontrôlables.

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