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Le Figaro
13 minutes ago
- Le Figaro
Qu'est devenu le petit garçon des Trois frères 30 ans après la sortie du film des Inconnus ?
TF1 Séries Films, sur le canal 20 de la TNT, diffuse ce lundi soir la comédie de 1995 réalisée et jouée par Bernard Campan, Didier Bourdon et Pascal Légitimus avec Antoine du Merle, alors âgé de 7 ans. Comédie culte des années 90 avec près de 7 millions d'entrées dans les salles de cinéma et un César du meilleur premier film, Les trois frères est rediffusée lundi à partir de 21h10 sur la chaîne TF1 Séries Films. Réalisé en 1995 par Les Inconnus, le film raconte la rencontre des demi-frères Latour qui ne se connaissaient pas jusqu'à ce que le décès de leur mère les rassemble dans le bureau d'un notaire pour le partage d'un legs de 3 millions de francs. Très différents, les personnages incarnés par Didier Bourdon, Bernard Campan et Pascal Légitimus vont connaître ensemble une série de déconvenues qui va les obliger à se rapprocher pour tenter de s'en sortir. Après avoir vu l'héritage leur passer sous le nez, leur situation professionnelle et financière s'est dégradée. Dans leur périple, ils embarquent Michaël Rossignol, un petit garçon né d'une ancienne relation entre Didier et Christine, une hôtesse de l'air. À lire aussi «Excusez-moi, c'est qui ?» : Pascal Légitimus ne reconnaît pas Pierre Garnier dans «Les enfants de la télé» « Pour le casting des Trois frères, j'ai été choisi parmi 3500 gamins » Antoine du Merle Publicité Dès l'âge de 4 ans, Antoine du Merle a commencé à travailler pour des publicités avant d'apparaître en 1994 dans les films Quand j'avais cinq ans, je m'ai tué de Jean-Claude Sussfeld et Une femme française de Régis Wargnier avec Emmanuelle Béart et Daniel Auteuil. « Pour le casting des Trois frères, j'ai été choisi parmi 3500 gamins, a-t-il raconté en 2013 à Allociné. Je ne sais toujours pas pourquoi moi plus qu'un autre. Je pense que ça s'est fait au feeling. » Le natif de Paris a soufflé ses sept bougies durant le tournage des Trois frères. « Certains de mes amis me forcent à le revoir de temps en temps quand il passe à la télé et, à chaque fois, c'est un supplice, a-t-il avoué à nos confrères. Je n'aime pas me regarder. Je ne vois que les défauts. Ce n'est pas un plaisir de le regarder. » Porté par le succès de la comédie des Inconnus, Antoine du Merle a enchaîné les tournages avec, notamment, Ponette de Jacques Doillon ou encore Louise (Take 2) de Siegfried. Antoine du Merle, de comédien à régisseur En 1999, il retrouve Didier Bourdon et Bernard Campan dans L'extraterrestre. En 2014, il prend part à la suite des Trois frères et reprend son rôle d'un Michaël Latour devenu grand. Il a alors 26 ans et sa carrière devant la caméra avance au ralenti. « Je savais que ce serait long, difficile, que je n'aurai pas à 20 ans la même carrière qu'à 12. Je ne m'inquiète pas, je me dis que c'est normal, que c'est comme ça que ça se passe », relativise-t-il. Antoine du Merle n'a pas quitté le milieu artistique pour autant. D'abord assistant d'une directrice de casting, il est devenu régisseur. « Je n'ai pas mis un terme à ma carrière d'acteur mais je n'ai pas de projets en vue », a-t-il déclaré à MinuteBuzz en juin 2020. Derrière la caméra, il a notamment travaillé pour les séries Engrenages, Balthazar et, plus récemment, Ici tout commence .
Le Figaro
42 minutes ago
- Le Figaro
«Je suis un piètre grand-père» : Julien Clerc évoque sans fard sa relation avec ses petits-enfants
Le chanteur de 77 ans est père de cinq enfants dont le dernier a seulement 17 ans. Mais il est aussi grand-père. Un rôle qu'il ne semble pas assumer pleinement. À un an d'intervalle, Julien Clerc a été père pour la cinquième fois et grand-père pour la première fois. Le 3 avril 2007, sa fille aînée Jeanne, fruit de sa relation avec Miou-Miou, donnait naissance à Antoine. Et le 22 avril 2008, l'artiste de 60 ans et sa conjointe Hélène Grémillon, de 30 ans sa cadette, accueillaient Léonard. Une nouvelle paternité tardive qui semble avoir empêché Julien Clerc d'assumer son rôle de grand-père. C'est ce qu'il a confié à Hélène Mannarino ce dimanche dans le «Portrait de la semaine» de «Sept à huit» sur TF1. «Je ne suis pas suffisamment proche de mes petits-enfants, a avoué l'interprète de Ma préférence. Je pense que je suis un piètre grand-père», a-t-il insisté avant de se comparer avec ses amis : «Je n'ai pas, par exemple, je m'en excuse beaucoup souvent, ce truc qu'ont certains de mes copains qui sont des grands-papas gâteaux. Moi pas du tout». Selon lui, cela est dû au fait qu'il remplit toujours son rôle de père auprès de son fils qui a actuellement 17 ans. «Je pense que le statut de grand-père en a souffert, certainement», a-t-il conclu. À lire aussi «Sept à huit» : pourquoi Audrey Crespo-Mara est remplacée par Hélène Mannarino au «Portrait de la semaine» ? Publicité Le chanteur a également évoqué sa rencontre «miraculeuse» avec son épouse survenue en 2004. «Parce que ça prouve qu'il n'y a pas d'âge pour l'amour, c'est très important de savoir ça. Quand on est amoureux, après tout, on le reste toute sa vie, on a le cœur qui bat à 200 à l'heure, à tout moment, à tout âge», a-t-il déclaré. C'est pour elle qu'il a accepté l'arrivée de son cinquième enfant. «J'ai appelé des gens qui avaient vécu ça et qui étaient des copains. Ils m'ont dit : 'C'est extraordinaire et si tu dis non, tu la perdras elle'», a-t-il raconté. En apprenant la grossesse de sa conjointe, Julien Clerc a craint de ne pas pouvoir assumer son rôle de père à 60 ans. «J'ai toujours participé, je me revois faisant les nuits, les fameux biberons de nuit - j'insistais pas mal pour les faire d'ailleurs -, j'étais capable de changer un enfant très tôt dans ma vie... Il faut quand même une certaine moelle, il faut être capable d'aider la maman. J'avais peur de ça, j'avais peur de ne plus avoir cette énergie-là et finalement je m'en réjouis», a-t-il affirmé.
Le Figaro
an hour ago
- Le Figaro
Pourquoi Quentin Tarantino a abandonné The Movie Critic, son dixième et dernier film
Le réalisateur envisageait de prendre sa retraite avec son long-métrage dédié au métier de critique cinéma. Pourtant très fier de son scénario , le cinéaste était un peu moins emballé par le tournage et la production qui aurait manqué un peu de « piquant ». Quand pourra-t-on voir le dixième et dernier (si l'on en croit la parole du cinéaste) film de Quentin Tarantino ? Depuis Once Upon a Time... in Hollywood (2019), véritable hommage « tarantinesque » au septième art avec Leonardo DiCaprio, Brad Pitt et Margot Robbie en tête d'affiche, le réalisateur américain se fait très discret. Silence radio sur grand écran. Et cette absence pourrait durer encore longtemps. Le géant du cinéma vient de revoir ses plans et à chambouler tous ses projets. Pour cause, il a abandonné The Movie Critic, le long-métrage sur lequel il travaillait ces dernières années, dont la sortie était avancée pour courant 2025. Invité du podcast The Church of Tarantino, samedi 16 août, le cinéaste revient pour la première fois sur cette décision. Qu'a-t-il bien pu se passer ? Était-ce un problème d'inspiration ? Absolument pas, selon Quentin Tarantino. Le scénario était même bouclé, celui-ci ayant donné du fil à retordre au réalisateur, qui avait originellement envisagé son projet comme une mini-série de huit épisodes. Le cinéaste était fier de ses pages, qu'il a réussi à réécrire afin d'adapter l'intrigue à un long-métrage. Le réalisateur en profite notamment pour en dévoiler un peu plus sur The Movie Critic. L'histoire doit toujours se dérouler à Los Angeles, comme dans son précédent film sauf qu'on est plus en 1969 mais en 1977. Le long-métrage devait suivre la vie d'un critique de cinéma de renom. Et surtout, le film n'avait rien à voir avec Once Upon a Time… in Hollywood. Le personnage de Cliff Booth interprété par Brad Pitt n'allait pas revenir, balayant les espoirs de ses fans. Si Quentin Tarantino était inspiré par The Movie Critic, il s'est aperçu qu'il n'était pas vraiment enthousiaste à « l'idée de mettre en scène » ce qu'il avait écrit. Publicité Pas assez de défis La raison ? The Movie Critic n'avait rien de stimulant pour la carrière de Quentin Tarantino. Il n'y avait pas de gros défis à relever. « Il n'y avait rien à inventer. Je savais déjà plus ou moins comment transformer Los Angeles en ville du passé. Donc, au fond, c'était trop proche de mon précédent film. » Il a donc préféré mettre de côté son idée, pour essayer de s'atteler à des projets plus complexes. Le réalisateur précise toutefois qu'il reste très attaché à son scénario. « Le truc, c'est que j'aime vraiment, vraiment ce que j'ai fait. Parce que je m'étais lancé un défi : est-ce que je peux prendre la profession la plus ennuyeuse du monde et en faire un film intéressant ? Qui a envie de voir un film qui s'appelle The Movie Critic ? C'était ça le test. Si je peux rendre captivante l'histoire de quelqu'un qui passe sa vie à regarder des films, alors c'est une réussite. Et je crois que j'ai réussi », se félicite-t-il. Quentin Tarantino a également profité de ce podcast pour dévoiler ses œuvres favorites de sa filmographie. Once Upon a Time... in Hollywood est son « film préféré », révèle-t-il. Inglourious Basterds, « son meilleur long-métrage, son chef-d'œuvre » et Kill Bill, le film qu'il était « destiné à faire ». Si nous ne savons toujours pas quand il reviendra derrière la caméra, Quentin Tarantino se concentre aujourd'hui sur l'écriture d'une pièce de théâtre, dont les détails restent encore inconnus. En attendre, ceux qui ont aimé Once Upon a Time... in Hollywood pourront se réjouir de bientôt retrouver la suite sur Netflix, cette fois-ci réalisée par David Fincher. Projet confié au cinéaste américain car Tarantino refuse que son dernier film soit une suite.
