
Bayrou, le déficit et les jours fériés : au boulot !
François Bayrou
ne s'est pas contenté, mardi,
d'annoncer des efforts financiers
pour éviter à la France le « surendettement ». Le Premier ministre veut aussi faire « travailler plus » les Français. Une nécessité, tant nous avons oublié que « pour distribuer, il fallait produire », a-t-il souligné. Le constat est validé par nombre d'économistes ; la volonté de préserver la compétitivité des entreprises, fidèle à la ligne macronienne.
Mais concrètement, cela signifie
suppression de jours fériés
, durcissement des arrêts maladie, rabotage des indemnités chômage, assouplissement du droit du travail, fusion des aides sociales pour creuser l'écart avec les revenus d'activité. Courageux… ou suicidaire ?
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- Le Parisien
Vol de 4 000 sacs de luxe entre l'Espagne et Paris : cinq arrestations dans une affaire à 1,2 million d'euros
Cette affaire a été instruite dans le plus grand secret. Les enquêteurs de la brigade de répression du banditisme (BRB) de Paris travaillent, depuis plus d'un an, sur ce dossier de vol et de recel par des salariés, dans un secteur qui est devenu un nouvel eldorado pour les malfrats franciliens : la maroquinerie de luxe . Début juillet, les forces de l'ordre ont mené un nouveau coup de filet dans le milieu de la livraison et de la logistique de produits de luxe. Au total, cinq suspects, âgés de 25 à 48 ans, ont été arrêtés à Paris, Clichy (Hauts-de-Seine), Coignières (Yvelines) et Fontenay-le-Fleury. Un sixième a été extrait de la maison d'arrêt de Rouen (Seine-Maritime).


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- Le HuffPost France
Plus d'un Français sur cinq jette ses déchets par la fenêtre en voiture sur l'autoroute (mais c'est pire en ville)
FRANCE - Baisser sa vitre pour lancer sa peau de banane ou son mégot de cigarette sur le bas-côté... Un geste passible de 135 euros d'amende mais qui reste une habitude sur l'autoroute pour plus d'un automobiliste sur cinq, selon une enquête publiée ce jeudi 31 juillet par la Fondation Vinci Autoroutes. Au total, 22 % des personnes interrogées par l'institut de sondage Ipsos pour Vinci admettent se débarrasser de déchets par la fenêtre de leur voiture lorsqu'elles roulent sur l'autoroute. Un chiffre déjà très élevé, mais qui grimpe même jusqu'à 37 % concernant les Français jetant leurs déchets sur la voie publique en général depuis leur voiture. Les incivilités restent donc « nombreuses », souligne la Fondation Vinci Autoroutes, qui déplore un « constat alarmant », mais note néanmoins que « les comportements des Français ont progressé » par rapport à l'année dernière. Les jeunes particulièrement peu exemplaires Selon le sondage, 36 % des personnes qui avouent jeter des petits déchets sur l'autoroute pensent que « ce n'est pas grave car le déchet se décompose rapidement », et 19 % sont persuadés que « personne ne sera gêné ou ne s'en rendra compte ». « En moyenne, 10,6 kg de déchets par kilomètre et par sens de circulation sont ramassés par les ouvriers autoroutiers à chaque campagne de nettoyage le long des autoroutes », rappelle Vinci Autoroutes, s'appuyant sur des relevés effectués en 2024 sur une portion de l'autoroute A10. Les détritus les plus couramment balancés par-dessus la vitre sont les déchets organiques (19 % des répondants), les mégots (18 % des répondants fumeurs), puis les papiers et les emballages (6 %) et les bouteilles en plastique et les canettes (6 %). Dans le détail, les jeunes de moins de 35 ans sont particulièrement peu exemplaires puisque 28 % d'entre eux ont déclaré jeter des déchets par leur fenêtre sur l'autoroute. Une amélioration notable est cependant à remarquer, avec un taux en baisse de 12 points entre 2024 et 2025. Plus de la moitié des personnes interrogées (56 %) se disent favorables à des mesures répressives face à ces comportements irrespectueux de l'environnement. Pour cette enquête menée entre le 6 et le 13 juin 2025, 2 256 personnes âgées de 16 ans à 75 ans ont été interrogées par internet, selon la méthode des quotas.


Le Parisien
an hour ago
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Paris : après deux semaines de grève, les employés de Paris Adresse obtiennent gain de cause
Après deux semaines de grève illimitée , les douze agents de Paris Adresse, service de domiciliation administrative de la capitale (CASVP) basé dans XVIIe arrondissement , ont obtenu gain de cause le mardi 29 juillet. Ils dénonçaient des conditions de travail dégradées par un chantier de travaux et du « travail à la chaîne » incompatible avec leur mission humaine : aider les sans-abris à obtenir une domiciliation. L'Unsa et la CGT réclamaient notamment une prime de 140 euros. Parmi les points difficultés mises en exergue par les grévistes : des locaux existants sous-dimensionnés par rapport au flux constant du public ou encore des missions qui s'apparenteraient à celles d'un travailleur social , bien qu'ils soient rémunérés au titre d'agents administratifs. Leur direction a finalement cédé en accordant une prime mensuelle brute de 140 euros à compter du 1er juillet 2025. « Bien sûr nous sommes satisfaits de cette décision, mais nous déplorons tout de même que ça ait pris autant de temps. Surtout quand on pense à l'impact que cette grève a pu avoir sur les usagers qui sont des personnes dans le besoin », regrette cependant Simon Le Cœur, secrétaire général de la CGT du Centre d'action sociale de la Ville de Paris. Un comité de suivi sera mis en place pour examiner leurs autres revendications, dont la titularisation des agents précaires. L'annonce, le vendredi 25 juillet, de la découverte de fibres d'amiante à un niveau supérieur au seuil réglementaire dans l'air de leurs locaux situés dans un immeuble en chantier, a peut-être eu comme effet d'accélérer la décision de la direction. « On ne sait pas si c'est vraiment lié, en tout cas, cette découverte a déclenché une instance de santé/sécurité avec tous les représentants syndicaux et les agents en grève présents. La question sanitaire n'a évidemment pas pu être séparée du conflit social », observe Simon Le Cœur. Lors des premières négociations, les agents avaient déjà obtenu un relogement temporaire dans un autre local, en raison des travaux qui perturbaient leurs conditions de travail depuis l'été dernier. Chaque jour, « environ 200 personnes » se présentent à l'accueil, mais seule « la moitié » peut être reçue, déplorait Simon Le Cœur, lors d'un rassemblement organisé un peu plus tôt fin juillet. Pour gérer cette affluence, les agents en grève avaient également revendiqué la création de deux nouveaux postes, mais cette réclamation n'a pas été accordée. Malgré tout, la CGT du Centre d'action sociale de la Ville salue dans un communiqué « une victoire au bras de fer et à l'argumentaire ». « La lutte paie ! C'est aussi la démonstration que l'unité d'action syndicale, avec des objectifs communs et dans le respect des sensibilités, est un atout pour gagner », estime l'organisation.