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Piques, désaccords et recadrage… Entre Bruno Retailleau et la macronie, le poison lent de la rupture

Piques, désaccords et recadrage… Entre Bruno Retailleau et la macronie, le poison lent de la rupture

Le Parisien5 days ago
Il est peu de dire que l'ambiance n'était pas des plus légères ce mercredi 23 juillet lors du Conseil des ministres. Surtout lorsque
Emmanuel Macron
a pris la parole pour demander quelques explications à
Bruno Retailleau
. « Monsieur le ministre d'État, justement, pouvez-vous nous faire un point
sur les violences urbaines qui ont eu lieu ces derniers jours
et qui ont choqué les Français ? »
Le ton se veut respectueux. Mais, autour de la table, personne n'est dupe. Le président remet discrètement les pendules à l'heure. La veille, le ministre de l'Intérieur a promis dans les colonnes de
Valeurs actuelles
que « le macronisme s'achèvera avec Emmanuel Macron ». Le « en même temps » ? Il n'y croit pas ; il n'y a jamais cru.
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Le Parisien

time14 minutes ago

  • Le Parisien

« On a frôlé le pire » : quel avenir pour le foyer Adoma incendié à Gennevilliers ?

L'immense carcasse vide domine le quartier République et le secteur Chandon-Brenu, à Gennevilliers (Hauts-de-Seine). Une épaisse chaîne fermée par un cadenas en interdit l'accès et, de toute façon, un berger allemand vigilant veille pour dissuader toute velléité d'intrusion. Deux semaines après l'incendie qui l'a en partie détruit, le foyer Adoma-Brenu agonise en silence. Le 14 juillet, le feu a pris accidentellement dans un local technique avant de monter, sans doute via des gaines techniques, et de s'épanouir au 5e étage. C'est de là, qu'il s'est ensuite propagé aux étages supérieurs. L'incendie a démarré dans un bâtiment vide. Problème, la chaleur a fragilisé la structure déjà antédiluvienne. « Il était devenu dangereux d'intervenir de l'intérieur. Les pompiers l'ont donc éteint depuis l'extérieur à l'eau puis à la mousse. Tout cela a duré jusqu'au mardi dans la journée », relate Patrice Leclerc, le maire (PCF) de Gennevilliers. La ville a aussitôt pris un arrêté de péril sur ce site.

Législative à Paris : l'ex-Premier ministre Michel Barnier investi par Les Républicains
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time14 minutes ago

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Législative à Paris : l'ex-Premier ministre Michel Barnier investi par Les Républicains

Ils ont fait leur choix. Les Républicains ont désigné, ce lundi, leur candidat pour la législative partielle dans la deuxième circonscription de Paris : il s'agit de l'éphémère Premier ministre Michel Barnier, qui s'était porté candidat le 15 juillet dernier, après la décision du Conseil constitutionnel de déclarer inéligible le macroniste Jean Laussucq. La commission nationale d'investiture (CNI) de LR s'était réunie ce lundi à 17 heures, et devait notamment entendre la ministre de la Culture Rachida Dati , qui entretenait elle-même le flou autour de sa candidature à cette même élection. De son côté, la ministre a expliqué au Parisien vouloir briguer cette circonscription coûte que coûte . « Je suis candidate quoi qu'il arrive dans cette circonscription où les Parisiens attendent une alternance ! », a-t-elle expliqué, laissant entendre sa volonté de se présenter à l'élection comme candidate dissidente. Cette annonce risque d'exacerber des tensions déjà bien présentes dans le camp de la droite. Pour tenter d'éviter une nouvelle guerre fratricide dont LR est coutumier, une réunion s'était d'ailleurs tenue « dimanche soir » entre les deux intéressés autour de Bruno Retailleau, selon l'entourage de ce dernier. « Les deux ambitions - la mairie de Paris pour Rachida Dati et la législative partielle pour Michel Barnier - sont compatibles », avait assuré, dans le JDD, la ministre Annie Genevard, présidente de la Commission nationale d'investiture (CNI) du parti, proche du patron de LR. « Le président du parti s'emploie à apaiser les choses. » Bruno Retailleau, président des Républicains, avait d'ores et déjà apporté son soutien au Savoyard. Et la CNI, dont la composition a été remaniée il y a à peine un mois, est favorable au ministre de l'Intérieur. Ces tensions surgissent à huit mois des municipales. Des proches de Rachida Dati, renvoyée la semaine dernière en procès pour corruption et trafic d'influence , disent craindre que Michel Barnier ait lui aussi des ambitions pour l'Hôtel de Ville si elle ne pouvait pas se présenter, ce que l'intéressé a démenti. À ce stade, Les Républicains n'ont pas apporté leur soutien à la ministre pour la mairie de Paris. « Ce n'est plus seulement une question de personnalité mais d'équilibre », s'est contenté de commenter Bruno Retailleau.

Seine-et-Marne : après un tabac vendredi, c'est au tour d'une bijouterie d'être braquée
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time14 minutes ago

  • Le Parisien

Seine-et-Marne : après un tabac vendredi, c'est au tour d'une bijouterie d'être braquée

L'attaque a sans doute été spectaculaire. Ce lundi en fin de matinée, des braqueurs se sont attaqués à la bijouterie « Histoire d'Or », située dans la galerie du centre commercial Chamlys à Dammarie-les-Lys. D'après les premiers éléments de l'enquête, confiée aux policiers du Service interdépartemental de la police judiciaire de Seine-et-Marne (SIPJ 77), trois hommes armés, cagoulés et gantés, ont fait irruption dans la boutique vers 11h30. Equipés de ce qui ressemblait à un fusil à pompe, une batte de base-ball et un pied-de-biche, ils ont menacé l'employée présente avant de mettre la main sur des bijoux et le fond de caisse. En revanche, ils n'ont pu atteindre le coffre de la boutique. « Le trio a été mis en fuite grâce à l'intervention d'un tiers », indique-t-on au parquet de Melun. Pour l'instant, le préjudice est encore en cours d'estimation. La boutique avait déjà été le théâtre d'un braquage en avril 2013. Trois jeunes venus du département voisin de l'Essonne avaient frappé une employée de la boutique ainsi qu'un couple de clients avant de briser les vitres des présentoirs et de filer avec des bijoux. Ils n'étaient pas allés loin puisqu'ils avaient eu un accident à quelques kilomètres de là. Jugés aux assises deux ans plus tard , ils avaient été condamnés à des peines allant de cinq à sept ans de prison. Vendredi dernier, une autre femme a eu droit à une belle frayeur. Une buraliste de 31 ans, installée place de la Fontaine à Moissy-Cramayel, a elle-aussi été la cible d'un vol à main armée. L'après-midi touchait à sa fin lorsque la journée de la victime a basculé. Peu après 17 heures, un homme a surgi dans son commerce en brandissant une arme de poing. Sous la menace, la buraliste a été contrainte de lui remettre le contenu de sa caisse, soit 800 euros en numéraire (billets et pièces), ainsi que quelques paquets de cigarettes. Son butin en poche, le braqueur a ensuite pris la fuite à pied vers une destination inconnue. Les caméras de surveillance du bar-tabac n'ont manifestement pas dissuadé le fuyard de passer à l'acte. Tout comme elles n'avaient pas empêché un autre braqueur de s'attaquer à son commerce au début du mois de juillet. D'après un policier, ce n'était pas le même braqueur. « Lui était muni d'une arme longue et il était vêtu d'une doudoune alors qu'on était en pleine canicule », se souvient-il. Comme à Dammarie, ce sont les effectifs du SIPJ 77 qui sont en charge de l'enquête.

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